Bejaia empreinte d'une remarquable effusion culturelle depuis le début du Ramadhan

BEJAIA - La wilaya Bejaia est, depuis le début du mois de ramadhan, empreinte d'une remarquable effusion artistique variée, avec des vernissages, des pièces théâtrales et des rencontres poétiques, au grand plaisir des citoyens en quête de ce genre de manifestations culturelles. Outre les lieux dédiés à la musique par excellence, notamment la maison de la culture, le théâtre Abdelmalek Bouguermouh et la cinémathèque, des dizaines d'espaces ont fait flores, abritant chaque soir des galas et des plateaux de qualité, ouverts à tous les genres et à tous les gouts, au grand bonheur des passionnés. Durant les soirées du Ramadhan, des milliers de personnes déambulent dans les rues et les quartiers, jusqu'au petit matin, dans une atmosphère bon enfant, allant d'un endroit à l'autre, cherchant "la résonnance" adéquate pour s'en délecter. Du châabi, de l'andalou, de la chanson populaire et du Rap : tous les styles y sont diffusés aux quatre coins de la ville, dont certains ont pris une polarité exceptionnelle, à l'instar de "L'esplanade du 5 juillet", située en plein centre-ville ou celle de "Sidi-Soufi", dans l'ancienne ville, un espace mythique chargé d'histoire, qui accueille en permanence de larges auditoires, composés pour l'essentiel des passionnés et de connaisseurs. Alors que l'esplanade du 5 juillet fait la part belle à la chanson populaire dans ses diverses déclinaisons, Sidi Soufi, en revanche, s'est spécialisée dans le genre "Chaâbi", attirant quasiment tous les puristes de la "Qaâda" Bejaoui. Le quartier est traditionnellement réputé pour cette inclinaison envers la musique classique. D'autres quartiers, à l'instar d'Ihadadene, à la périphérie ouest, Ighil El Bordj, au nord, El-Qods ou encore les lieux de rencontres privés, foisonnant, dégagent la même truculence et la même ferveur, distrayant de leurs coté tous leurs riverains. Et loin s'en faut, la ville de Bejaia n'en détient pas aussi la palme ou le monopole de cette effusion. Akbou, 2e plus grand centre urbain de la wilaya, Ait R'Zine, Tazmalt, Ighil Ali, Amizour, Seddouk, Kherrata, Aokas et d'autres ne sont pas en reste et vivent la même ferveur, célébrant la musique dans tous ses états.

Mars 17, 2025 - 18:47
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Bejaia empreinte d'une remarquable effusion culturelle depuis le début du Ramadhan
Bejaia empreinte d'une remarquable effusion culturelle depuis le début du Ramadhan

BEJAIA - La wilaya Bejaia est, depuis le début du mois de ramadhan, empreinte d'une remarquable effusion artistique variée, avec des vernissages, des pièces théâtrales et des rencontres poétiques, au grand plaisir des citoyens en quête de ce genre de manifestations culturelles.

Outre les lieux dédiés à la musique par excellence, notamment la maison de la culture, le théâtre Abdelmalek Bouguermouh et la cinémathèque, des dizaines d'espaces ont fait flores, abritant chaque soir des galas et des plateaux de qualité, ouverts à tous les genres et à tous les gouts, au grand bonheur des passionnés.

Durant les soirées du Ramadhan, des milliers de personnes déambulent dans les rues et les quartiers, jusqu'au petit matin, dans une atmosphère bon enfant, allant d'un endroit à l'autre, cherchant "la résonnance" adéquate pour s'en délecter.

Du châabi, de l'andalou, de la chanson populaire et du Rap : tous les styles y sont diffusés aux quatre coins de la ville, dont certains ont pris une polarité exceptionnelle, à l'instar de "L'esplanade du 5 juillet", située en plein centre-ville ou celle de "Sidi-Soufi", dans l'ancienne ville, un espace mythique chargé d'histoire, qui accueille en permanence de larges auditoires, composés pour l'essentiel des passionnés et de connaisseurs.

Alors que l'esplanade du 5 juillet fait la part belle à la chanson populaire dans ses diverses déclinaisons, Sidi Soufi, en revanche, s'est spécialisée dans le genre "Chaâbi", attirant quasiment tous les puristes de la "Qaâda" Bejaoui. Le quartier est traditionnellement réputé pour cette inclinaison envers la musique classique.

D'autres quartiers, à l'instar d'Ihadadene, à la périphérie ouest, Ighil El Bordj, au nord, El-Qods ou encore les lieux de rencontres privés, foisonnant, dégagent la même truculence et la même ferveur, distrayant de leurs coté tous leurs riverains.

Et loin s'en faut, la ville de Bejaia n'en détient pas aussi la palme ou le monopole de cette effusion. Akbou, 2e plus grand centre urbain de la wilaya, Ait R'Zine, Tazmalt, Ighil Ali, Amizour, Seddouk, Kherrata, Aokas et d'autres ne sont pas en reste et vivent la même ferveur, célébrant la musique dans tous ses états.