Rentrée de la formation professionnelle Merabi : «La priorité est d’adapter la formation aux besoins du marché de l’emploi»
C’est à partir de la wilaya d’Oran que le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a supervisé le lancement de la nouvelle rentrée de la formation professionnelle (session d’octobre 2024). Lors de la cérémonie de lancement de cette session, M. Merabi a indiqué que «nous suivons le rythme des grandes tendances […]
C’est à partir de la wilaya d’Oran que le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a supervisé le lancement de la nouvelle rentrée de la formation professionnelle (session d’octobre 2024). Lors de la cérémonie de lancement de cette session, M. Merabi a indiqué que «nous suivons le rythme des grandes tendances de l’économie nationale dont les priorités sont de créer un changement qualitatif dans la trajectoire de développement économique du pays», ajoutant que «la priorité est adapter la formation aux besoins du marché de l’emploi». Il a assuré que cette nouvelle session sera dédiée à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie du secteur, axée principalement sur l’accompagnement des partenaires économiques à travers la formation d’une main-d’œuvre qualifiée qui maîtrise les variables économiques en termes de technologie et de mode de fonctionnement utilisés. «Nous œuvrons à créer des opportunités pour promouvoir l’employabilité et réduire le taux de chômage parmi les jeunes en transformant la main-d’œuvre en travailleurs qualifiés dans différents domaines. Ainsi, environ 78 000 places pédagogiques ont été offertes dans le domaine de l’industrie, 37 000 places dans l’agriculture, outre 39 000 places dans le domaine de la numérisation et 8 000 places dans les métiers de l’eau et de l’environnement. Autant de spécialités qui reflètent l’orientation économique et numérique par excellence du secteur», a-t-il expliqué. Par ailleurs, pour garantir la réussite de cette rentrée, placée sous le slogan «la formation professionnelle, autonomisation économique et gouvernance numérique», le ministère a mobilisé les capacités nécessaires, à l’instar des moyens pédagogiques et techniques et l’ouverture des branches déléguées au niveau des établissements de formation, en plus de l’ouverture de nombreuses nouvelles spécialités dans les domaines de l’agriculture, la numérisation et les nouvelles technologies, en plus de celles présentes dans le programme pédagogique de la formation professionnelle. Le secteur a consacré plus de 400 spécialités pour des formations ponctuées par un diplôme d’Etat et plus de 140 spécialités pour des formations qualifiantes de courte durée, couvrant 23 filières professionnelles incluses dans la nomenclature des spécialités de la formation professionnelle, qui ont été déterminées en fonction des spécificités de chaque région et en adéquation avec les exigences de l’économie nationale. A noter que le secteur compte plus de 1 220 établissements de formation au niveau national. Le ministre a indiqué, lors de son passage au «Forum de la radio», que le secteur offrait près de 400 000 nouvelles places pédagogiques à l’échelle nationale dans différents modes et dispositifs de formation, y compris la formation en présentiel et la formation par apprentissage, et ce, à l’occasion de la rentrée professionnelle d’octobre. Ces nouvelles places, a souligné M. Merabi, incluent également la formation en milieu rural, au profit de la femme au foyer et des personnes aux besoins spécifiques, outre les nouvelles places disponibles dans les établissements de formation privés agréés, ajoutant que le secteur a pris «toutes les mesures et mobilisé tous les moyens nécessaires» à l’occasion de cette rentrée sous le thème «Formation professionnelle. Autonomisation économique et gouvernance numérique». Par ailleurs, M. Merabi a fait état de nouvelles spécialités dans les domaines de l’agriculture, de la numérisation et des nouvelles technologies, tout en rappelant certaines spécialités qui figurent parmi les programmes de formation professionnelle en vue d’accompagner les projets de développement. Il a également indiqué que le secteur focalisait, à travers les offres de formation, sur les filières professionnelles prioritaires, rappelant la signature de conventions de partenariat avec plusieurs secteurs et entreprises économiques dans ce domaine. Le secteur œuvre à garantir une formation dans des spécialités en adéquation avec les exigences de l’économie nationale et conformément aux besoins des entreprises économiques quant à la main-d’œuvre qualifiée, a précisé le ministre.
Thinhinane Khouchi
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