Reprise de l'agression sioniste contre Ghaza: MSF se dit "horrifiée"

GENEVE - L'ONG Médecins sans frontières (MSF) s'est dit "horrifiée" par la reprise des bombardements de l'armée de l'occupation sioniste contre la bande de Ghaza, appelant à un rétablir "immédiatement" le cessez-le-feu et à lever le blocus sur l'enclave palestinienne. "Nous sommes horrifiés par les attaques lancées par (l'entité sioniste) contre la population de Ghaza, brisant le cessez-le-feu en place depuis près de deux mois. Des centaines de personnes ont été tuées", a déclaré Claire Magone, Directrice générale de MSF, dans un communiqué. "Conformément à la tactique qu'elles appliquent depuis octobre 2023, (l'occupation sioniste) a une nouvelle fois choisi de punir collectivement la population de Ghaza (...) en frappant avec une intensité inégalée" depuis les premières phases de l'agression. "Pendant plus de 15 mois, les habitants de Ghaza ont été tués, mutilés, affamés et déplacés sans distinction", a-t-elle déploré. Elle a souligné que "ces dernières attaques impitoyables menées par l'armée (sioniste) et les ordres d'évacuation nous font craindre qu'une nouvelle phase d'opérations militaires à Ghaza soit sur le point de commencer. Les Palestiniens de Ghaza ne pourront tout simplement pas résister, ni physiquement ni mentalement. Leurs espoirs de retrouver au moins une partie de leur vie antérieure sont en train de s'effondrer".   Dans ce contexte, "MSF demande que le cessez-le-feu soit immédiatement rétabli. (l'entité sioniste) ne doit pas reprendre sa campagne de destruction et le cauchemar de ses bombardements massifs et aveugles sur la population de Ghaza", a encore dit Mme Magone. MSF "demande également la levée du blocus et le rétablissement d'un accès illimité aux fournitures de base et à l'aide humanitaire", a-t-elle insisté, ajoutant que "les blessés et les patients nécessitant des soins médicaux urgents doivent être autorisés à se faire soigner en dehors de Gaza, à condition que leur droit à un retour en toute sécurité et dans la dignité soit garanti".

Mars 19, 2025 - 14:10
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Reprise de l'agression sioniste contre Ghaza: MSF se dit "horrifiée"

GENEVE - L'ONG Médecins sans frontières (MSF) s'est dit "horrifiée" par la reprise des bombardements de l'armée de l'occupation sioniste contre la bande de Ghaza, appelant à un rétablir "immédiatement" le cessez-le-feu et à lever le blocus sur l'enclave palestinienne.

"Nous sommes horrifiés par les attaques lancées par (l'entité sioniste) contre la population de Ghaza, brisant le cessez-le-feu en place depuis près de deux mois. Des centaines de personnes ont été tuées", a déclaré Claire Magone, Directrice générale de MSF, dans un communiqué.

"Conformément à la tactique qu'elles appliquent depuis octobre 2023, (l'occupation sioniste) a une nouvelle fois choisi de punir collectivement la population de Ghaza (...) en frappant avec une intensité inégalée" depuis les premières phases de l'agression. "Pendant plus de 15 mois, les habitants de Ghaza ont été tués, mutilés, affamés et déplacés sans distinction", a-t-elle déploré.

Elle a souligné que "ces dernières attaques impitoyables menées par l'armée (sioniste) et les ordres d'évacuation nous font craindre qu'une nouvelle phase d'opérations militaires à Ghaza soit sur le point de commencer. Les Palestiniens de Ghaza ne pourront tout simplement pas résister, ni physiquement ni mentalement. Leurs espoirs de retrouver au moins une partie de leur vie antérieure sont en train de s'effondrer".  

Dans ce contexte, "MSF demande que le cessez-le-feu soit immédiatement rétabli. (l'entité sioniste) ne doit pas reprendre sa campagne de destruction et le cauchemar de ses bombardements massifs et aveugles sur la population de Ghaza", a encore dit Mme Magone. MSF "demande également la levée du blocus et le rétablissement d'un accès illimité aux fournitures de base et à l'aide humanitaire", a-t-elle insisté, ajoutant que "les blessés et les patients nécessitant des soins médicaux urgents doivent être autorisés à se faire soigner en dehors de Gaza, à condition que leur droit à un retour en toute sécurité et dans la dignité soit garanti".