Conseil de la nation: adoption à l'unanimité du texte de loi de règlement budgétaire de l'exercice 2022

ALGER - Les membres du Conseil de la nation ont adopté à l'unanimité, jeudi, le texte de loi de règlement budgétaire de l'exercice 2022, lors d'une séance plénière présidée par M. Azouz Nasri, président du Conseil. Le texte a été adopté en présence du ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, et de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou. Le texte présente les résultats de l'exécution de la loi de finances, faisant état de recettes réalisées en 2022 à hauteur de 7.244 milliards DA, tandis que les dépenses budgétaires exécutées ont atteint 10.494 milliards DA. S'agissant des dépenses, qui ont enregistré une baisse de 1.116 milliards DA par rapport aux prévisions de la loi de finances complémentaire pour 2022, elles se répartissent entre 7.443 milliards DA pour les dépenses de fonctionnement et 3.050 milliards DA pour les dépenses d'équipement, avec un taux de consommation estimé à 90,4%. Quant aux comptes d'affectation spéciale du Trésor, ils ont affiché, à la fin de l'exercice 2022, un solde positif de 2.169 milliards DA, contre 477 milliards DA à la fin de l'année 2021. Le projet de loi de règlement budgétaire constitue un outil essentiel pour vérifier la conformité entre les prévisions des lois de finances et les résultats réels, ainsi que les conditions d'exécution des mesures liées aux objectifs fixés et l'évaluation de leurs résultats. Après le vote, le ministre des Finances a prononcé une allocution dans laquelle il a salué les interventions des membres du Conseil, soulignant la volonté des pouvoirs publics de poursuivre les efforts en vue de conférer davantage de transparence et de flexibilité à la gestion des finances publiques, tout en rationalisant les dépenses. Il a, à ce propos, précisé que son département s'attelait actuellement à la révision des méthodes et procédures financières appliquées dans l’exécution du budget de l’Etat. Au terme de la séance, le président du Conseil de la nation a mis en exergue l'importance du règlement budgétaire en tant que texte "fondamental" visant à "évaluer la performance du Gouvernement dans l'exécution de la politique financière, à garantir l'équilibre budgétaire, à travers une identification précise des recettes et des dépenses, ainsi qu'à renforcer la transparence en fournissant des données financières fiables et documentées". Cette loi consacre "la rigueur et la précision dans la gestion des ressources, contribuant ainsi à l'amélioration du rendement et de l'efficacité et à la réalisation des objectifs stratégiques de l’Algérie victorieuse, notamment en matière de rationalisation des deniers publics et de lutte contre toute forme de laxisme ou de gaspillage", a-t-il souligné. Il s'agit, en outre, "d'améliorer la gestion des ressources à travers un meilleur contrôle des dépenses, une correction des disparités entre les prévisions et leur exécution, ainsi qu’un renforcement de la reddition des comptes à travers la responsabilisation des gestionnaires des fonds publics".

Juin 19, 2025 - 23:17
 0
Conseil de la nation: adoption à l'unanimité du texte de loi de règlement budgétaire de l'exercice 2022
Conseil de la nation: adoption à l'unanimité du texte de loi de règlement budgétaire de l'exercice 2022

ALGER - Les membres du Conseil de la nation ont adopté à l'unanimité, jeudi, le texte de loi de règlement budgétaire de l'exercice 2022, lors d'une séance plénière présidée par M. Azouz Nasri, président du Conseil.

Le texte a été adopté en présence du ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, et de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou.

Le texte présente les résultats de l'exécution de la loi de finances, faisant état de recettes réalisées en 2022 à hauteur de 7.244 milliards DA, tandis que les dépenses budgétaires exécutées ont atteint 10.494 milliards DA.

S'agissant des dépenses, qui ont enregistré une baisse de 1.116 milliards DA par rapport aux prévisions de la loi de finances complémentaire pour 2022, elles se répartissent entre 7.443 milliards DA pour les dépenses de fonctionnement et 3.050 milliards DA pour les dépenses d'équipement, avec un taux de consommation estimé à 90,4%.

Quant aux comptes d'affectation spéciale du Trésor, ils ont affiché, à la fin de l'exercice 2022, un solde positif de 2.169 milliards DA, contre 477 milliards DA à la fin de l'année 2021.

Le projet de loi de règlement budgétaire constitue un outil essentiel pour vérifier la conformité entre les prévisions des lois de finances et les résultats réels, ainsi que les conditions d'exécution des mesures liées aux objectifs fixés et l'évaluation de leurs résultats.

Après le vote, le ministre des Finances a prononcé une allocution dans laquelle il a salué les interventions des membres du Conseil, soulignant la volonté des pouvoirs publics de poursuivre les efforts en vue de conférer davantage de transparence et de flexibilité à la gestion des finances publiques, tout en rationalisant les dépenses.

Il a, à ce propos, précisé que son département s'attelait actuellement à la révision des méthodes et procédures financières appliquées dans l’exécution du budget de l’Etat.

Au terme de la séance, le président du Conseil de la nation a mis en exergue l'importance du règlement budgétaire en tant que texte "fondamental" visant à "évaluer la performance du Gouvernement dans l'exécution de la politique financière, à garantir l'équilibre budgétaire, à travers une identification précise des recettes et des dépenses, ainsi qu'à renforcer la transparence en fournissant des données financières fiables et documentées".

Cette loi consacre "la rigueur et la précision dans la gestion des ressources, contribuant ainsi à l'amélioration du rendement et de l'efficacité et à la réalisation des objectifs stratégiques de l’Algérie victorieuse, notamment en matière de rationalisation des deniers publics et de lutte contre toute forme de laxisme ou de gaspillage", a-t-il souligné.

Il s'agit, en outre, "d'améliorer la gestion des ressources à travers un meilleur contrôle des dépenses, une correction des disparités entre les prévisions et leur exécution, ainsi qu’un renforcement de la reddition des comptes à travers la responsabilisation des gestionnaires des fonds publics".