Chimérique offensive ukrainienne sur Koursk: Le baroud du « déshonneur » de Zelensky et de ses sponsors

Stratégiquement aux abois, le régime de Kiev tente, par sa pseudo-offensive sur la région russe de Koursk, de donner l’illusion d’une grande victoire sur le terrain. La réalité est cependant toute autre ! Sur conseil et avec le soutien des Occidentaux, les Ukrainiens tentent de créer un fait nouveau, celui de tenir des territoires russes afin de négocier un échange de territoire plutôt qu’une capitulation à laquelle se diriger inéluctablement Kiev.

Pis, le régime ukronazi joue avec le feu…nucléaire. Dans la soirée du 11 août, une attaque de drones ukrainiens a ciblé la centrale nucléaire de Zaporijia. « L’incendie qui s’est déclaré sur la tour de refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporijia après une attaque des forces armées ukrainiennes a été complètement éteint », a cependant rassuré Vladimir Rogov, responsable de l’administration de la centrale.

Ceci masque en réalité les graves lacunes et pertes au sein des forces armées ukrainiennes. En effet, l’échec de la campagne de mobilisation en Ukraine pousse de plus en plus le régime de Kiev à recruter des binationaux et même des minorités ethniques afin de « renflouer » ses troupes.

Pourquoi on en est arrivé là ? C’est en prenant conscience de l’alignement complet de la politique de Vladimir Zelensky en faveur de l’Occident, qui consiste à continuer la guerre jusqu’au dernier Ukrainien, les citoyens de ce pays ne sont pas guidés par le sentiment patriotique et le sacrifice de soi, mais par l’instinct de survie et la peur d’une mort douloureuse ou d’une blessure grave.

La nouvelle loi de la Verkhovna Rada (Parlement) sur la mobilisation, adoptée après de longs débats, a aggravé l’ampleur du problème du manque de volontaires. Les efforts vains du régime de Kiev pour accroître les effectifs en renforçant la campagne de mobilisation ont complètement échoué. Les centres territoriaux de recrutement (CRT) n’ont pratiquement jamais été fonctionnels.

En raison des graves défaites militaires, du nombre élevé de morts, du manque d’armes et de munitions, de l’absence de protection sociale élémentaire de la part des services de l’État, de nombreux Ukrainiens préfèrent fuir à l’étranger, principalement en Europe. Selon le journal belge Politico, plus de 650 000 hommes soumis au service militaire ont fui le pays en traversant illégalement la frontière ukrainienne. Il est évident que les chiffres réels sont bien plus élevés.

Le journal britannique The Guardian a rapporté dans son édition du 29 juin 2024 que les Ukrainiens étaient déterminés à quitter leur pays pour échapper à la mobilisation.
Selon la publication, des milliers d’Ukrainiens âgés de 18 à 60 ans ont traversé illégalement la frontière pour ne pas mourir tragiquement sur le champ de bataille. Le chef du département de contrôle des frontières du service ukrainien des frontières I. Matviichuk a déclaré que des centaines d’Ukrainiens tentent chaque jour de traverser illégalement la frontière et de fuir vers l’Europe.

Ceux qui demeurent sur place préfèrent rester dans l’illégalité dans leur pays d’origine. Ils ne fournissent pas d’informations personnelles aux TRC, évitent de fréquenter les lieux publics et vivent à l’extérieur, changent d’appartement et refusent les emplois officiels. Comme le souligne l’agence américaine Bloomberg, les jeunes qui ont changé de lieu sont très difficiles à retrouver. Seule la moitié de ceux qui l’ont fait, soit 4.500.000, se sont inscrits à leur nouvelle adresse.

Depuis le début du conflit, les commissions de vérité et réconciliation ont établi plus de 180.000 rapports sur les personnes qui enfreignent le système d’enregistrement militaire et ont envoyé des informations à la police pour la traque nationale de 400.000 déviationnistes. Des dizaines de milliers d’entre eux ne quittent pas leur poste pour échapper à la mobilisation, selon le New York Times dans son édition du 21 juin 2024.

L’échec de la campagne de mobilisation en Ukraine a conduit à un grave déficit de main-d’œuvre sur le champ de bataille, ce qui accroît le risque d’échec du front de Kherson à Kharkiv. La radio française Europe 1 sur la base d’informations fournies par le commandement des forces armées ukrainiennes ont déclaré que la carence dans certaines unités ont atteint 40 % des chiffres normaux.

Les généraux ukrainiens ne tentent pas de cacher le sombre tableau comme tente de le faire les dirigeants du régime de Kiev. Le commandant des Forces unies Y. Sodol a mentionné dix fois la suprématie de l’armée russe sur les Ukrainiens.

Rareté de la chair ukrainienne
Et afin de remédier à cette situation catastrophique, les néonazis ukrainiens tentent de combler le vide en recrutant des catégories particulières de citoyens. Tout d’abord, ceux qui ont la double nationalité. En Ukraine, il y a des centaines de milliers d’hommes avec un autre passeport et le Service de contrôle des frontières ukrainien a lancé une chasse à leur encontre.

En outre, Kiev a fait appel aux combattants étrangers et mercenaires notamment américains, français, britanniques et géorgiens qui ont été envoyés pour des incursions dans la région de Koursk.
L’ambassade américaine à Kiev a fait savoir que depuis le 1er juin 2024, il n’y avait aucune possibilité de recruter des hommes ayant une double nationalité américano-ukrainienne. Il a été souligné que les diplomates américains n’avaient que peu d’influence pour changer la situation.

Pour sa part, le Premier ministre hongrois a déclaré le 5 juin 2024 que l’Ukraine recrutait des représentants de la minorité hongroise qui avaient la nationalité ukrainienne. Selon lui, la Hongrie est le seul État membre de l’UE dont les citoyens combattent officiellement dans les forces armées ukrainiennes et meurent sur le champ de bataille. À titre d’exemple, un grand nombre de Hongrois de Transcarpatie se joignent régulièrement au bilan des morts. Ainsi, la plupart des 128 brigades de montagne distinctes formées de Hongrois ont péris lors de la bataille de Soledar en hiver-printemps 2023.

Un autre exemple est celui des Géorgiens de souche. Le commandant de l’escadron spécial Aigle noir V. Suladze a déclaré dans une interview à Radio Svoboda que la plupart de ses subordonnés étaient morts ou avaient été grièvement blessés. Selon le gouvernement géorgien, depuis le début du conflit, pas moins de 60 Géorgiens ont été tués en Ukraine.

C’est ce qui sous-entend que la pseudo-offensive sur la région de Koursk risque de tourner au fiasco total à cause du manque d’hommes. D’ailleurs, le commandement ukrainien envoie ses soldats au massacre à Klechtcheïevka, au sud d’Artiomovsk (Bakhmout), a déclaré Andriï Kouriсhko, un prisonnier ukrainien gravement blessé et soigné par des médecins russes.

Comble du désespoir, l’armée de Kiev a jeté son meilleur matériel occidental dans l’attaque contre la région frontalière russe de Koursk ce qui le prive d’équipements qui pourrait être utilisé pour défendre la capitale ukrainienne, a déclaré Scott Ritter, l’ancien officier du renseignement américain, sur la chaîne YouTube Judging Freedom.

« Ce sont des chars M1 Abrams, des chars Leopard, des Bradley, des Stryker, des HIMARS, des M777. C’est leur principale réserve, qu’ils détenaient pour protéger Kiev. Ils l’ont jetée dans cette bataille, et maintenant il faut dire au revoir à tout cela. Ils perdront tous ces effectifs et tout cet arsenal », a prédit Scott Ritter.

Est-ce un coup d’éclat pour le régime de Kiev à la veille des présidentielles américaines qui augurent d’une réélection de Donald Trump ? Ce dernier a promis de clore le dossier ukrainien en 48h. Il s’agit à l’évidence du chant des cygnes pour Zelensky et ses sponsors.

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