Variole du singe : les autorités sur le qui-vive

Une série de mesures, dont un dispositif d’alerte et de surveillance, ont été mises en place pour protéger la population contre tout risque de propagation du virus de la variole du singe sur le territoire national. C’est ce qu’a indiqué, ce lundi, le ministère de la Santé dans un communiqué.

Le ministère a tenu à rassurer les algériens qu’ aucun cas de variole du singe n’a été enregistré sur le territoire national, qu’il soit local ou importé ».  Ajoutant que des mesures strictes ont été mises en place pour garantir la protection de la santé publique contre tout risque épidémique.

Le département de Saïhi a expliqué que suite au classement par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la variole du singe ou Mpox, comme une urgence de santé publique de portée internationale, il a été procédé à l’activation d’un ensemble de mesures coordonnées pour surveiller et contrer toute éventuelle introduction de cette maladie virale dans le pays.

Pour ce faire, la sous-commission multisectorielle nationale des points d’entrée du Règlement sanitaire international (RSI), a été réunie pour procéder à une évaluation du risque de cette maladie, conformément aux exigences du Règlement Sanitaire International (RSI).

Cette évaluation a révélé que, malgré l’urgence internationale, le risque pour la population  reste faible. Ainsi, « après avoir passé en revue la situation épidémiologique mondiale et régionale et les modes de transmission de la maladie, les membres de la sous-commission ont déclaré que le risque demeure faible dans la population générale » précise le communiqué.  ajoutant, toutefois, la « vigilance doit rester de mise » d’autant plus que « la plupart des cas confirmés dans le monde sont importés à partir des zones endémiques des pays d’Afrique » ajoute la même source.

Dans ce contexte, le ministère a  insisté sur la nécessité d’une vigilance continue pour éviter toute propagation du virus. Pour ce faire, les membres de la sous-commission ont recommandé un renforcement des mesures préventives et de surveillance et maintenir la situation sous contrôle. Pour prévenir l’introduction de nouveaux cas, le un dispositif de surveillance et d’alerte à l’échelle nationale a été mis en place se déployant sur plusieurs volets.

Il s’agit en premier lieu du renforcement de la surveillance aux points d’entrée Les points d’entrée internationaux, tels que les aéroports et les ports, sont désormais équipés pour détecter les signes éventuels de la variole du singe. Des contrôles accrus et des protocoles de détection ont été établis pour identifier rapidement les personnes potentiellement infectées.

Les professionnels de la santé ont été également mobilisés pour une détection rapide des symptômes de la variole du singe et un isolement efficace des cas suspects. En outre, le ministère a assuré de la disponibilité des ressources et des équipements affirmant que ces « ressources sont suffisantes pour faire face à une éventuelle épidémie ». Cela inclut des stocks de matériel de protection, des médicaments antiviraux potentiels et la mobilisation des infrastructures sanitaires pour le traitement d’éventuels cas détectés.

Il a également été annoncé la mise en place de campagnes d’information pour sensibiliser la population aux risques de la variole du singe. Les messages clés incluent les pratiques d’hygiène essentielles, telles que le lavage fréquent des mains avec du savon ou une solution hydro alcoolique, ainsi que  les précautions à prendre en cas de voyage dans des régions touchées.

Des recommandations ont ainsi été  adressées aux personnes qui devront se déplacer dans les zones à risques. Pour  ces voyageurs, il est fortement conseillé d’éviter tout contact avec des personnes malades,  avec des animaux potentiellement porteurs du virus, et des objets contaminés. L’isolement des personnes infectées et l’utilisation de masques respiratoires sont également conseillés pour réduire les risques de contamination par le Mpox.

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