Quatre athlètes algériens à Pattaya (Thaïlande) en quête de qualification
Les athlètes algériens de para-powerlifting seront en lice, aujourd’hui au coup d’envoi de la Coupe du monde-2024 (messieurs et dames) à Pattaya en Thaïlande (8-11 mai), une avant-dernière étape de qualification aux Jeux paralympiques de Paris-2024, a-t-on appris lundi de la délégation algérienne. Avec comme objectif la qualification aux Jeux paralympiques de Paris, une sélection …
Les athlètes algériens de para-powerlifting seront en lice, aujourd’hui au coup d’envoi de la Coupe du monde-2024 (messieurs et dames) à Pattaya en Thaïlande (8-11 mai), une avant-dernière étape de qualification aux Jeux paralympiques de Paris-2024, a-t-on appris lundi de la délégation algérienne.
Avec comme objectif la qualification aux Jeux paralympiques de Paris, une sélection nationale composée de quatre athlètes de para-powerlifting (messieurs et dames) sera présente à la Coupe du monde 2024 à Pattaya en Thaïlande du 8 au 11 mai, une avant-dernière étape de qualification aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Cette coupe du monde enregistre la participation de 157 athlètes (98 messieurs et 59 dames) représentant 33 pays. Placés sous la direction de l’entraîneur national, Mohammed Salaheddine Benatta, et de son assistant Habib Belhaou, les athlètes algériens visent à accumuler un maximum de points pour assurer leur place aux Jeux paralympiques, programmés du 28 août au 8 septembre. À l’heure actuelle, seul le chef de file de la discipline para-powerlifting algérienne, Hocine Bettir, a validé sa qualification pour Paris 2024. Cependant, lui-même, ainsi que ses compatriotes Samira Guerioua, Hadj Ahmed Beyor et dans une moindre mesure le jeune Aymen Khodja, doivent encore confirmer leur performance à Pattaya.
Ces quatre athlètes concentreront toute leur énergie sur ce tournoi, auquel participeront également de nombreux autres compétiteurs, tous animés du même objectif celui de décrocher leur ticket pour les Jeux paralympiques de Paris 2024, sachant que la prochaine et ultime étape de qualification se déroulera en juin à Tbilissi, en Géorgie. Selon l’entraîneur national, Mohammed Salaheddine Benatta, l’événement de Pattaya revêt une importance capitale, offrant une occasion précieuse d’accumuler des points de qualification. Il souligne l’importance pour les athlètes de saisir cette opportunité afin d’assurer leur participation à Paris. Confiant dans les capacités et la détermination de ses athlètes, il affirme : « Nous avons établi un programme de travail visant à maximiser nos chances de qualification. Bien que des progrès aient été réalisés, nous devons attendre la compétition finale à Tbilissi pour connaître nos représentants aux Jeux paralympiques de 2024 ».
« La Fédération a mis tous les moyens au service de l’équipe nationale »
Pour le premier responsable de la Fédération qui a mis au service de l’équipe nationale de para-powerlifting tous les moyens, il a tenu à expliquer que l’objectif principal de l’équipe était de qualifier un maximum d’athlètes aux Jeux paralympiques de Paris, et pour cela, « tous les moyens et les meilleurs conditions de préparation ont été mis au profit de ses athlètes qui ont pris part à l’ensemble des compétitions qualificatives afin de leur permettre d’augmenter leurs chances de qualification, mais la balle est dans leurs camps», a expliqué Sid Ahmed Elasri.
Il convient de rappeler que le powerlifting (la force athlétique) est un sport de force. Il consiste comme l’haltérophilie à lever des barres, mais il s’en distingue par ses mouvements techniquement plus basiques, où les charges sont plus lourdes et où l’amplitude est plus réduite.
La compétition commence par la pesée des athlètes. L’athlète se pèse en sous-vêtement ou nu si le poids affiché ne lui convient pas. Un athlète peut se peser plusieurs fois. Lors des compétitions comme les départementales, régionales… le poids de chaque barre de départ est donné après pesage. L’ordre des athlètes est donné en fonction du poids de la barre à venir. Cela commence par la barre la plus légère et se finit par la barre la plus lourde. Mais contrairement à l’haltérophilie, tous les athlètes passent leur premier essai avant de commencer leur deuxième essai puis leur troisième. Après l’essai de l’athlète, son entraineur a 1 minute pour donner le poids suivant. En cas de succès, il peut augmenter son poids de 2,5 ; 5 ; 7,5 ; 10 kg ou plus. En cas d’échec, l’athlète peut demander de refaire la barre au même poids ou d’en augmenter le poids. En aucun cas il ne peut baisser le poids de sa barre. Si un athlète ne réussit aucun des trois essais sur un mouvement (appelé une bulle dans le jargon), il est éliminé de la compétition. Un athlète peut passer une quatrième fois si sa barre dépasse le record dans le niveau de la compétition joué. Par exemple, si lors de championnats régionaux un athlète veut tenter une quatrième barre dans l’un des trois mouvements, sa barre doit être plus lourde que le record régional dans ce mouvement. Il y a une exception pour les tentatives de records. Ces derniers peuvent être battus à partir de 500 grammes au-dessus (si un record est à 162,5 kg, il peut être battu par un record à 163 kg). À la fin de la compétition, la somme des meilleures barres sur les trois mouvements est faite pour chaque compétiteur qui détermine le classement final par catégorie de poids et par sexe. En cas d’égalité, le compétiteur le plus léger remporte la victoire. S’il y a égalité, une autre pesée est faite pour déterminer le (la) gagnant(e). Un classement par l’indice est aussi fait. Il donne un chiffre voisin de 1. Cet indice permet de faire un classement entre tous les athlètes, quelle que soit la catégorie de poids, pour récompenser le « champion des champions » lors d’une compétition.
Programme des athlètes algériens :
Aujourd’hui (mercredi 8 mai 2024)
49kg (messieurs): Hadj
Ahmed-Beyor
59kg (messieurs): Aymen Khodja
45kg (dames): Samira Guerioua
jeudi 9 mai 2024
65kg (messieurs): Hocine Bettir
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