Assises nationales de lutte contre le cancer: l’importance de la prévention soulignée
Les participants aux Assises nationales de prévention et de lutte contre le cancer, clôturées, dimanche à Alger, ont mis en avant le rôle de la prévention comme facteur clé dans la stratégie nationale de lutte contre cette maladie pour la période 2025-2035. Les recommandations ayant couronné ces assises de deux jours, organisées par la Commission […]

Les participants aux Assises nationales de prévention et de lutte contre le cancer, clôturées, dimanche à Alger, ont mis en avant le rôle de la prévention comme facteur clé dans la stratégie nationale de lutte contre cette maladie pour la période 2025-2035.
Les recommandations ayant couronné ces assises de deux jours, organisées par la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer (CNPLCC), sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, portent essentiellement sur « la nécessité de mettre en place une stratégie fondée sur la prévention, en se focalisant sur le renforcement des politiques publiques de prévention, le soutien du cadre juridique et réglementaire, ainsi que la coordination entre les différents secteurs concernés, outre la mobilisation des ressources humaines et financières pour garantir la durabilité de ces mesures préventives ».
Concernant le dépistage précoce, les participants aux assises ont préconisé de lancer « une campagne de sensibilisation via messages texto/SMS ou par courriel, tout en mobilisant un personnel qualifiés au niveau des centres de santé ».
Les spécialistes ayant participé à cet évènement ont plaidé pour « la formation continue, tant pour les médecins que pour les citoyens, en collaboration avec les associations des patients atteints de cancer, outre l’élaboration d’une stratégie adaptée à la réalité ».
Afin d’améliorer le processus de diagnostic, ils ont suggéré « la création d’une direction dédiée aux laboratoires au sein du ministère de la Santé, la mise en place d’un comité national de recherche scientifique dans le domaine du dépistage et d’un réseau national informatisé d’imagerie médicale, ainsi que l’unification et la numérisation des rapports d’examens ».
Les recommandations ont également porté sur « l’amélioration du parcours de la prise en charge du patient, à travers l’augmentation du nombre d’appareils de radiothérapie à plus de 90 appareils tout en les répartissant en fonction de la densité de la population, en vue de rapprocher la prise en charge des patients ».
Vu l’importance des registres de cancer, en tant qu’outils de recherche dans le domaine de la santé, les participants ont proposé « d’investir dans leur développement et leur numérisation et d’y associer le secteur privé, avec la proposition de créer un identifiant national de santé « .
Dans une déclaration à cette occasion, le président de la CNPLCC, Pr Adda Bounedjar, a indiqué que ces Assises avaient vu « la présence d’environ 625 participants de différents secteurs en lien avec la prévention et la lutte contre le cancer », soulignant que « les sept ateliers avaient braqué la lumière sur le facteur de prévention, et notamment les principales causes, dont le tabac ».
Concernant le dépistage précoce, M. Bounedjar a souligné que la « priorité doit être accordé au dépistage précoce qui doit être priorisé dans le cas des cancers du sein, colorectal, du col de l’utérus et de la prostate ».
L’intervenant a également évoqué le diagnostic et la prise en charge idoine du patient, notamment en ce qui a trait aux analyses et à la radiothérapie, outre l’activation de la protection sociale, en vue d’alléger les charges sur le patient.