Prévention des risques sismiques : Signature d’une convention entre l’Algérie et le Japon
Pour renforcer les capacités de lutte contre les risques sismiques, un accord de coopération a été signé, à Alger, entre la Délégation nationale aux risques majeurs et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire. Le délégué national aux […] The post Prévention des risques sismiques : Signature d’une convention entre l’Algérie et le Japon appeared first on Le Jeune Indépendant.
Pour renforcer les capacités de lutte contre les risques sismiques, un accord de coopération a été signé, à Alger, entre la Délégation nationale aux risques majeurs et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
Le délégué national aux risques majeurs, Abdelhamid Afra, a présidé une réunion de collaboration avec une délégation d’experts de l’agence JICA pour discuter et approuver le contenu d’une feuille de route visant à renforcer les capacités de lutte contre les risques sismiques pour les bâtiments anciens et historiques, a précisé la même source.
A cette occasion, un accord de coopération a été signé, incluant la mise en œuvre d’un projet innovant visant à renforcer un site pilote contre le risque sismique, permettant ainsi le partage de connaissances entre l’expertise japonaise et les compétences algériennes.
En outre, il a également été convenu d’une collaboration dans le développement du système d’alerte précoce et le renforcement des capacités de recherche et d’innovation.
Cette collaboration a également impliqué plusieurs institutions intervenant dans ce domaine, telles que le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), le Centre national de recherche appliquée en génie parasismique (CGS), le Centre national d’études et de recherches intégrées du bâtiment (CNERIB) ainsi que l’Agence de contrôle technique de la construction (CTC).
De plus, compte tenu de l’importance des outils scientifiques dans le cadre de la lutte anti-sismique, les services du ministère de l’Intérieur œuvrent à la création d’un programme national de recherche scientifique et de développement technologique dédié à la gestion des risques de séisme au niveau du CRAAG.
Il convient de rappeler que, dans le cadre de la politique gouvernementale de la réduction des risques sismiques, des instructions ont été données pour élargir le réseau de surveillance sismique relevant du CRAAG et du Centre national de recherche appliquée en génie parasismique (CGS)
Le renforcement de ce réseau a pour mission de réguler l’alerte précoce et, partant, renforcer la protection des infrastructures vitales du pays en vue de leur éviter plus de dégâts. Concernant le rôle dudit réseau dans l’alerte précoce, il a été précisé que 3 ou 4 secondes après le séisme, le centre reçoit les premières ondes qui lui permettent de localiser l’épicentre du séisme pour émettre, par la suite, une alerte précoce, laquelle permet de protéger certains édifices et infrastructures vitales, à l’instar de centrales électriques et de moyens de transport électriques, et ce en vue d’éviter plus de dégâts.
L’Algérie dispose de 87 stations de surveillance sismique opérationnelles qui seront renforcées, à court et moyen terme, avec près de 20 stations, à raison d’une station tous les deux à trois ans, afin de garantir une bonne couverture d’alerte.
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