Chargé par le Président Tebboune, Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, s’est rendu dans la capitale autrichienne, Vienne, où dès son arrivée, il a eu une intense activité au siège de l’Office des Nation unies.
Par Lynda Naili
Lors de cette visite officielle dont «le programme comprend deux dimensions principales, à savoir la dimension multilatérale liée aux relations unissant l’Algérie et les différentes organisations internationales dont le siège est à Vienne, et la dimension bilatérale qui concerne les relations de partenariat économique et le dialogue politique entre l’Algérie et l’Autriche», Ahmed Attaf a de ce fait tenu des entretiens bilatéraux avec plusieurs responsables au siège de l’Office des Nations unies à Vienne, notamment concentrés sur la lutte contre la drogue et le crime organisé, le financement du terrorisme ainsi que l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.
Dans ce cadre, le chef de la diplomatie algérienne s’est ainsi entretenu dans un premier temps avec Dennis Thatchaichawalit, directeur exécutif de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). A ce propos, un communiqué du département des Affaires étrangères a indiqué avant-hier que «les entretiens avec le responsable de l’ONUDC qui se sont déroulés en présence des chefs de départements de cette instance onusienne, ont porté sur l’état des relations de coopération dans les domaines relatifs à la lutte contre la drogue, le crime organisé et le fléau du terrorisme, en sus des sujets relatifs à la récupération des fonds pillés». Dans ce contexte, Ahmed Attaf, soulignant «les efforts colossaux de l’Algérie dans la lutte contre les tentatives d’inondation de cannabis, stupéfiant le plus répandu dans le contient africain, selon les rapports mondiaux successifs de l’ONUDC», a «mis l’accent sur l’importance de redoubler d’efforts face aux défis inhérents aux stupéfiants et leurs rapports avec le crime organisé et le financement du terrorisme».
Ensuite, au cours de son entretien avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, la même source a fait savoir qu’Ahmed Attaf a réaffirmé «le soutien permanent de l’Algérie à l’Agence et aux efforts de son directeur général consentis en faveur des pays membres, leur permettant de tirer profit de l’énergie et de la technologie nucléaire à des fins pacifique, au titre de sa présidence tournante». En outre, les deux parties ont également évoqué «l’état de la coopération entre l’Algérie et l’AIEA en matière
d’utilisation pacifique de l’énergie et des applications nucléaires dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD)». A ce sujet, les deux hommes ont examiné «les perspectives de renforcer cette coopération, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord-cadre signé en novembre 2023, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune», et ce, a souligné le document du MAE, en vue d’«accélérer le développement de l’utilisation des applications nucléaires dans le domaine de la santé, notamment la lutte contre le cancer, la médecine nucléaire et la radiothérapie».
Enfin, poursuivant ses pourparlers onusiens, Ahmed Attaf a rencontré Robert Floyd, secrétaire exécutif de l’OTICE, à qui il a rappelé «les positions de principe de l’Algérie sur les questions de désarmement et de non-prolifération nucléaires inspirées de son attachement strict au droit international, elle qui a longtemps pâti des séquelles des essais nucléaires français sur l’Homme et l’environnement», avant de l’assurer quant à «la détermination de l’Algérie à continuer à soutenir les efforts de l’OTICE, à l’effet d’accélérer l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires», a précisé ledit communiqué.
L. N.