Plan d’action pour le malade : Le satisfecit de Saïhi

Le Plan d’action pour le malade (PAM) mis en place pour moderniser le système de santé et garantir une prise en charge de qualité pour tous les citoyens a donné des résultats positifs palpables sur le terrain. C’est ce qu’a affirmé Abdelhak Saïhi, ministre de la Santé.

Au cours d’une réunion d’évaluation du PAM, réunissant du les directeurs de santé des wilayas et les responsables des établissements hospitaliers, le ministre a fait état, jeudi, des progrès réalisés depuis 2019, tout en reconnaissant les défis restants.

Lors de son allocution à l’issue de cette réunion, il a affirmé qu’il fallait déduire trois principaux enseignements de ce bilan positif du Pam relevant que « le premier enseignement, c’est que les orientations des autorités suprêmes de l’Etat pour prendre en charge le malade ont bien rimé avec le Pam », précisant que « le Pam est venue pour répondre à une exigence de l’Etat pour prendre en charge efficacement les besoins des citoyens ».

Le deuxième enseignement présenté par le ministre est le fait que ce plan « soit liée à des actions inscrite dans la durée et non pas se limiter à des actions ponctuelles ». Il a tenu à exprimer sa satisfaction quant au constat que l’amélioration était continue mettant en exergue l’apport de l’accompagnement pédagogique des services de l’inspection générale pour les concrétisations des principales actions sur le terrain d’une manière constante.

Le troisième enseignement souligné par le premier responsable du secteur de la santé est le constat que ce plan a permis une mobilisation et l’instauration d’un langage commun entre la périphérie, soit tous les démembrements de l’Etat autour des établissement de santés et l’administration centrale Ajoutant que c’est ce qui a permis d’ouvrir un espace pour présenter une force des propositions permettant d’améliorer le plan . « Il est clair, qu’aujourd’hui, que l’ensemble des efforts fournis par les différents acteurs au niveau du terrain pour améliorer les conditions de la prise en charge des patients sera pris en considération ».

 Le premier responsable du secteur de la santé a affirmé que le Pam a permis de franchir d’importantes étapes dans l’amélioration de l’organisation et de la qualité des services de santé. Le ministre a noté que ces indicateurs positifs ont été confirmés par le Conseil économique et social, ainsi que par des évaluations favorables d’organismes internationaux spécialisés. Il a ainsi mis en exergue la progression de l’Algérie au niveau continental, où le pays se classe désormais au deuxième rang en Afrique en termes d’organisation sanitaire, selon les rapports internationaux de 2022 et 2023. M. Saïhi a précisé que cette position est d’autant plus encourageante que l’Algérie n’est plus qu’à un point de la première place, actuellement occupée par l’Afrique du Sud.

Saïhi a également relevé que l’un des principes fondamentaux du Pam est de placer le patient au centre de toutes les réformes du système de santé. Concrètement, cela se traduit par l’amélioration de l’accueil et de l’information des patients, la réduction des délais d’attente, la personnalisation des parcours de soins et le développement de la télémédecine.

En outre, l’une des principales réalisations du Pam est la construction et la modernisation d’infrastructures sanitaires à travers le pays. Depuis 2019, un grand nombre de cliniques et d’établissements hospitaliers de proximité ont été construits, répondant ainsi à l’objectif de rapprocher les soins des citoyens, en particulier ceux vivant dans les zones rurales et isolées.

La numérisation des établissements hospitaliers constitue un autre volet majeur du Pam. Selon M. Saïhi, ce processus est en bonne voie, certains établissements ayant déjà atteint un taux de numérisation de 100 %, tandis que d’autres avec un taux de 97% sont proches de cet objectif. Il a ajouté que la généralisation de la numérisation dans l’ensemble des structures de santé est une priorité pour le ministère, car elle permet non seulement d’améliorer l’efficacité des services, mais aussi de renforcer la transparence et la traçabilité des actes médicaux. Bien que les résultats obtenus soient largement positifs, le ministre a reconnu l’existence de certaines lacunes qui doivent encore être comblées. Il a assuré que ces défis seraient pris en compte dans la deuxième version du Pam, actuellement en cours de préparation.

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