Equipe nationale de football Chiakha veut contribuer au succès des Verts
Le nouvel élément de la sélection nationale de football, Amin Chiakha, a expliqué dans une interview accordée au média allemand, Tipsbladet, qu’il souhaitait contribuer au succès des «Verts» sur le plan international. Par Mahfoud M. Parlant de ses échanges avec les responsables de la Fédération algérienne de football, Chiakha a souligné qu’ils lui ont promis […]
Le nouvel élément de la sélection nationale de football, Amin Chiakha, a expliqué dans une interview accordée au média allemand, Tipsbladet, qu’il souhaitait contribuer au succès des «Verts» sur le plan international.
Par Mahfoud M.
Parlant de ses échanges avec les responsables de la Fédération algérienne de football, Chiakha a souligné qu’ils lui ont promis de jouer le prochain Mondial, même s’il ne considère pas cela comme une promesse formelle. Pour Chiakha, la connexion émotionnelle avec l’Algérie a été déterminante. Il a affirmé : «Si l’on ajoute à ça les sentiments que j’éprouve pour mon pays, la décision a été facile et rapide à prendre». Un message fort qui témoigne de sa passion pour le football et de son désir de représenter l’Algérie sur la scène internationale.
Amin Chaikha pourrait bien être un atout précieux pour l’équipe nationale algérienne, non seulement par ses compétences techniques sur le terrain, mais aussi par sa détermination à faire une différence. Les supporters algériens attendent avec impatience de voir ce talent émergent porter les couleurs de son pays et contribuer à créer des moments de joie sur le terrain, apportant ainsi une fierté et un espoir renouvelés à toute une nation. Le joueur est d’ailleurs attendu, selon les dernières informations, pour honorer sa toute première sélection en novembre.
Chaïbi dans une situation de blocage
Si les nouveaux joueurs de l’EN évoquent avec fierté leur bonheur de rejoindre la sélection, d’autres, à l’exemple de Farès Chaïbi, l’attaquant de l’Eintracht Francfort, voient par contre leur rêve se briser. Il faut savoir que ce dernier est depuis quelque temps complètement rayé des choix du sélectionneur national, Vladimir Petkovic, pour des raisons non évoquées. En outre, il est depuis quelques matchs écarté du groupe titulaire de la formation allemande, alors que c’était un joueur très important dans le groupe. D’ailleurs, cela risque encore de compliquer sa situation avec la sélection nationale, vu que le coach des Verts ne pourra pas compter sur un élément qui ne joue pas régulièrement avec son équipe. Son manque de temps de jeu risque de lui jouer un mauvais tour, alors que Petkovic a récemment déclaré qu’il ne ferme pas la porte définitivement le concernant, mais que tout dépendra de sa situation et de l’évolution de son niveau. Avec seulement 568 minutes dans les jambes cette saison en 13 matchs possibles, le cas de Chaïbi soulève également des questions sur sa capacité à maintenir son rythme et sa confiance en l’absence de temps de jeu.
Kourichi tacle Benlamri Sur un tout autre volet, il semblerait que les déclarations controversées faites par l’ancien défenseur de la sélection nationale, Djamel Benlamri, lors d’un direct sur les réseaux sociaux, semblent susciter différentes réactions de la part des acteurs de la balle ronde nationale qui ne sont pas sur la même longueur d’onde que lui sur certains points. Ainsi, il faut rappeler que l’ex-joueur du MCA a ouvertement critiqué l’intégration des joueurs binationaux dans l’équipe nationale, remettant en question leur engagement patriotique.
Pour Benlamri, l’élimination de l’Algérie face au Cameroun lors des qualifications de la Coupe du monde 2022 serait une punition pour l’équipe, notamment à cause de la présence de binationaux «qui ne connaissent même pas Kassaman», l’hymne national algérien. Selon Benlamri, ces joueurs seraient adulés, privilégiés et rappelés systématiquement, malgré leurs performances.
Ces propos, très polémiques, ont suscité des réactions de la part de plusieurs figures du football algérien, notamment les anciens internationaux Nasser Bouiche et Nordine Kourichi, ainsi que l’ex-sélectionneur Nasser Sendjak.
En fait, c’est plus Kourichi, ancien international et adjoint de Vahid Halilhodzic, lui-même binational né en France, qui a été plus direct sur ce sujet, rappelant que «connaître l’hymne national ne fait pas gagner de matches». Il a insisté sur le fait que les binationaux étaient autant impliqués que les joueurs locaux, ajoutant : «Les binationaux sont autant impliqués que les locaux, car même s’ils sont nés en France, l’Algérie est le pays de leurs parents, ils y sont attachés, ce qui était mon cas à l’époque. J’ai vu, quand j’étais dans le staff de la sélection, beaucoup de binationaux, et tous avaient un comportement très professionnel et respectueux. Benlamri oublie surtout un point essentiel : celui de leur apport sportif».
M. M.
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