Sénatoriales : Le FLN et le RND sur le qui-vive

Les élections sénatoriales algériennes de 2025 auront lieu le 9 mars prochain. Il s’agit de renouveler, au scrutin indirect et par nomination, la moitié des membres du Conseil de la nation. Le collège électoral est constitué uniquement d’élus d’APC et d’APW, alors qu’une partie concerne également le tiers présidentiel, dont les membres seront nommés par […] The post Sénatoriales : Le FLN et le RND sur le qui-vive appeared first on Le Jeune Indépendant.

Jan 29, 2025 - 00:32
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Sénatoriales : Le FLN et le RND sur le qui-vive

Les élections sénatoriales algériennes de 2025 auront lieu le 9 mars prochain. Il s’agit de renouveler, au scrutin indirect et par nomination, la moitié des membres du Conseil de la nation. Le collège électoral est constitué uniquement d’élus d’APC et d’APW, alors qu’une partie concerne également le tiers présidentiel, dont les membres seront nommés par le chef de l’Etat.

Ce scrutin est considéré comme très important, voire crucial, par les partis politiques, notamment les deux formations qui détiennent le plus grand nombre de sièges, le Front de libération nationale et le Rassemblement national démocratique.

Ainsi, selon nos informations, sur les 54 sièges occupés par le FLN, 29 seront concernés par le vote, alors qu’au RND, ils ne sont que onze sièges à être mis en jeu sur les 22 qu’il détient actuellement à l’issue des dernières élections de 2022.

Les huit autres sièges concernés par le renouvellement sont répartis comme suit : quatre détenus par des indépendants, deux par le Front des forces socialistes et deux autres par le Front El-Moustakbel.

S’agissant du tiers présidentiel, ils seront 24 au total à être concernés par ce renouvellement selon la législation.

Le mouvement El-Bina avec ses quatre sénateurs et le MSP avec un seul ne sont pas concernés par ses élections, mais voudraient bien augmenter le nombre de leurs sièges, par rapport aux résultats acquis en 2022.

Cependant, ce sont surtout le FLN et le RND qui possèdent de grandes chances de remporter le maximum de sièges à l’issue de ces élections. Leur atout est de taille : les deux partis ont le plus grand nombre d’élus dans les 58 wilayas du pays. Il sera difficile pour les autres candidats d’arracher des sièges, à moins de réussir par de subtiles alliances politiques ou de profiter des divisions organiques au sein du FLN et du RND pour arracher le maximum de voix.

C’est pourquoi ces deux formations font tout pour réussir le pari des sénatoriales afin d’éviter des échecs et garder leur suprématie au sein de la Chambre haute du Parlement. La mobilisation de leurs élus est générale, ainsi que les préparatifs dans leurs permanences de wilaya.

Au FLN, le bureau politique a tenu, ce lundi, une réunion consacrée à la définition des procédures relatives aux élections. L’importance du succès de cette opération est soulignée par le parti.

Cette réunion, présidée par le secrétaire général (SG) du parti, Abdelkrim Benmbarek, a porté sur « l’évaluation des résultats de l’opération de restructuration, en sus de la définition des procédures relatives au renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation ainsi que de la désignation des superviseurs chargés du suivi de l’opération au niveau des wilayas », lit-on dans un communiqué diffusé par le parti.

Dans le même contexte, le bureau politique a arrêté la liste des superviseurs des wilayas chargés de suivre cette opération, à raison de deux superviseurs par wilaya.

Le bureau politique du FLN a rappelé l’importance de ces sénatoriales, soulignant « la nécessité de mobiliser tous les cadres et instances du parti pour assurer son succès ».

Même préoccupation chez le RND. Ce dernier a récemment instruit ses structures et ses bureaux régionaux de finaliser la liste des candidats, qui sera présentée aujourd’hui à la direction pour approbation.  

Le parti a expliqué, dans une instruction n° 2025/01 relative à la préparation de ce scrutin, que le choix d’un candidat peut se faire soit par consensus, dans le cas où il y a accord sur un candidat – ce qui est la procédure idéale et privilégiée -, soit en organisant des élections primaires internes s’il existe deux ou plusieurs candidatures.

A ce propos, dernièrement ont eu lieu des réunions regroupant tous les élus pour trancher sur des candidats. Il s’agit également de renouveler l’engagement des élus APC et APW, ainsi que de soutenir et de voter pour le candidat du parti. Il est recommandé en même temps de chercher à mobiliser des voix supplémentaires parmi les élus de petits partis ou parmi les indépendants, et ce afin de maximaliser les chances.

Pour rappel, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a lancé, jeudi dernier, l’opération de retrait des formulaires de déclaration de candidature. Elle se poursuivra tous les jours de la semaine jusqu’au 16 février prochain, date limite de dépôt des dossiers. La validité des candidatures est statuée par l’ANIE, par chaque délégation de wilaya.

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