Classement

Visiblement terrorisés de voir le parti immigration continuer à progresser auprès de l’opinion publique et surtout des électeurs, les autorités allemandes décident continuer à classer le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) en tant que mouvement d’extrême-droite. Officiellement pour des raisons de sécurité intérieure, mais certainement surtout pour pouvoir continuer à stigmatiser ce mouvement parti de […]

Mai 5, 2025 - 22:36
 0
Classement

Visiblement terrorisés de voir le parti immigration continuer à progresser auprès de l’opinion publique et surtout des électeurs, les autorités allemandes décident continuer à classer le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) en tant que mouvement d’extrême-droite. Officiellement pour des raisons de sécurité intérieure, mais certainement surtout pour pouvoir continuer à stigmatiser ce mouvement parti de rien qui s’impose de plus en plus au sein de l’électorat allemand malgré les tentatives groupées des libéraux et des conservateurs de le diaboliser. actuellement en tête de certains sondages nationaux, a dans ce contexte annoncé hier une action en justice contre la décision du Renseignement intérieur de le classer comme parti « extrémiste » de droite pouvant représenter un danger pour l’ordre démocratique. Une requête contre la décision de l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV) a été déposée devant le tribunal administratif de la ville de Cologne (ouest), a indiqué un porte-parole de l’AfD. L’idéologie de l’AfD « dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine », ce qui n’est « pas compatible avec l’ordre démocratique » du pays, a jugé ce vendredi le Renseignement intérieur pour expliquer son verdict. Cette classification confère aux autorités d’importants moyens de surveillance et de contrôle, notamment dans le cas des communications privées de responsables du parti. La décision a relancé le débat sur une éventuelle interdiction de l’AfD, un des premiers dossiers chauds pour Friedrich Merz, qui sera officiellement élu chancelier aujourd’hui, tandis que Washington soutient les positions du parti d’extrême-droite. Le vice-président américain JD Vance a accusé l’Allemagne de reconstruire un « mur de Berlin », tandis que le secrétaire d’État Marco Rubio a qualifié cela de « tyrannie déguisée » et a estimé que « l’Allemagne devrait inverser sa décision ». Le Renseignement intérieur « opère de manière autonome » et sa décision résulte d’« un examen exhaustif et neutre », a répondu la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser. Créé en 2013, le parti AfD a réalisé une percée historique lors des élections législatives du 23 février en arrivant deuxième avec plus de 20% des voix, doublant son score précédent. Depuis, le parti a dépassé dans certains sondages l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de Friedrich Merz. Les libéraux et les conservateurs prennent ainsi le même chemin que les Démocrates américains qui ont harcelé Donald Trump judiciairement et dans les médias sans relâche durant des années, usant de toutes les méthodes pour le stigmatiser et l’affaiblir. Une méthode qui n’aura fait que le renforcer et lui donner une image de martyr revendiqué par son camp. En Allemagne la classe politique traditionnelle semble vouloir faire de même qu’aux États-Unis, sans réaliser que cela ne fera que galvaniser les supporters de l’AfD et lui apporter de nouveaux soutiens qui ne feront que gonfler dans les mois et années à venir la popularité du parti anti immigration.