Risque de crue d’Oued Boukhemira : Une digue fluviale pour protéger l’aéroport d’Annaba
Afin d’anticiper et de limiter les risques d’inondation à l’aéroport international Rabah Bitat d’Annaba, un projet de création d’une digue fluviale a été mis sur pied au canal d’oued Boukhemira. Ce projet est réalisé par la direction des ressources halieutiques, l’entreprise publique de réalisation des Grands Travaux Hydrauliques (GTH) et l’entreprise « Hydroaménagement ». Le canal d’Oued […] The post Risque de crue d’Oued Boukhemira : Une digue fluviale pour protéger l’aéroport d’Annaba first appeared on L'Est Républicain.

Afin d’anticiper et de limiter les risques d’inondation à l’aéroport international Rabah Bitat d’Annaba, un projet de création d’une digue fluviale a été mis sur pied au canal d’oued Boukhemira. Ce projet est réalisé par la direction des ressources halieutiques, l’entreprise publique de réalisation des Grands Travaux Hydrauliques (GTH) et l’entreprise « Hydroaménagement ». Le canal d’Oued Boukhemira est situé à l’est de l’aéroport et délimite presque la fin des deux pistes d’atterrissage avant de déboucher sur la mer. L’aéroport y est exposé sur une distance de près de trois kilomètres. En cas de montée des eaux ou d’inondation, le trafic aérien risque d’être impacté avec des annulations de vols éventuelles, voire des dégâts aux structures de l’aéroport, d’où la nécessité de parer au problème du canal en installant des digues fluviales. Dans ce contexte, le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, a visité les lieux du projet avant-hier, lundi 17 mars, pour en constater l’évolution et accélérer le rythme des travaux en cours de réalisation. Cette visite intervient notamment en lien avec le projet du deuxième parking d’avions de l’aéroport qui risque d’être exposé aux risques d’inondations. Mais ce n’est pas tout. Depuis la conférence de Sendai au Japon en 2015, l’Algérie a adopté des plans d’action proactifs et préventifs, notamment face aux bouleversements climatiques qui ne connaissent ni frontières, ni Produit Intérieur Brut (PIB), d’où le programme Gestion des risques climatiques et de catastrophes en Algérie. Cela implique d’adopter des mesures préventives pour anticiper les problèmes à venir. Dans le cas présent, il est question de prévenir les inondations par l’installation de digues fluviales, mais aussi de mettre en place un système qui facilitera la création de digues face à la montée du niveau de la mer. Ce phénomène n’arrivera pas avant des décennies… espérons-le. Dans l’intervalle, la wilaya d’Annaba est sur le pied d’œuvre pour prévenir les catastrophes, et ce, afin de mieux gérer les situations de crise dans des conditions optimales.
Soufiane Sadouki
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