Vecteur de l’inclusion financière: Faid optimiste quant à l’avenir du e-paiement en Algérie
Laaziz Faid, ministre des Finances, s’est dit «optimiste quant à l’avenir des paiements électroniques en Algérie, d’autant plus que la numérisation du secteur bancaire, qui s’inscrit dans un processus global de transformation digitale, constitue l’une des priorités du programme du président de la République dont l’application est rigoureusement suivie par le gouvernement». C’est ce qu’il […]
Laaziz Faid, ministre des Finances, s’est dit «optimiste quant à l’avenir des paiements électroniques en Algérie, d’autant plus que la numérisation du secteur bancaire, qui s’inscrit dans un processus global de transformation digitale, constitue l’une des priorités du programme du président de la République dont l’application est rigoureusement suivie par le gouvernement». C’est ce qu’il a déclaré hier, lors de la conférence internationale sur les systèmes de paiement électroniques en Algérie.
Par Lynda Naili
Sous le thème «Vers un avenir sans numéraire», s’est tenue hier la conférence internationale sur les systèmes de paiement électroniques en Algérie, organisée en collaboration avec le Fonds monétaire Arabe, l’Association des banques et des établissements financiers (Abef) et l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), à l’hôtel El Aurassi-Alger. A ce titre, dans son allocution prononcée à l’occasion, soulignant l’importance cruciale de la transformation digitale pour
l’économie algérienne, Laaziz Faid a estimé que «bien que des progrès considérables aient été réalisés, le chemin vers la transformation numérique complète de l’économie algérienne nécessitera une collaboration continue avec les partenaires locaux et internationaux». De ce fait, insistant sur la nécessité de moderniser le système de paiement électronique qui permettra à l’Algérie de relever les défis de l’économie moderne, il a affirmé que «la numérisation du secteur bancaire, qui s’inscrit dans un processus global de transformation digitale, constitue l’une des priorités du programme du président de la République dont l’application est rigoureusement suivie par le gouvernement».
Et pour cause, a-t-il développé, «l’Algérie est confrontée à des défis majeurs qui touchent tous les acteurs économiques de notre pays», d’où, a-t-il relevé, «le rôle essentiel des paiements électroniques dans l’accélération et l’élargissement de l’inclusion financière qui viendra notamment intégrer un plus grand nombre de citoyens et d’entreprises dans le système financier formel, réduire l’économie informelle, le blanchiment d’argent et la corruption et contre la contrefaçon de monnaie».
Au demeurant, «l’objectif, a indiqué Faid, est de garantir davantage de transparence dans les transactions économiques». Aussi, pour atteindre cet objectif, Faid a souligné les efforts déjà amorcés par «les autorités concernées qui, a-t-il dit, ont pris plusieurs mesures en vue d’accélérer la numérisation du secteur financier, dont celle ayant trait à l’introduction dans la loi monétaire, d’un cadre législatif régissant et régulant les paiements électroniques». Ce qui, a-t-il ajouté, «a favorisé la création de sociétés spécialisées dans les services de paiement, la mise en place d’un Comité national des paiements (CNP) chargé de l’élaboration du projet de la stratégie nationale de développement des moyens de paiement écrits pour le renforcement des transactions bancaires et l’inclusion financière, ainsi que le soutien aux start-up FinTech pour leur permettre d’innover et de proposer des services financiers modernes garantissant une plus grande transparence et une meilleure sécurité des transactions financières». Autant d’outils qui viendront conforter l’écosystème réglementaire numérique existant, à l’instar de l’Agence nationale de certification électronique. Des solutions qui selon le ministre des Finances, «ne sont pas uniquement des outils pour améliorer l’efficacité économique mais des leviers essentiels pour promouvoir l’inclusion financière et faciliter l’accès aux services financiers pour les couches les plus vulnérables de la population, notamment celles résidant dans les zones rurales et reculées».Enfin, Laaziz Faid, valorisant le caractère multidimensionnel de cette conférence, a encouragé les participants et les intervenants à engager leurs débats de manière à accélérer l’adoption des technologies modernes tout en assurant la sécurité et la protection des consommateurs dans ce nouveau modèle financier sans numéraire.
L. N.
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