Oran: les massacres du 8 mai 1945 demeureront une tâche noire dans l'histoire du colonialisme français
ORAN - Le président de l’Association nationale des Grands invalides de la Guerre de libération nationale (ANGIG), Haï Abdennebi, a déclaré, jeudi à Oran, que les massacres du 8 mai 1945 demeureront une tâche noire dans l'histoire du colonialisme français, signalant que ces massacres ont dévoilé au monde entier son vrai visage. M. Abdennebi a affirmé, lors d’une rencontre organisée à l’initiative de l’ANGIG, à l’occasion de la commémoration du 79 ème anniversaire de ces évènements, sous le slogan "Mémoire du sacrifice de nos glorieux martyrs", que ces odieux massacres perpétrés par l’armée française contre le peuple algérien sont "un crime imprescriptible contre l’humanité, et demeureront ancrés dans la mémoire des générations", ajoutant que "nous n’oublierons jamais l’histoire qui est la mémoire de la nation". Ces massacres ont amené les algériens "à acquérir la certitude que le colonialisme français ne comprenait rien au langage du dialogue et de la négociation et que ce qui avait été pris par la force ne devait être repris que par la force", a encore déclaré le président de l’ANGIG, ajoutant que cette journée sanglante "qui fut un tournant décisif dans le parcours du mouvement national et un facteur déclencheur de la Révolution du 1er novembre 1954, avait renforcé la conviction des nationalistes algériens que la préparation à l’action armée était impérative". M. Haï Abdennebi a rappelé que "le 1er novembre demeurera, au fil des jours et des années, une leçon ancrant en nous les valeurs du patriotisme", ajoutant que de jeunes algériens fidèles à leur patrie avaient démontré leur abnégation et leur profond attachement à leur pays, préférant la mort en martyrs pour que le pays recouvre sa totale souveraineté, en concédant le sacrifice suprême offrant des contingents de chouhada et de valeureux Moudjahidine et d’invalides de guerre, qui ont sacrifié des parties de leurs corps pour l’indépendance et la liberté". Le président de l’ANGIG a, d’autre part, exhorté les jeunes générations à prendre leur responsabilité et à préserver le legs pour lequel les martyrs se sont sacrifiés pour que l’Algérie puisse jouir, aujourd’hui, de la liberté et de la souveraineté, les appelant à maintenir intacte la mémoire historique et la souveraineté du pays", au vu des dangers qui nous menacent de la part des étrangers et certains des pays du voisinage. Il a ajouté que: "l’Algérie est, aujourd’hui, une citadelle imprenable, grâce à son peuple et à son armée, digne héritière de la glorieuse Armée de libération nationale, défenseur de la souveraineté nationale, de ses frontières territoriales", soulignant que "toute tentative visant à attenter à sa sécurité, sa stabilité et son unité sera vouée à l’échec", avant de dénoncer fermement ceux qui propagent des mensonges et sèment la zizanie et la haine dans le but de saper la stabilité du pays". De son côté, le wali d’Oran, Saïd Sayoud, a déclaré, lors de cette rencontre, que les assassinats collectifs et les crimes de guerre qui ont eu lieu lors des massacres du 8 mai 1945, ne s’effaceront jamais de la mémoire collective du peuple algérien, faisant observer que les historiens et les juristes ont qualifié ces évènements de véritable crime de guerre, au vu des exactions et des dégâts inimaginables qui s’en étaient suivis, affirmant dans ce contexte que ces massacres resteront gravés dans le registre sombre du colonialisme. Le wali d’Oran a, par ailleurs, affirmé que la célébration de cet évènement, décidé par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en journée de la Mémoire est un devoir pour mettre à nu les crimes ignobles, contraires aux valeurs de l’Humanité. M. Sayoud a affirmé que "cette étape de l’histoire nationale, qui est gravée dans la mémoire de la nation, a été une période décisive ayant conduit le militantisme à la lutte armée".
ORAN - Le président de l’Association nationale des Grands invalides de la Guerre de libération nationale (ANGIG), Haï Abdennebi, a déclaré, jeudi à Oran, que les massacres du 8 mai 1945 demeureront une tâche noire dans l'histoire du colonialisme français, signalant que ces massacres ont dévoilé au monde entier son vrai visage.
M. Abdennebi a affirmé, lors d’une rencontre organisée à l’initiative de l’ANGIG, à l’occasion de la commémoration du 79 ème anniversaire de ces évènements, sous le slogan "Mémoire du sacrifice de nos glorieux martyrs", que ces odieux massacres perpétrés par l’armée française contre le peuple algérien sont "un crime imprescriptible contre l’humanité, et demeureront ancrés dans la mémoire des générations", ajoutant que "nous n’oublierons jamais l’histoire qui est la mémoire de la nation".
Ces massacres ont amené les algériens "à acquérir la certitude que le colonialisme français ne comprenait rien au langage du dialogue et de la négociation et que ce qui avait été pris par la force ne devait être repris que par la force", a encore déclaré le président de l’ANGIG, ajoutant que cette journée sanglante "qui fut un tournant décisif dans le parcours du mouvement national et un facteur déclencheur de la Révolution du 1er novembre 1954, avait renforcé la conviction des nationalistes algériens que la préparation à l’action armée était impérative".
M. Haï Abdennebi a rappelé que "le 1er novembre demeurera, au fil des jours et des années, une leçon ancrant en nous les valeurs du patriotisme", ajoutant que de jeunes algériens fidèles à leur patrie avaient démontré leur abnégation et leur profond attachement à leur pays, préférant la mort en martyrs pour que le pays recouvre sa totale souveraineté, en concédant le sacrifice suprême offrant des contingents de chouhada et de valeureux Moudjahidine et d’invalides de guerre, qui ont sacrifié des parties de leurs corps pour l’indépendance et la liberté".
Le président de l’ANGIG a, d’autre part, exhorté les jeunes générations à prendre leur responsabilité et à préserver le legs pour lequel les martyrs se sont sacrifiés pour que l’Algérie puisse jouir, aujourd’hui, de la liberté et de la souveraineté, les appelant à maintenir intacte la mémoire historique et la souveraineté du pays", au vu des dangers qui nous menacent de la part des étrangers et certains des pays du voisinage.
Il a ajouté que: "l’Algérie est, aujourd’hui, une citadelle imprenable, grâce à son peuple et à son armée, digne héritière de la glorieuse Armée de libération nationale, défenseur de la souveraineté nationale, de ses frontières territoriales", soulignant que "toute tentative visant à attenter à sa sécurité, sa stabilité et son unité sera vouée à l’échec", avant de dénoncer fermement ceux qui propagent des mensonges et sèment la zizanie et la haine dans le but de saper la stabilité du pays".
De son côté, le wali d’Oran, Saïd Sayoud, a déclaré, lors de cette rencontre, que les assassinats collectifs et les crimes de guerre qui ont eu lieu lors des massacres du 8 mai 1945, ne s’effaceront jamais de la mémoire collective du peuple algérien, faisant observer que les historiens et les juristes ont qualifié ces évènements de véritable crime de guerre, au vu des exactions et des dégâts inimaginables qui s’en étaient suivis, affirmant dans ce contexte que ces massacres resteront gravés dans le registre sombre du colonialisme.
Le wali d’Oran a, par ailleurs, affirmé que la célébration de cet évènement, décidé par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en journée de la Mémoire est un devoir pour mettre à nu les crimes ignobles, contraires aux valeurs de l’Humanité.
M. Sayoud a affirmé que "cette étape de l’histoire nationale, qui est gravée dans la mémoire de la nation, a été une période décisive ayant conduit le militantisme à la lutte armée".
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