Par crainte de sanctions de la Fifa : Le Maroc délaisse la « carte de la honte »
Vendredi soir, c’est avec un profil bas que les responsables du football marocain, au contraire de leur sélection qui a bien fait le boulot en s’imposant sans problèmes et surtout sportivement face à des Vertes pas encore mûres pour ce genre de challenges, en se présentant dans la tribune de déshonneur dans une enceinte sportive, […] The post Par crainte de sanctions de la Fifa : Le Maroc délaisse la « carte de la honte » appeared first on Le Jeune Indépendant.
Vendredi soir, c’est avec un profil bas que les responsables du football marocain, au contraire de leur sélection qui a bien fait le boulot en s’imposant sans problèmes et surtout sportivement face à des Vertes pas encore mûres pour ce genre de challenges, en se présentant dans la tribune de déshonneur dans une enceinte sportive, celle de Berkane transformée en terrain politique de bas étage, dans leurs petits souliers.
Nos cadettes se sont finalement fait battre largement (4-0) par le Maroc en match aller du 3e et avant dernier tour qualificatif au prochain Mondial de la catégorie (U17), disputé vendredi soir au stade municipal de … Berkane. Comme par hasard. Défaite quand même mais ne souffrant pas de contestation.
Défaite sur le plan sportif mais victoire sur le plan politique, puisque les petites « lionnes » de l’Atlas se sont présentées sur le terrain avec des maillots dépourvus de la carte controversée.
Une confirmation après la réunion technique tenue la veille du match qui a vu le Maroc, toute honte bue, renoncer (belle manière, n’est-ce pas, de se déjuger et d’oublier cette histoire de souveraineté nationale concernant les territoires occupés du Sahara Occidental tout simplement à sa revendication honteuse comme ce fut le cas lors de la double confrontation (qui n’a jamais eu lieu) pour le compte des demi-finale de la Coupe de la Confédération, entre l’USM Alger et la RS Berkane.
L’affaire vient d’atterrir sur les bureaux du Tribunal Arbitral du Sport, avec une tendance claire mais à confirmée sur des sanctions à venir devant toucher et la Fédération Royale Marocaine de Football, représentée par son sulfureux président, Fawzi Lekjaâ, et la CAF, sous emprise de ce dernier et coupable notamment de bafouer ses propres lois et règlements. Notamment quant au respect de la séparation du sport de la politique.
Il a fallu donc attendre jeudi et cette fameuse réunion technique et la présentation des maillots des deux sélections, pour lever les derniers doutes quant au déroulement d’une rencontre sur lequel planait la possibilité d’un retrait pur et simple de la sélection algérienne au cas où la FRMF et son patron, bombant le torse et se croyant en position de force à cause de la soumission du N°1 de la CAF, un Motsepe sous influence, s’entêterait à récidiver en persistant dans l’erreur.
En optant à l’occasion, et il était attendu au tournant, pour une tenue non réglementaire floquée d’une carte du royaume incluant ces mêmes territoires en guise de slogan politique que les textes et règlements de la CAF (tiens, tiens !) et de la FIFA interdisent expressément.
Vendredi soir, c’est avec un profil bas que les responsables du football marocain, au contraire de leur sélection qui a bien fait le boulot en s’imposant sans problèmes et surtout sportivement face à des Vertes pas encore mûres pour ce genre de challenges, en se présentant dans la tribune de déshonneur dans une enceinte sportive, celle de Berkane transformée en terrain politique de bas étage, dans leurs petits souliers.
Une surprise ? Pour personne. Sauf pour les suppôts du makhzen et leurs relais au sein d’une Confédération d’où parviennent des signes qui ne trompent pas, qu’un fort vent de contestation est entrain de souffler dans la mauvaise direction que celle voulue par des « élus » ayant définitivement perdu de ce qui restait de leur crédibilité tant les scandales se multiplient.
Tout sauf une surprise, les Marocains, si confiants dans cette « affaire » montée de toutes pièces pour faire du tort à l’Algérie, sont subitement revenus à un meilleur « statut », celui qui est le leur, en prenant conscience que la Fifa n’a rien à voir avec l’instance continentale qu’ils contrôlent en utilisant des procédés antisportifs et passibles des juridictions internationales. Lekjaâ qui fait marche-arrière et rétropédale, reniant ses principes par crainte de graves répercussions quand bien même il se targue de pouvoir compter sur de puissants soutiens dans la maison de verre de Gianni Infantino.
Respect stricts des lois en vigueur, c’est la leçon que l’on peut retenir de cet épisode où un homme omnipotent mais sorti de nulle part avant de devenir puissant, s’est fait le champion de la violation des règlements, jetant chaque jour un peu plus le discrédit sur une confédération et les pantins qui la « gouvernent ».
L’Algérie a certes perdu deux batailles sportives avec la « mise hors d’état de nuire » du champion sortant de la CAF, l’USMA, suite à une magouille sans nom, en attendant bien sûr le verdict du TAS, et la lourde chute de nos cadettes trahies par leur inexpérience, mais sort politiquement vainqueur en confondant le sieur Lekjaâ, en chute libre, et ses valets à la CAF qu’il contrôle à partir de Rabat avec des procédés vils. Le feuilleton n’est pas terminé . . .
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