Patrimoine archéologique des Aurès à Batna : Un plan pour la protection des sites et vite !
Divers intervenants du secteur de l’environnement lancent un appel aux citoyens à veiller au respect des sites archéologiques, tel que celui de Tazoult (ex-Lambèse) de Batna, en évitant d’y jeter leurs déchets et de respecter un cadre de vie qu’ils agressent, au mépris des panneaux d’interdiction de ce genre de pratiques, qui vont à l’encontre […] The post Patrimoine archéologique des Aurès à Batna : Un plan pour la protection des sites et vite ! first appeared on L'Est Républicain.
Divers intervenants du secteur de l’environnement lancent un appel aux citoyens à veiller au respect des sites archéologiques, tel que celui de Tazoult (ex-Lambèse) de Batna, en évitant d’y jeter leurs déchets et de respecter un cadre de vie qu’ils agressent, au mépris des panneaux d’interdiction de ce genre de pratiques, qui vont à l’encontre du civisme le plus élémentaire dans ces zones pourtant censées être protégées.
Dans le même contexte, il est important de signaler les efforts des services de la protection du patrimoine archéologique, qui ont à maintes reprises procédé à faire arrêter des travaux de terrassement engagés dans la région des Aurès. Des arrêts immédiats de travaux qui ont été décidés, car se déroulant sur des terrains faisant partie du patrimoine archéologique, qui ne doivent en aucun cas être altérés. En effet, dans un souci de développement du tourisme, la protection du patrimoine archéologique, qui est pour rappel un trésor inestimable pour le pays, les services chargés de ce volet sont appelés à être sur le qui-vive et à redoubler de vigilance, pour éviter des situations désastreuses pour l’histoire des Aurès, à l’exemple des dizaines de profanation de sépultures préhistoriques, qui ont été endommagées il y a quelques années par des travaux miniers engagés dans les environs immédiats de Chemora, localité située à une cinquantaine de kilomètres de la ville chef-lieu. Dans ces zones regorgeant de vestiges historiques, les maîtres d’ouvrage doivent en principe acquérir une autorisation émanant de la conservation archéologique, avant de procéder à n’importe quel creusage ou construction. Ce n’est un secret pour personne que les sites archéologiques sont perpétuellement menacés par le facteur humain. En plus du choix de parcelles protégées pour la construction, on relève également pillages, saccages et vols de pièces archéologiques dans la région, où la lutte a été engagée contre les criminels qui pillent notre patrimoine culturel matériel, dans l’espoir de trouver des bijoux et autres précieux objets archéologiques. Une protection accrue est ainsi souhaitée dans les 17 sites archéologiques, ruines, monuments et édifices classés d’importance nationale et même mondiale, notamment au mausolée des rois numides d’Imedghassen, aux ruines romaines de Timgad, au site de Tazoult, ainsi que dans les villages antiques de Bouzina, Taghoust, Amentane, Menaa, Tobna et Tighinamine.
Nasreddine Bakha
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