Traversée de la Chine : A la découverte de l’Empire du Milieu
Epicentre de la technologie, villes modernes et connectées où cohabitent de multiples minorités en harmonie dans un pays à fort potentiel touristique. C’est à cela que ressemble la Chine d’aujourd’hui qui veut s’ouvrir au monde. Dix jours ont suffi pour découvrir une partie de l’Empire du Milieu et vivre une expérience unique dans des villes […] The post Traversée de la Chine : A la découverte de l’Empire du Milieu appeared first on Le Jeune Indépendant.
Epicentre de la technologie, villes modernes et connectées où cohabitent de multiples minorités en harmonie dans un pays à fort potentiel touristique. C’est à cela que ressemble la Chine d’aujourd’hui qui veut s’ouvrir au monde. Dix jours ont suffi pour découvrir une partie de l’Empire du Milieu et vivre une expérience unique dans des villes futuristes.
Partir à la découverte ou la redécouverte de ce pays lointain a été l’expérience faite par une délégation algérienne qui a sillonné, en dix jours, une partie de ce pays continent situé à l’autre bout du monde. Après 11 heures de vol Alger-Pékin, la Chine a accueilli ses hôtes à bras ouverts et leur a promis un agréable séjour. Promesse tenue, de l’avis de tous les participants. La première halte fut à Urumiqi, capitale de la région autonome Xinjiang.
En plus du fort potentiel économique et son emplacement géographique stratégique qui fait de la ville le centre des transports entre la Chine et l’Asie centrale, cette province dispose d’un fort potentiel touristique. Des montages, des lacs, des massifs forestiers… Le décor est planté. Le chemin montagneux qui mène jusqu’au lac donne un avant-goût de la splendeur de l’endroit. The Heavenly Lake ou le lac paradisiaque, entouré de montagnes enneigées même en plein juillet et de forêts de conifères, laisse ses hôtes, nombreux, sans voix devant la beauté et la splendeur qu’il dégage. Le lac porte bien son nom : paradisiaque. Un tour en bateau offre un moment inouï de paisibilité.
Le temps semble s’arrêter comme pour dire « profitez de ce moment inoubliable » qu’offre cet endroit surplombé par de multiples temples qui attirent les foules. Pour finir la journée dans la bonne humeur, une virée au grand bazar international de Xinjiang s’impose.
Grand bazar du monde par sa taille, il incarne les caractéristiques ethniques et les cultures régionales. Il dispose entre autres d’une tour d’observation de 80 mètres, d’une mosquée ouverte et d’un théâtre d’Opéra. L’on peut aussi assister à des spectacles de rue dans son esplanade qui attirent des visiteurs et touristes découvrant la richesse culturelle de la région, incarnées dans les prestations (danses, chants et tenues représentant différentes minorités) de ces jeunes hommes et femmes.
Mettre pied sur une merveille du monde
Et c’est aussi à Guizhou au sud-ouest de la Chine qu’on peut découvrir l’autre facette touristique de la Chine. Cette province, avec comme capitale Guiyang avec ses multiples ponts, dispose de sites naturels uniques. 17 minorités vivent dans cette province montagneuse. A chaque minorité sa particularité et sa culture. Chose qu’on a pu découvrir et apprécié lors d’un spectacle « villages de culture folklorique chinoise » qu’a abrité une salle de spectacle d’un parc à Shenzen. Un voyage dans différentes provinces chinoises a été assuré le temps d’une heure.
La visite en Chine ne peut être complète sans un « pèlerinage » à la grande muraille avec ces milliers de kilomètres construits pierre par pierre. Personne ne fait un passage à Pékin sans escalader une partie de cette merveille du monde. Une queue d’au moins une heure pour prend le téléphérique qui mène jusqu’à cette merveille du monde ne dissuade pas les nombreux visiteurs qui immortalisent cette ascension ! Tian’anmen est l’autre Place emblématique qu’on ne risque pas de « zapper » pour marquer son passage à Pékin. « Place de la porte de la Paix céleste », elle est située au centre de Pékin et a vu de nombreux évènements dans l’histoire chinoise. Elle s’appelle ainsi car elle se trouve immédiatement au sud de la porte de la Paix céleste qui commandait l’entrée sud de la cité impériale. Elle accueille des milliers de visiteurs en même temps compte tenu de l’immensité de la place, considérée comme la quatrième plus grande place au monde.
Le vivre ensemble
La chose qui interpelle aussi c’est surtout la communion dont laquelle vivent les minorités en République de Chine. C’est une particularité de ce pays où la société et les « sages » jouent un rôle important. L’exemple en est la maison de la « community » où a été exposée une pratique de règlement de conflits à l’amiable. Une méthode connue aussi dans la société algérienne. Au niveau de cet espace qui offre tant d’autres services notamment pour les enfants et les personnes âgées, six personnes choisies par le peuple sont à l’écoute des habitants et jouent surtout le rôle d’intermédiaires. Les conflits entre voisins ou familles trouvent souvent des solutions au sein de ce comité de sages. C’est aussi une tribune pour exprimer des propositions afin d’améliorer le cadre de vie. D’autres services sont également proposés au niveau de cet espace de communion qui dispose également d’une bibliothèque. Des services en ligne sont aussi assurés pour des personnes ne pouvant pas s’y rendre sur place. En plus du maillage des cultures, ce sont les religions qui cohabitent en Chine.
L’exemple en est la présence de l’Islam parmi d’autres religions. A Yanghang mosquée à Urumiqi, les musulmans pratiquent leur religion en toute sérénité. Cette mosquée qui n’était qu’une salle de prière est devenue une grande mosquée. La liberté du culte est garantie en Chine, a affirmé l’Imam qui a indiqué que la mosquée peut contenir 2000 personnes.
Les musulmans des régions avoisinantes qui comptent des minorités musulmanes viennent aussi à ce lieu de culte qui offre toutes les conditions pour garantir le confort des fidèles. Si le coran est disponible avec les différentes langues des minorités, sa récitation et le prêche du vendredi se font en langue arabe alors que « Eddars » se fait en chinois, selon l’Imam qui dit que leur formation est assurée au niveau de huit instituts islamiques.
Dans cette province, le visiteur ne peut pas ignorer une « période noire » qu’a vécu la région qui a fait face à un épisode de terrorisme. Aujourd’hui, la population se réjoui de dire que le pays a réussi à vaincre le terrorisme et l’extrémisme qu’a subi notamment cette région des années durant. Au Centre international de congrès et d’expositions du Xinjiang, où est abrité le centre de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, une chronologie de cette période est retracée dans le détail le plus près, une manière de dire que le pays se souvient encore de cette tragédie. Des images, vidéos et différents « matériels de guerre » sont exposés.
Le Xinjiang est un champ de bataille clé dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme en Chine. Selon les explications données sur place, les extrémistes ont utilisé trompeusement l’identité ethnique et religieuse afin d’inciter les gens ordinaires à se joindre à des activités violentes et terroristes. Choses vaine, car une lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, qui s’est accomplie conformément à la loi, a-t-on souligné, a été menée pour combattre le terrorisme et l’extrémisme et ainsi retrouver l’unité ethnique.
Construire le rêve avec BYD
La Chine d’aujourd’hui c’est aussi des villes connectées, futuristes, et de gratte-ciel à perte de vue. Abritant des géants de la technologie, tel que Huawei, le pays peut être considéré comme l’épicentre des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Le secteur de l’automobile a quant à lui enregistré des développements impressionnants. Des marques chinoises concurrence désormais de grands constructeurs mondiaux. L’exemple en est le leader de l’industrie automobile BYD (Build Your Dreams) qui fait de l’innovation technologique son ADN.
Fondée à Shenzhen en 1995, spécialisée dans la fabrication des batteries rechargeables, BYD entre dans l’industrie automobile en 2003 et dans la nouvelle industrie des autobus et autocars en 2009 pour produire une année après l’autobus électrique. D’année en année, BYD enchaîne les innovations et les réussites et gagne surtout des parts de marché. Ses ventes totales ont atteint en 2023 trois millions de véhicules thermiques et électriques.
Le constructeur a réussi à se hisser en tête des ventes de voitures électriques devançant Tesla. L’empreinte de BYD est aussi dans le développement des moyens de transport. Le constructeur veut en effet combattre la pollution et les embouteillages et compléter les transports publics. SkyRaïl (Train surélevé) et SkyShuttle (Transporteur de personnes automatisé à la pointe de la technologie) ont été créés dans ce sens par BYD qui dit profiter de ses innovations technologiques pour créer une vie meilleure.
L’innovation est aussi du côté de PIX Moving qui ambitionne de reconstruire la ville avec la mobilité autonome. Depuis 2017, PIX Moving développe et produit la plateforme de châssis intelligent Ultra-Skateboard, sur la base de laquelle une large gamme de différentes tailles de plateformes intelligentes et de robots-véhicules a été créée. Pionnier des véhicules de troisième génération, l’entreprise a développé une voiture électrique adaptée aux déplacements en ville, avec une autonomie de 100 kilomètres. Un grand intérêt est exprimé par plusieurs pays à cette voiture déjà exportée vers plusieurs pays. Cette grande demande pousse l’entreprise à augmenter les capacités de production les années à venir.
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