Ghaza: le système de santé est à "un point de rupture" en raison du manque de carburant

GENEVE - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a plaidé mardi pour que du carburant soit autorisé à entrer dans la bande de Ghaza, cible d'une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023, pour permettre aux derniers hôpitaux de fonctionner, affirmant que le système de santé dans l'enclave palestinienne "était à un point de rupture". "Depuis plus de 100 jours, aucun carburant n'est entré à Ghaza et les tentatives de récupérer des stocks dans les zones d'évacuation ont été refusées", a déclaré le représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, Rik Peeperkorn. "Combiné à des pénuries d'approvisionnement critiques, cela pousse le système de santé encore plus près de l'effondrement", a-t-il ajouté, s'exprimant depuis El Qods-occupée. Selon M. Peeperkorn, seuls 17 des 36 hôpitaux de Ghaza fonctionnent actuellement, a minima ou partiellement. Ils disposent d'un total d'environ 1.500 lits, soit environ 45% de moins qu'avant le début du conflit. Tous les hôpitaux et centres de santé dans le nord de Ghaza sont actuellement hors service, a-t-il ajouté. A Rafah, dans le sud de Ghaza, les services de santé sont assurés par l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge et par deux sites médicaux partiellement fonctionnels. M. Peeperkorn a précisé que les 17 hôpitaux partiellement fonctionnels et sept hôpitaux de campagne fonctionnaient à peine avec une quantité minimale de carburant quotidien et qu'ils n'en auront "bientôt plus du tout".

Juin 17, 2025 - 22:04
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Ghaza: le système de santé est à "un point de rupture" en raison du manque de carburant

GENEVE - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a plaidé mardi pour que du carburant soit autorisé à entrer dans la bande de Ghaza, cible d'une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023, pour permettre aux derniers hôpitaux de fonctionner, affirmant que le système de santé dans l'enclave palestinienne "était à un point de rupture".

"Depuis plus de 100 jours, aucun carburant n'est entré à Ghaza et les tentatives de récupérer des stocks dans les zones d'évacuation ont été refusées", a déclaré le représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, Rik Peeperkorn.

"Combiné à des pénuries d'approvisionnement critiques, cela pousse le système de santé encore plus près de l'effondrement", a-t-il ajouté, s'exprimant depuis El Qods-occupée.

Selon M. Peeperkorn, seuls 17 des 36 hôpitaux de Ghaza fonctionnent actuellement, a minima ou partiellement. Ils disposent d'un total d'environ 1.500 lits, soit environ 45% de moins qu'avant le début du conflit. Tous les hôpitaux et centres de santé dans le nord de Ghaza sont actuellement hors service, a-t-il ajouté.

A Rafah, dans le sud de Ghaza, les services de santé sont assurés par l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge et par deux sites médicaux partiellement fonctionnels.

M. Peeperkorn a précisé que les 17 hôpitaux partiellement fonctionnels et sept hôpitaux de campagne fonctionnaient à peine avec une quantité minimale de carburant quotidien et qu'ils n'en auront "bientôt plus du tout".