Maroc : colère des vacanciers face au chaos sur les plages

De nombreux Marocains établis à l’étranger (MRE), profitent de leurs vacances d’été pour séjourner quelques jours, voire quelques semaines, dans leur pays d’origine, préférant ainsi les plages marocaines à celles de France, d’Espagne ou d’autres destinations de vacances internationales.

Malheureusement, les vacances au Maroc ne se passent pas toujours comme les estivants espèrent, notamment au niveau des plages, dont plusieurs sont sous l’emprise d’une véritable « mafia ». C’est ce que rapporte, dans sa revue du 14 et 15 juin, le quotidien marocain Al Akhbar, citée par Bladi et le 360.

Maroc : des lobbies et des intermédiaires prennent le contrôle des plages

Le quotidien dévoile que de nombreux estivants, avant même que leurs pieds ne foulent le sable des plages, font face aux intermédiaires et autres lobbies. Ces derniers dictent leur loi, pendant que les autorités locales ferment les yeux sur la situation.

Pire encore, toujours selon la même source, ces lobbies et intermédiaires agissent « avec la complicité de certains élus et responsables locaux » qui leur délivrent des autorisations temporaires d’exploitation des plages, et ce, le plus souvent, « à des fins électorales ».

Ainsi, les vacances des estivants se transforment en véritable calvaire. Cherté des prix, parkings sauvages, location « obligatoire » de chaises, transats et parasols, les aspects de la mainmise de la mafia sur les plages marocaines sont divers. Elles font déjà jaser alors que la saison estivale ne fait que commencer.

Plages marocaines : la colère gronde 

Selon le média marocain Arrifino, il y a « une colère croissante » des estivants vis-à-vis du « chaos généralisé » qui est causé par « une mafia des plages ». La même source indique que l’État tente de reprendre les choses en main au niveau de plusieurs villes côtières du pays à travers le durcissement de certaines mesures.

Ces mesures concernent notamment la location des chaises et des parasols au niveau des plages. Ceux qui s’adonnent à ce type d’activités vont devoir désormais se confiner à l’espace qui leur a été octroyé et ne pas planter leurs parasols à l’avance.

Plusieurs autres mesures ont été prises au niveau des villes de Fnideq et Berkane, notamment le gel de toute nouvelle délivrance d’autorisation pour location de chaises et de parasols au niveau des plages. Ces mesures visent à « rétablir l’ordre public et à garantir le confort des estivants », indique la même source.

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