Ciblés délibérément par l'occupant sioniste: les journalistes palestiniens tués dans une proportion jamais observée dans aucun conflit
ALGER - Déterminée à imposer un black-out médiatique à Ghaza pour pouvoir poursuivre son génocide, l'entité sioniste ne s'est pas contentée d'interdire l'accès de l'enclave à la presse étrangère, mais elle a continué à détruire méthodiquement l'infrastructure des médias sur le territoire et à prendre délibérément pour cible les journalistes palestiniens, tués dans une proportion jamais observée dans aucun conflit des temps modernes, et dans un silence international coupable. Alors que le monde célèbre samedi la Journée mondiale de la liberté de la presse, à Ghaza, le droit à l'information s'amenuise chaque jour un peu plus. Depuis le 7 octobre 2023, l'armée d'occupation fait preuve d'une violence sans précédent envers les professionnels des médias palestiniens, cherchant à réduire au silence, autant que possible, les témoins des crimes de guerre commis par ses troupes dans l'enclave. Au moins 212 professionnels des médias palestiniens ont été pris pour cible et tués par l'armée d'occupation sioniste, soit dans l'exercice de leurs fonctions ou dans le bombardement de leur domicile ou de la tente où ils s'étaient réfugiés avec leurs familles, et plus de 300 autres ont été blessés. A cela s'ajoutent les dizaines de journalistes arrêtés, torturés ou disparus. En avril, une vidéo d'une violence inouïe a été partagée, des milliers de fois, sur les réseaux sociaux, montrant un homme encore en vie, assis sur une chaise, en train d'être dévoré par les flammes. L'homme brûlé vif, à la suite d'une frappe de l'armée sioniste sur un camp de tentes aménagé dans la cour de l'hôpital "Nasser" à Khan Younès, au sud de Ghaza, n'était autre que le journaliste Ahmed Mansour, de la chaîne "Palestine Today". Cela témoigne de la violence à laquelle s'exposent ceux qui tentent d'informer sur la réalité de la tragédie incommensurable en cours à Ghaza, et de l'impunité dont bénéficie l'entité sioniste qui cherche à les faire taire. Dans une déclaration à l'APS, le directeur du Forum des professionnels des médias palestiniens, Mohamed Yacine a affirmé que "pour la deuxième année consécutive, le journaliste palestinien célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse dans un contexte marqué par la poursuite de l'agression génocidaire sur la bande de Ghaza et contre la liberté d'informer qui s'est traduit par un bilan sanglant payé par les professionnels des médias". Il a assuré, à ce titre, qu'en dépit des conditions, extrêmement difficiles et périlleuses, les journalistes à Ghaza continueront à travailler contre vents et marées, pour révéler au monde entier la réalité de l'occupation sioniste faite de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. "Les journalistes palestiniens veillent à documenter ces crimes au péril de leurs vies", a-t-il ajouté. Il a estimé que la Journée mondiale de la liberté de la presse devrait constituer, pour la communauté internationale, l'occasion de manifester sa solidarité avec le journaliste palestinien et d'œuvrer à mettre fin à cette hécatombe et à la stratégie de l'entité sioniste ciblant les professionnels des médias. "Guerre ouverte" contre les journalistes palestiniens- Mohamed Yacine a regretté, dans ce contexte, le silence des organisations internationales et leur incapacité à assurer la protection des journalistes palestiniens, qualifiant cette situation de "grande tragédie" et de "honte pour l'humanité". "Nous assistons aujourd'hui à l'effondrement de tous les principes du droit international", notamment la Convention de Genève qui garantit la protection des journalistes en zone de conflit, ou encore la Charte des Nations unies qui garantit la liberté d'opinion, d'expression et de la presse, a-t-il ajouté. Il a exhorté la communauté et les organisations internationales, notamment l'Union internationale des journalistes à œuvrer pour assurer la protection au journaliste palestinien, à préserver la liberté d'expression et à garantir le droit de s'informer, soulignant la nécessité de contraindre l'occupant sioniste à rendre compte de ses crimes à l'encontre des journalistes palestiniens. De son côté, Wissam Zaghbar, membre du secrétariat général du syndicat des journalistes palestiniens, a mis l'accent sur les conditions d'exercice de la profession, de plus en plus difficiles, à Ghaza, appelant la communauté internationale à assurer la protection aux professionnels des médias palestiniens qui risquent tout pour faire parvenir au monde la vérité sur ce qui se passe dans l'enclave. Il a insisté, à cet égard, sur l'application de la résolution onusienne 2222 relative à la protection des journaliste et sur la levée du blocus imposé à Ghaza pour permettre l'entrée des journalistes étrangers. Le président du bureau médiatique du gouvernement à Ghaza, Salama Maarouf, a affirmé, quant à lui, que l'occupant sioniste a perpétré "les pires crimes" à l'encontre des professionnels des médias dans l'enclave palestinienne. Selon ce responsable, si les journalistes pales


ALGER - Déterminée à imposer un black-out médiatique à Ghaza pour pouvoir poursuivre son génocide, l'entité sioniste ne s'est pas contentée d'interdire l'accès de l'enclave à la presse étrangère, mais elle a continué à détruire méthodiquement l'infrastructure des médias sur le territoire et à prendre délibérément pour cible les journalistes palestiniens, tués dans une proportion jamais observée dans aucun conflit des temps modernes, et dans un silence international coupable.
Alors que le monde célèbre samedi la Journée mondiale de la liberté de la presse, à Ghaza, le droit à l'information s'amenuise chaque jour un peu plus.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée d'occupation fait preuve d'une violence sans précédent envers les professionnels des médias palestiniens, cherchant à réduire au silence, autant que possible, les témoins des crimes de guerre commis par ses troupes dans l'enclave.
Au moins 212 professionnels des médias palestiniens ont été pris pour cible et tués par l'armée d'occupation sioniste, soit dans l'exercice de leurs fonctions ou dans le bombardement de leur domicile ou de la tente où ils s'étaient réfugiés avec leurs familles, et plus de 300 autres ont été blessés. A cela s'ajoutent les dizaines de journalistes arrêtés, torturés ou disparus.
En avril, une vidéo d'une violence inouïe a été partagée, des milliers de fois, sur les réseaux sociaux, montrant un homme encore en vie, assis sur une chaise, en train d'être dévoré par les flammes. L'homme brûlé vif, à la suite d'une frappe de l'armée sioniste sur un camp de tentes aménagé dans la cour de l'hôpital "Nasser" à Khan Younès, au sud de Ghaza, n'était autre que le journaliste Ahmed Mansour, de la chaîne "Palestine Today".
Cela témoigne de la violence à laquelle s'exposent ceux qui tentent d'informer sur la réalité de la tragédie incommensurable en cours à Ghaza, et de l'impunité dont bénéficie l'entité sioniste qui cherche à les faire taire.
Dans une déclaration à l'APS, le directeur du Forum des professionnels des médias palestiniens, Mohamed Yacine a affirmé que "pour la deuxième année consécutive, le journaliste palestinien célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse dans un contexte marqué par la poursuite de l'agression génocidaire sur la bande de Ghaza et contre la liberté d'informer qui s'est traduit par un bilan sanglant payé par les professionnels des médias".
Il a assuré, à ce titre, qu'en dépit des conditions, extrêmement difficiles et périlleuses, les journalistes à Ghaza continueront à travailler contre vents et marées, pour révéler au monde entier la réalité de l'occupation sioniste faite de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
"Les journalistes palestiniens veillent à documenter ces crimes au péril de leurs vies", a-t-il ajouté.
Il a estimé que la Journée mondiale de la liberté de la presse devrait constituer, pour la communauté internationale, l'occasion de manifester sa solidarité avec le journaliste palestinien et d'œuvrer à mettre fin à cette hécatombe et à la stratégie de l'entité sioniste ciblant les professionnels des médias.
"Guerre ouverte" contre les journalistes palestiniens-
Mohamed Yacine a regretté, dans ce contexte, le silence des organisations internationales et leur incapacité à assurer la protection des journalistes palestiniens, qualifiant cette situation de "grande tragédie" et de "honte pour l'humanité".
"Nous assistons aujourd'hui à l'effondrement de tous les principes du droit international", notamment la Convention de Genève qui garantit la protection des journalistes en zone de conflit, ou encore la Charte des Nations unies qui garantit la liberté d'opinion, d'expression et de la presse, a-t-il ajouté.
Il a exhorté la communauté et les organisations internationales, notamment l'Union internationale des journalistes à œuvrer pour assurer la protection au journaliste palestinien, à préserver la liberté d'expression et à garantir le droit de s'informer, soulignant la nécessité de contraindre l'occupant sioniste à rendre compte de ses crimes à l'encontre des journalistes palestiniens.
De son côté, Wissam Zaghbar, membre du secrétariat général du syndicat des journalistes palestiniens, a mis l'accent sur les conditions d'exercice de la profession, de plus en plus difficiles, à Ghaza, appelant la communauté internationale à assurer la protection aux professionnels des médias palestiniens qui risquent tout pour faire parvenir au monde la vérité sur ce qui se passe dans l'enclave.
Il a insisté, à cet égard, sur l'application de la résolution onusienne 2222 relative à la protection des journaliste et sur la levée du blocus imposé à Ghaza pour permettre l'entrée des journalistes étrangers.
Le président du bureau médiatique du gouvernement à Ghaza, Salama Maarouf, a affirmé, quant à lui, que l'occupant sioniste a perpétré "les pires crimes" à l'encontre des professionnels des médias dans l'enclave palestinienne.
Selon ce responsable, si les journalistes palestiniens sont systématiquement ciblés par l'armée d'occupation qui tente de les réduire au silence, c'est parce qu'ils sont témoins de ses crimes de guerre qu'ils dévoilent au monde entier pour montrer le vrai visage de l'occupation et de la souffrance qu'elle fait endurer au peuple palestinien.
Le journaliste Mohamed Qriqaa a soutenu que l'occupant sioniste est entré "en guerre ouverte" contre les journalistes palestiniens qu'il cible "délibérément" pendant l'exercice de leurs fonctions, citant les cas de Samer Abou Deqqa, Hamza El-Dahddouh, Ismail El-Ghoul, Houssem Chebat et autres.
Celui qui a perdu plus de 30 membres de sa famille, il y a quelques semaines, a assuré que la stratégie agressive de l'entité sioniste vis-à-vis des journalistes ne fera que "renforcer leur détermination à poursuivre leur combat" pour dénoncer les crimes que l'occupant continue de perpétrer à Ghaza.