Le Musée national du moudjahid organise une conférence à l'occasion du 69e anniversaire de la mort en martyr du héros Ahmed Zabana

ALGER - Le Musée national du moudjahid a organisé, jeudi, une conférence à l'occasion du 69e anniversaire de la mort en martyr du héros Ahmed Zabana, au cours de laquelle ont été mises en exergue les qualités de cette figure révolutionnaire d'exception, symbole de l'engagement national et véritable école de résistance et de loyauté. Dans une allocution prononcée lors de cette conférence organisée sous le thème: "Blessure de la mémoire: le martyr de la guillotine Ahmed Zahana dit Zabana", le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga, a affirmé que ce héros n'était pas un simple nom inscrit sur le registre des chouhada, mais plutôt un symbole authentique de l'engagement national et une école de résistance et de loyauté". Dans le même contexte, le ministre a salué "le courage dont fit preuve le martyr face aux conditions carcérales et à la sentence de mort par guillotine, démontrant ainsi une âme invincible et une fidélité sans faille à la patrie", pleinement conscient que mourir pour l'Algérie signifiait une naissance éternelle dans la mémoire de la nation et la conscience des hommes libres". Par ailleurs, M. Rebiga a souligné que cette conférence constituait une occasion de "raviver la mémoire et de rendre hommage aux chouhada et aux moudjahidine condamnés à mort, qui ont affronté les machines de mort du colonialisme français avec une détermination inébranlable et une foi profonde dans le fait que la liberté ne se donne pas mais s'arrache, offrant ainsi les plus nobles exemples de bravoure et de patriotisme". Dans le même contexte, le ministre a mis en avant "l'attention particulière" accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la question de la mémoire nationale, en en faisant "une priorité nationale reflétant l’esprit de l'Etat algérien victorieux reposant sur la fidélité et non l’oubli, sur la reconnaissance et non le déni". De son côté, l'enseignant d'histoire au Centre universitaire de Tipaza, Dahmane Touati, a souligné que le 69e anniversaire de la mort en martyr du héros Ahmed Zabana représente "une occasion pour puiser les leçons de cette figure qui a démontré la force de sa foi religieuse et militaire et sa bravoure alors qu'il s’avançait vers la guillotine", relevant que "le colonialisme français a exécuté 222 martyrs en l'espace de 5 ans". Né en 1926 dans le village de Djeniene Meskine, commune de Zahana (Mascara), le martyr Ahmed Zabana a rejoint le mouvement national en 1941, en se portant volontaire pour diffuser ses principes et ses idées auprès des jeunes, avant d'intégrer en 1947 les rangs de l'Organisation spéciale (OS) en tant que membre. Il a également participé à la préparation du déclenchement de la Glorieuse révolution de libération, à laquelle il a pris part jusqu'à son arrestation le 8 novembre 1954, aux côtés d'un groupe de moudjahidine dans la grotte de Boudjelida, dans la commune d'El Gaâda (Mascara), lors d'un accrochage avec l'armée coloniale française. Condamné à mort, il fut exécuté le 19 juin 1956 à la prison de Barberousse (Alger), devenant ainsi le premier martyr à être guillotiné durant la Glorieuse révolution de libération nationale.

Juin 19, 2025 - 19:27
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Le Musée national du moudjahid organise une conférence à l'occasion du 69e anniversaire de la mort en martyr du héros Ahmed Zabana
Le Musée national du moudjahid organise une conférence à l'occasion du 69e anniversaire de la mort en martyr du héros Ahmed Zabana

ALGER - Le Musée national du moudjahid a organisé, jeudi, une conférence à l'occasion du 69e anniversaire de la mort en martyr du héros Ahmed Zabana, au cours de laquelle ont été mises en exergue les qualités de cette figure révolutionnaire d'exception, symbole de l'engagement national et véritable école de résistance et de loyauté.

Dans une allocution prononcée lors de cette conférence organisée sous le thème: "Blessure de la mémoire: le martyr de la guillotine Ahmed Zahana dit Zabana", le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga, a affirmé que ce héros n'était pas un simple nom inscrit sur le registre des chouhada, mais plutôt un symbole authentique de l'engagement national et une école de résistance et de loyauté".

Dans le même contexte, le ministre a salué "le courage dont fit preuve le martyr face aux conditions carcérales et à la sentence de mort par guillotine, démontrant ainsi une âme invincible et une fidélité sans faille à la patrie", pleinement conscient que mourir pour l'Algérie signifiait une naissance éternelle dans la mémoire de la nation et la conscience des hommes libres".

Par ailleurs, M. Rebiga a souligné que cette conférence constituait une occasion de "raviver la mémoire et de rendre hommage aux chouhada et aux moudjahidine condamnés à mort, qui ont affronté les machines de mort du colonialisme français avec une détermination inébranlable et une foi profonde dans le fait que la liberté ne se donne pas mais s'arrache, offrant ainsi les plus nobles exemples de bravoure et de patriotisme".

Dans le même contexte, le ministre a mis en avant "l'attention particulière" accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la question de la mémoire nationale, en en faisant "une priorité nationale reflétant l’esprit de l'Etat algérien victorieux reposant sur la fidélité et non l’oubli, sur la reconnaissance et non le déni".

De son côté, l'enseignant d'histoire au Centre universitaire de Tipaza, Dahmane Touati, a souligné que le 69e anniversaire de la mort en martyr du héros Ahmed Zabana représente "une occasion pour puiser les leçons de cette figure qui a démontré la force de sa foi religieuse et militaire et sa bravoure alors qu'il s’avançait vers la guillotine", relevant que "le colonialisme français a exécuté 222 martyrs en l'espace de 5 ans".

Né en 1926 dans le village de Djeniene Meskine, commune de Zahana (Mascara), le martyr Ahmed Zabana a rejoint le mouvement national en 1941, en se portant volontaire pour diffuser ses principes et ses idées auprès des jeunes, avant d'intégrer en 1947 les rangs de l'Organisation spéciale (OS) en tant que membre.

Il a également participé à la préparation du déclenchement de la Glorieuse révolution de libération, à laquelle il a pris part jusqu'à son arrestation le 8 novembre 1954, aux côtés d'un groupe de moudjahidine dans la grotte de Boudjelida, dans la commune d'El Gaâda (Mascara), lors d'un accrochage avec l'armée coloniale française.

Condamné à mort, il fut exécuté le 19 juin 1956 à la prison de Barberousse (Alger), devenant ainsi le premier martyr à être guillotiné durant la Glorieuse révolution de libération nationale.