Un sénateur français dénonce la position de son pays en faveur de l'occupation marocaine du Sahara occidental
PARIS - Le sénateur français, Jérémy Bacchi a dénoncé la décision de son pays en faveur du plan dit "autonomie au Sahara occidental" présenté dans le cadre de la prétendue souveraineté marocaine, soulignant que cette prise de position trahit la position "traditionnelle" et "équilibrée" de la France. "Les populations sahraouies doivent pouvoir choisir leur destin. En reconnaissant la (prétendue) souveraineté du royaume marocain sur le territoire sahraoui, (le président français) Emmanuel Macron valide l'entreprise coloniale entamée dans le sang et la violence par Hassan II et poursuivie par le monarque actuel au mépris du droit international", a indiqué M. Bacchi dans un communiqué publié mardi. Le sénateur des Bouches-du-Rhônes qui est également Secrétaire fédéral du Parti communiste français (PCF), a indiqué que la décision d'Emmanuel Macron "trahit la position traditionnelle et équilibrée de la France". "Il piétine les résolutions des Nations Unies qui prévoient l'organisation d'un référendum d'autodétermination", a-t-il souligné. Personne, a-t-il poursuivi, "ne sera dupe des motivations économiques qui sous-tendent cette prise de position", relevant que "c'est bien de l'accaparation des richesses naturelles du Sahara Occidental dont il s'agit". "Malgré les discours de circonstance, le pillage de l'Afrique continue avec son lot de compromissions et d'abandons des principes et du droit international", s'est-il également indigné. Le sénateur français a, en outre, assuré que "la prise de position d'Emmanuel Macron est un insupportable retour en arrière (et) une honte pour la France qui célèbre dans le même temps, à travers l'olympisme, la paix et la fraternité universelle". "Plus que jamais, il est indispensable de mettre fin au colonialisme partout sur la planète et de garantir, par le droit international, la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes", a-t-il conclu.
PARIS - Le sénateur français, Jérémy Bacchi a dénoncé la décision de son pays en faveur du plan dit "autonomie au Sahara occidental" présenté dans le cadre de la prétendue souveraineté marocaine, soulignant que cette prise de position trahit la position "traditionnelle" et "équilibrée" de la France.
"Les populations sahraouies doivent pouvoir choisir leur destin. En reconnaissant la (prétendue) souveraineté du royaume marocain sur le territoire sahraoui, (le président français) Emmanuel Macron valide l'entreprise coloniale entamée dans le sang et la violence par Hassan II et poursuivie par le monarque actuel au mépris du droit international", a indiqué M. Bacchi dans un communiqué publié mardi.
Le sénateur des Bouches-du-Rhônes qui est également Secrétaire fédéral du Parti communiste français (PCF), a indiqué que la décision d'Emmanuel Macron "trahit la position traditionnelle et équilibrée de la France".
"Il piétine les résolutions des Nations Unies qui prévoient l'organisation d'un référendum d'autodétermination", a-t-il souligné.
Personne, a-t-il poursuivi, "ne sera dupe des motivations économiques qui sous-tendent cette prise de position", relevant que "c'est bien de l'accaparation des richesses naturelles du Sahara Occidental dont il s'agit".
"Malgré les discours de circonstance, le pillage de l'Afrique continue avec son lot de compromissions et d'abandons des principes et du droit international", s'est-il également indigné.
Le sénateur français a, en outre, assuré que "la prise de position d'Emmanuel Macron est un insupportable retour en arrière (et) une honte pour la France qui célèbre dans le même temps, à travers l'olympisme, la paix et la fraternité universelle".
"Plus que jamais, il est indispensable de mettre fin au colonialisme partout sur la planète et de garantir, par le droit international, la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes", a-t-il conclu.
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