SILA 2024: appel à la valorisation de la poésie révolutionnaire

ALGER - Des participants à une rencontre en hommage aux poètes martyrs, ont appelé à la valorisation de la poésie de résistance, écrite avant et pendant la Guerre de libération nationale, considérée comme un "héritage littéraire révolutionnaire" qui a marqué l'histoire de l'Algérie. S'exprimant lors d'une rencontre en hommage aux martyrs de la Révolution de 1954, le poète et critique Ali Melahi, affirme que l'Algérie dispose d'un héritage littéraire "important" qui a exprimé la résistance du peuple algérien à l'occupation française. Ces textes, a préconisé cet enseignant à l'université d'Alger, doivent être revalorisés et remis au-devant de la scène culturelle nationale, car, a-t-il dit, leurs auteurs ont contribué à "l'écriture d'une période cruciale de l'histoire de l'Algérie". Citant Moufdi Zakaria, auteur de l'Hymne national "Qassamen", Mohamed Laid El Khalifa, Rabia Boucahama ou encore Mohamed Echebouki, auteur du célèbre poème "Djazairouna ya bilad el djoudoud" (Notre Algérie, ô la terre des ancêtres), l'universitaire souligne que leurs poèmes ont évoqué par un "verbe tranchant" les souffrances du peuple algérien dont l'existence avait été marginalisée par l'ordre colonial. Ces poètes, a-t-il appuyé, ont combattu pour la liberté et l'indépendance, en "maniant la plume et les armes", appelant à ce titre à, revaloriser cet "héritage" littéraire et révolutionnaire de "grande valeur historique". L'universitaire et critique littéraire Faycel Hassid a, de son coté, évoqué les sacrifices des poètes palestiniens qui ont, "manié la plume et les armes" pour combattre l'occupation sioniste. La poésie palestinienne, à travers plusieurs générations d'hommes et de femmes poètes, à l'image Abderahim Mahmoud, Salim Ennafar, Hiba Abou Zeid, a été un "acte de résistance" à portée nationale et universelle, a-t-il encore mentionné. Ibrahim Touqan, Mahmoud Darwish et Samih Al Qasim, entre autres, ont joué un "rôle important" dans la production d'idées à portée politique, à travers des poèmes qui décrivent les souffrances et les violences physiques et symboliques subies par les palestiniens, mais ils expriment également leurs aspirations à la liberté et à l'indépendance, a-t-il souligné. L'Espace Palestine" abrite des activités culturelles et littéraires liées à la cause palestinienne à travers des rencontres thématiques sur la littérature de résistance et la cause palestinienne dans la poésie algérienne. Le 27e Sila se poursuit jusqu'au 16 novembre, au Palais des expositions à Alger, avec un programme culturel incluant des activités marquant la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, en plus des rencontres-débats sur de nombreux thèmes liés à la littérature, au patrimoine, à l'histoire et au cinéma.

Nov 14, 2024 - 09:08
 0
SILA 2024: appel à la valorisation de la poésie révolutionnaire
SILA 2024: appel à la valorisation de la poésie révolutionnaire

ALGER - Des participants à une rencontre en hommage aux poètes martyrs, ont appelé à la valorisation de la poésie de résistance, écrite avant et pendant la Guerre de libération nationale, considérée comme un "héritage littéraire révolutionnaire" qui a marqué l'histoire de l'Algérie.

S'exprimant lors d'une rencontre en hommage aux martyrs de la Révolution de 1954, le poète et critique Ali Melahi, affirme que l'Algérie dispose d'un héritage littéraire "important" qui a exprimé la résistance du peuple algérien à l'occupation française.

Ces textes, a préconisé cet enseignant à l'université d'Alger, doivent être revalorisés et remis au-devant de la scène culturelle nationale, car, a-t-il dit, leurs auteurs ont contribué à "l'écriture d'une période cruciale de l'histoire de l'Algérie".

Citant Moufdi Zakaria, auteur de l'Hymne national "Qassamen", Mohamed Laid El Khalifa, Rabia Boucahama ou encore Mohamed Echebouki, auteur du célèbre poème "Djazairouna ya bilad el djoudoud" (Notre Algérie, ô la terre des ancêtres), l'universitaire souligne que leurs poèmes ont évoqué par un "verbe tranchant" les souffrances du peuple algérien dont l'existence avait été marginalisée par l'ordre colonial.

Ces poètes, a-t-il appuyé, ont combattu pour la liberté et l'indépendance, en "maniant la plume et les armes", appelant à ce titre à, revaloriser cet "héritage" littéraire et révolutionnaire de "grande valeur historique".

L'universitaire et critique littéraire Faycel Hassid a, de son coté, évoqué les sacrifices des poètes palestiniens qui ont, "manié la plume et les armes" pour combattre l'occupation sioniste.

La poésie palestinienne, à travers plusieurs générations d'hommes et de femmes poètes, à l'image Abderahim Mahmoud, Salim Ennafar, Hiba Abou Zeid, a été un "acte de résistance" à portée nationale et universelle, a-t-il encore mentionné.

Ibrahim Touqan, Mahmoud Darwish et Samih Al Qasim, entre autres, ont joué un "rôle important" dans la production d'idées à portée politique, à travers des poèmes qui décrivent les souffrances et les violences physiques et symboliques subies par les palestiniens, mais ils expriment également leurs aspirations à la liberté et à l'indépendance, a-t-il souligné.

L'Espace Palestine" abrite des activités culturelles et littéraires liées à la cause palestinienne à travers des rencontres thématiques sur la littérature de résistance et la cause palestinienne dans la poésie algérienne.

Le 27e Sila se poursuit jusqu'au 16 novembre, au Palais des expositions à Alger, avec un programme culturel incluant des activités marquant la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, en plus des rencontres-débats sur de nombreux thèmes liés à la littérature, au patrimoine, à l'histoire et au cinéma.

Quelle est votre réaction ?

like

dislike

love

funny

angry

sad

wow