Agression sioniste: l'Iran continue d'exercer son droit à la légitime défense

ALGER - L'Iran continue d'exercer son droit à la légitime défense en lançant vendredi de nouvelles salves de missiles, en représailles à l'agression menée par l'entité sioniste sur son territoire, appelant l'agresseur à une cessation "inconditionnelle" de ses attaques sous peine d'"une réponse plus sévère". Au huitième jour de l'agression sioniste, les forces armées iraniennes ont mené la 16e vague de frappes de missiles en riposte à l'agresseur sioniste, détruisant plusieurs cibles, selon plusieurs médias. Cette nouvelle série d'attaques s'inscrit dans le cadre de l'opération « Promesse honnête 3 », lancée en réponse aux agressions sionistes déclenchées le 13 juin contre le sol iranien visant notamment les installations nucléaires pacifiques du pays. Téhéran a affirmé à plusieurs reprises, agir en état de légitime défense. Dans une nouvelle intervention sur la situation, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a appelé à "une cessation inconditionnelle" de l'agression sioniste contre l'Iran. "Nous avons toujours recherché la paix et le calme, mais la seule façon de mettre fin à la guerre imposée dans les conditions actuelles est la cessation inconditionnelle de l'agression de l'ennemi et des garanties de la fin définitive de l'aventurisme des terroristes sionistes", a-t-il écrit dans un message sur les réseaux sociaux. Le président iranien a de nouveau averti que "si l'agression sioniste n'est pas stoppée, l'Iran donnera des réponses plus sévères qui feront regretter à l'agresseur d'avoir attaqué le pays". Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a pour sa part, exclu toute négociation sur les capacités de missiles ou de défense du pays, soulignant que les discussions de vendredi avec les Européens à Genève porteront uniquement sur les questions nucléaire et régionale. Cité vendredi par des médias iraniens, Araghchi a déclaré que "l'Iran n'engagera aucune discussion avec qui que ce soit au sujet de sa puissance balistique". Décrivant les capacités de missiles de l'Iran comme "un facteur défensif exceptionnel", il a déclaré: "Nos missiles sont destinés à défendre le pays et à créer un effet dissuasif" avant de réaffirmer que l'Iran "exerce sa légitime défense et cette défense ne cessera en aucun cas". Dans le même contexte, Abbas Araghchi a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à appliquer sa propre résolution 487 et à sauvegarder le régime mondial de non-prolifération suite à l'agression militaire sioniste et au bombardement jeudi du réacteur à eau lourde iranien à Arak. "Le réacteur à eau lourde d'Arak, une installation sous garanties complètes de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) et en construction en stricte conformité avec les spécifications techniques convenues dans le Plan d'action global commun (JCPOA) pour éliminer tout risque de prolifération, a été bombardé (jeudi) en plein jour", a déclaré Araghchi dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux. "Alors que le Conseil de sécurité se réunit aujourd'hui, il est impératif qu'il maintienne et applique sa propre résolution 487, adoptée à l'unanimité en réponse à l'attaque (sioniste) en 1981 contre l'installation nucléaire irakienne", a-t-il souligné. Il a tenu à rappeler aussi que "le texte de cette résolution est sans ambiguïté: toute attaque militaire contre des installations nucléaires constitue une atteinte à l'ensemble du régime de garanties de l'AIEA et, en définitive, au TNP (Traité sur la non-prolifération nucléaire)...". Dans le même sillage, le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a appelé l'AIEA à mettre immédiatement fin à son "inaction" et à condamner les attaques sionistes contre les installations nucléaires "pacifiques" de l'Iran.   Par ailleurs, l'agression sioniste sur l'Iran continue de susciter de vives réactions internationales. A cet effet, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit, de nouveau ce vendredi à New York à 14h00 GMT, pour examiner les développements de la situation au Moyen-Orient à la lumière des attaques sionistes. Et ce vendredi également à Genève en Suisse, les ministres des Affaires étrangères de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni rencontreront leur homologue iranien, Abbas Araghchi, selon des sources diplomatiques. La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas doit également participer à cette réunion.

Juin 20, 2025 - 19:23
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Agression sioniste: l'Iran continue d'exercer son droit à la légitime défense
Agression sioniste: l'Iran continue d'exercer son droit à la légitime défense

ALGER - L'Iran continue d'exercer son droit à la légitime défense en lançant vendredi de nouvelles salves de missiles, en représailles à l'agression menée par l'entité sioniste sur son territoire, appelant l'agresseur à une cessation "inconditionnelle" de ses attaques sous peine d'"une réponse plus sévère".

Au huitième jour de l'agression sioniste, les forces armées iraniennes ont mené la 16e vague de frappes de missiles en riposte à l'agresseur sioniste, détruisant plusieurs cibles, selon plusieurs médias.

Cette nouvelle série d'attaques s'inscrit dans le cadre de l'opération « Promesse honnête 3 », lancée en réponse aux agressions sionistes déclenchées le 13 juin contre le sol iranien visant notamment les installations nucléaires pacifiques du pays.

Téhéran a affirmé à plusieurs reprises, agir en état de légitime défense. Dans une nouvelle intervention sur la situation, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a appelé à "une cessation inconditionnelle" de l'agression sioniste contre l'Iran.

"Nous avons toujours recherché la paix et le calme, mais la seule façon de mettre fin à la guerre imposée dans les conditions actuelles est la cessation inconditionnelle de l'agression de l'ennemi et des garanties de la fin définitive de l'aventurisme des terroristes sionistes", a-t-il écrit dans un message sur les réseaux sociaux.

Le président iranien a de nouveau averti que "si l'agression sioniste n'est pas stoppée, l'Iran donnera des réponses plus sévères qui feront regretter à l'agresseur d'avoir attaqué le pays".

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a pour sa part, exclu toute négociation sur les capacités de missiles ou de défense du pays, soulignant que les discussions de vendredi avec les Européens à Genève porteront uniquement sur les questions nucléaire et régionale.

Cité vendredi par des médias iraniens, Araghchi a déclaré que "l'Iran n'engagera aucune discussion avec qui que ce soit au sujet de sa puissance balistique".

Décrivant les capacités de missiles de l'Iran comme "un facteur défensif exceptionnel", il a déclaré: "Nos missiles sont destinés à défendre le pays et à créer un effet dissuasif" avant de réaffirmer que l'Iran "exerce sa légitime défense et cette défense ne cessera en aucun cas".

Dans le même contexte, Abbas Araghchi a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à appliquer sa propre résolution 487 et à sauvegarder le régime mondial de non-prolifération suite à l'agression militaire sioniste et au bombardement jeudi du réacteur à eau lourde iranien à Arak.

"Le réacteur à eau lourde d'Arak, une installation sous garanties complètes de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) et en construction en stricte conformité avec les spécifications techniques convenues dans le Plan d'action global commun (JCPOA) pour éliminer tout risque de prolifération, a été bombardé (jeudi) en plein jour", a déclaré Araghchi dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux.

"Alors que le Conseil de sécurité se réunit aujourd'hui, il est impératif qu'il maintienne et applique sa propre résolution 487, adoptée à l'unanimité en réponse à l'attaque (sioniste) en 1981 contre l'installation nucléaire irakienne", a-t-il souligné.

Il a tenu à rappeler aussi que "le texte de cette résolution est sans ambiguïté: toute attaque militaire contre des installations nucléaires constitue une atteinte à l'ensemble du régime de garanties de l'AIEA et, en définitive, au TNP (Traité sur la non-prolifération nucléaire)...".

Dans le même sillage, le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a appelé l'AIEA à mettre immédiatement fin à son "inaction" et à condamner les attaques sionistes contre les installations nucléaires "pacifiques" de l'Iran.  

Par ailleurs, l'agression sioniste sur l'Iran continue de susciter de vives réactions internationales. A cet effet, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit, de nouveau ce vendredi à New York à 14h00 GMT, pour examiner les développements de la situation au Moyen-Orient à la lumière des attaques sionistes.

Et ce vendredi également à Genève en Suisse, les ministres des Affaires étrangères de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni rencontreront leur homologue iranien, Abbas Araghchi, selon des sources diplomatiques. La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas doit également participer à cette réunion.