Dans un message lu en son nom par Attaf au Sommet arabo-islamique ; Tebboune alerte sur le risque de liquidation de la cause palestinienne

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans un message lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, hier, au Sommet arabo-islamique à Ryadh, a mis en garde contre  » le danger existentiel  » qui menace la cause palestinienne.

Par Linda Naili
Mettant en garde contre « la menace de la liquidation de la cause palestinienne », le Président a affirmé l’impératif d’intensifier la pression sur l’occupant israélien tant sur les plans diplomatique, politique et économique » en vue de mettre un terme à la situation dramatique à Ghaza et au Liban. « Face à cette situation tragique, depuis son accession au Conseil de sécurité, mon pays a toujours oeuvré pour toujours maintenir l’attention sur la question palestinienne en particulier et sur l’évolution de la situation dans la région du Moyen-Orient en général ». Et avec le même engagement, poursuit le Président Tebboune, l’Algérie répondra à la demande qui lui a été adressée par notre sommet de réintroduire la question de l’adhésion pleine et entière de l’Etat de Palestine aux Nations Unies ». « Nous restons convaincus qu’il n’y a pas d’échappatoire à une intensification de la pression sur l’occupant israélien tant sur les plans diplomatique, politique et économique ».
« Les sanctions, telles que le gel de l’adhésion de l’occupant israélien aux Nations Unies et l’interdiction de la fourniture d’armes qui lui sont destinées, restent les seules actions capables de dissuader ce dernier et de l’obliger à mettre un terme à sa guerre contre Gaza et le Liban, ainsi que son escalade dans la région ».
De plus, a ajouté le chef de l’État,  » il est inévitable de valoriser les acquis politiques, diplomatiques et juridiques obtenus par la cause palestinienne afin de contrecarrer les plans israéliens visant à la liquider et à en effacer les caractéristiques ». Et pour cause a-t-il souligné, » la coalition internationale en faveur de la solution à deux États représente une étape importante pour préserver les constantes et les composantes d’un Etat palestinien indépendant et souverain ». Enfin, soulignant l’impératif de se ranger en rangs unis autour de nos frères palestiniens et libanais », la raison est que dira le Président Tebboune, « l’avenir de Gaza après la guerre doit être déterminé en premier lieu et en dernier lieu par les Palestiniens, et il en va de même pour l’avenir du Liban après la guerre, qui doit rester entre les mains des Libanais seuls et non des autres « .
L. N.