Retour des déplacés à Ghaza / Hamas : une victoire contre les plans d’«occupation» de ce territoire

Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a salué le retour, hier, de déplacés palestiniens dans le nord de la bande de Ghaza, y voyant une «victoire» contre les plans sionistes d’«occupation» de ce territoire. Par Nayla Gh. Dès 07h00 (05h00 GMT), une marée humaine de déplacés, bloqués depuis des mois dans le sud de la […]

Jan 28, 2025 - 00:03
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Retour des déplacés à Ghaza / Hamas : une victoire contre les plans d’«occupation» de ce territoire

Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a salué le retour, hier, de déplacés palestiniens dans le nord de la bande de Ghaza, y voyant une «victoire» contre les plans sionistes d’«occupation» de ce territoire.

Par Nayla Gh.

Dès 07h00 (05h00 GMT), une marée humaine de déplacés, bloqués depuis des mois dans le sud de la bande de Ghaza, était en train de transiter à pied vers chez eux par la route côtière au niveau de Nousseirat, dans le cadre d’un cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier dans l’enclave palestinienne, après plus de 15 mois d’agression sioniste génocidaire.
Ce retour est une «victoire» contre «les plans d’occupation» de Ghaza et de «déplacement» forcé des Palestiniens, s’est félicité le Hamas hier, dans un communiqué.
«Le retour des déplacés est une victoire pour notre peuple et signe l’échec et la défaite des plans d’occupation et de déplacement», a-t-il ajouté.
«Ce retour est une réponse à tous ceux qui rêvent de déplacer notre peuple», a de son côté affirmé le Jihad islamique.

Cessez-le-feu à
Ghaza : les Palestiniens commencent à retourner dans le nord de l’enclave
Des milliers de Palestiniens ont commencé hier matin à regagner le nord de la bande de Ghaza, dans le cadre du cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, après près de 16 mois
d’agression sioniste génocidaire.
Selon des médias, dès 7 h, heure locale (05 h GMT), des milliers de personnes ont emprunté à pied la route côtière Al-Rashid en direction du nord de Ghaza.
Des activistes palestiniens sur les réseaux sociaux ont partagé des vidéos montrant des habitants chantant et célébrant leur retour.
Le bureau des médias de Ghaza avait auparavant indiqué que les déplacements vers le nord de Ghaza étaient autorisés à pied, mais pas en voiture, par la route côtière, à partir de 7 h.
Il a également précisé que les habitants pouvaient se déplacer en voiture depuis le centre et le sud de Ghaza vers le nord via la rue Salaheddin, à l’est de Ghaza, à partir de 9 h.
Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza, après près de 16 mois d’agression sioniste dévastatrice ayant fait plus de 47 000 martyrs palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, tandis que la majeure partie de l’enclave est en ruines, avec des centaines de milliers de personnes sans abri et dépendantes de l’aide extérieure pour survivre.

Le Parlement arabe rejette les tentatives de déplacement des Palestiniens de la bande de Ghaza
Le Parlement arabe a rejeté les tentatives de déplacement des palestiniens de la bande de Ghaza, qualifiant cela de «crime» au regard du droit humanitaire international.
«Ces appels constituent une violation flagrante des résolutions de la légalité internationale et des droits légitimes du peuple palestinien», a déclaré dimanche dans un communiqué le président du Parlement arabe, Mohammed bin Ahmed Al Yamahi.
«Le déplacement forcé est un crime au regard du droit humanitaire international», a-t-il ajouté, appelant la communauté internationale à «rejeter clairement et explicitement de telles initiatives».
Al Yamahi a réaffirmé «le soutien total du Parlement arabe au peuple palestinien jusqu’à ce qu’il obtienne ses droits inaliénables, notamment son droit au retour, à l’autodétermination et à la création d’un Etat indépendant avec Al Qods-Est comme capitale».

Palestine occupée : arrestations massives dans la ville de Beit Ummar, au nord d’El-Khalil
Les forces sionistes ont lancé hier une campagne d’arrestations massive dans la ville de Beit Ummar, au nord d’El-Khalil, dans le sud de la Cisjordanie occupée, rapportent des médias citant des sources locales.
Ces sources ont indiqué que les forces d’occupation «ont pris d’assaut plusieurs quartiers de la ville, Baaran, Bayada, Mantara, Al-Batin et Al-Madabe, où elles ont attaqué les maisons de plusieurs habitants et les ont agressés».
A Beit Ummar, les forces d’occupation ont procédé à l’arrestation d’au moins 16 personnes, selon les sources.
Et d’ajouter : «Les forces d’occupation ont pris d’assaut le village de Marda, au nord de Salfit, tirant des bombes sonores, perquisitionné un certain nombre de maisons et arrêté 5 citoyens palestiniens».
L’occupation sioniste continue de fermer les deux entrées principales du village, empêchant les citoyens d’entrer ou d’en sortir, poursuivant quiconque tente de sortir, selon les mêmes sources.
Marda est soumise à des violations répétées de la part des forces armées sionistes, notamment la fermeture de ses entrées principales et secondaires, perpétrant des raids et des perquisitions aux domiciles des citoyens.

Suisse : l’ONG Euro-Med Human Rights Monitor condamne «fermement» l’arrestation du journaliste palestinien Ali Abu Nimah
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme (Euro-Med Human Rights Monitor) a condamné «fermement» l’arrestation, samedi à Zurich, par les autorités suisses, du journaliste et directeur exécutif du site d’information «Electronic Intifada», Ali Abu Nimah, avant sa participation à un événement de solidarité avec la Palestine.
«Son arrestation est une évolution inquiétante et dangereuse qui reflète une tendance croissante des gouvernements occidentaux à censurer la liberté d’expression et à cibler les journalistes et les militants qui communiquent sur les souffrances des victimes et défendent les droits des Palestiniens», a-t-il déploré dans un communiqué.
Selon cet Observatoire, après des heures d’interrogatoire à l’aéroport de Zurich, Abu Nimah a été placé en garde à vue, empêchant ainsi sa tournée de conférences sur l’occupation sioniste et la persécution des Palestiniens.
«Cette arrestation arbitraire donne la terrible impression que manifester pacifiquement sa solidarité avec les victimes de l’occupation (sioniste) est désormais illégal», a-t-il ajouté.
Jugeant les mesures prises par les autorités suisses «extrêmement préoccupantes», l’ONG estime que celles-ci «témoignent d’un manque de respect des droits de l’homme sans précédent, en particulier dans un pays qui est depuis longtemps réputé pour son attachement aux principes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales».
Pour cette organisation, le fait de cibler des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme est «révélateur d’un déclin significatif de l’engagement des gouvernements européens à défendre les droits de l’homme et la liberté d’expression».
«Cette arrestation s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne de harcèlement et d’arrestations similaires dans d’autres pays européens, ce qui démontre l’ampleur croissante de la répression et des restrictions imposées aux défenseurs des droits des Palestiniens», a-t-elle affirmé, appelant les autorités suisses à libérer «immédiatement et sans conditions» Ali Abu Nimah et «garantir le respect de ses droits légaux et humains».
L’Observatoire conclut son communiqué en exhortant toutes les organisations internationales, les institutions et les syndicats de journalistes à «exprimer leur ferme opposition à ces abus persistants et chercher à protéger les droits des journalistes et des militants, en particulier ceux qui appartiennent à des groupes de moindre notoriété».
N. Gh.