Un organisme africain appelle à enquêter sur les violations marocaines au Sahara occidental

La représentante du Centre pour les droits de l’homme de l’Université de Pretoria, l’avocate sud-africaine Chanelle Van Der Linde, a appelé la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) à une enquête sur les violations des droits de l’Homme commises par l’occupant marocain au Sahara occidental. Les propos de l’avocate tenus dimanche […]

Mai 5, 2025 - 16:14
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Un organisme africain appelle à enquêter sur les violations marocaines au Sahara occidental

La représentante du Centre pour les droits de l’homme de l’Université de Pretoria, l’avocate sud-africaine Chanelle Van Der Linde, a appelé la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) à une enquête sur les violations des droits de l’Homme commises par l’occupant marocain au Sahara occidental.
Les propos de l’avocate tenus dimanche lors de la 83ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, font suite au rapport du Rapporteur spécial de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples sur la liberté d’expression et l’accès à l’information.
La défenseure sud-africaine des droits de l’homme a exprimé son plein soutien à l’appel de la République sahraouie, lancé lors de la même session, demandant à la Commission africaine d' »intervenir pour mettre un terme à la détérioration croissante de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental occupé », par le Maroc depuis 1975.
Le Centre pour les droits de l’homme de l’Université de Pretoria a appelé la CADHP à « intervenir dans cette situation qui s’aggrave, notamment en reprenant la mission d’enquête qui est entravée par les forces de l’occupation marocaines depuis 2013 ».
La République arabe sahraouie démocratique (RASD) participe à la 83ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, représentée par l’Ambassadeur Malainin Lakhal, représentant permanent adjoint de la RASD auprès de l’Ethiopie et de l’Union africaine (UA).
La session s’est ouverte vendredi dernier à Banjul, capitale de la Gambie, et se poursuivra en séance publique jusqu’au 22 mai.