Des va-t-en guerre et des anti-chinois dans le cabinet de Trump
En choisissant les « faucons » Marco Rubio et Mike Waltz pour façonner sa politique étrangère, Donald Trump pose les bases d’une position américaine offensive, notamment face à la Chine et face à l’immigration et au Moyen-Orient. La rhétorique isolationniste – l’Amérique d’abord – du président élu est en théorie en opposition avec le consensus […] The post Des va-t-en guerre et des anti-chinois dans le cabinet de Trump appeared first on Le Jeune Indépendant.
En choisissant les « faucons » Marco Rubio et Mike Waltz pour façonner sa politique étrangère, Donald Trump pose les bases d’une position américaine offensive, notamment face à la Chine et face à l’immigration et au Moyen-Orient.
La rhétorique isolationniste – l’Amérique d’abord – du président élu est en théorie en opposition avec le consensus bipartisan qui prône un rôle affirmé des États-Unis sur la scène internationale. En pratique, la nomination de Marco Rubio au poste de secrétaire d’État et celle de Mike Waltz au poste très stratégique de conseiller à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche s’inscrivent dans la lignée de l’engagement traditionnel de Washington.
Opposant notoire à la Chine, Rubio fait l’objet de sanctions chinoises pour son activisme contre les politiques de Pékin dans ses régions du Xinjiang et de Hong Kong.
Parmi les choix les plus surprenants, l’animateur et ancien militaire Pete Hegseth, bien connu pour ses prises de position conservatrices, a été désigné pour le poste de secrétaire à la Défense.
En annonçant cette nomination via un communiqué repris par Fox News, Trump a salué Hegseth comme «un vrai patriote» qui «croit fermement à l’Amérique d’abord».
Pete Hegseth, ancien officier d’infanterie ayant servi en Afghanistan, en Irak, et à Guantanamo Bay, est également un commentateur régulier de la chaîne Fox News. Ayant étudié la politique à Princeton et à Harvard, il est l’auteur du livre «The War on Warriors», dans lequel il critique vivement ce qu’il appelle «les élites woke» et les démocrates, les accusant d’affaiblir les forces armées américaines.
Hegseth, qui prône un renforcement militaire face à des pays comme la Chine et l’Iran, partage la vision de Trump d’une «paix par la force», une position qui devrait influencer la politique de défense sous cette administration. Outre Hegseth, Trump a nommé plusieurs personnalités influentes à des postes stratégiques.
Elon Musk, icone mondiale de l’entreprenariat, ainsi que l’homme d’affaires Vivek Ramaswamy, sont pressentis pour diriger un nouveau ministère de l’efficacité gouvernementale, visant à réformer les procédures administratives. Le député Mike Waltz, ancien militaire et fervent partisan de Trump, sera nommé assistant à la sécurité nationale, où il devrait jouer un rôle clé dans les décisions de politique étrangère.
Pour le poste de directeur de la CIA, Trump a choisi John Ratcliffe, ancien directeur du renseignement national, connu pour ses positions fermes en matière de sécurité intérieure. Le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, figure également dans cette équipe comme futur secrétaire de la sécurité intérieure, renforçant ainsi l’influence des conservateurs dans la gestion des affaires intérieures.
Parmi les nominations notables, le sénateur Marco Rubio devrait devenir le prochain secrétaire d’État, tandis que Stephen Whitkoff, investisseur américain, a été désigné pour occuper le poste d’envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, un rôle stratégique pour les relations avec cette région.
Enfin, l’ancien gouverneur de l’Arkansas, Mike Huckabee, proche allié de Trump, sera ambassadeur en Israël, confirmant l’importance de ce pays pour l’administration Trump.
Ces choix traduisent une orientation résolument conservatrice et un attachement fort aux valeurs du programme «Amérique d’abord». Trump privilégie des personnalités partageant ses idées et des figures médiatiques pour renforcer son cabinet, s’inscrivant dans la continuité de sa politique de 2016-2020.
Depuis huit ans, la Chine se dote de lois radicales contre les sanctions américaines. Ces lois permettent à Pékin de mettre notamment sur liste noire certaines entreprises étrangères. En cas de sanctions très dures, cela aurait des conséquences réelles sur l’accès aux chaines d’approvisionnement mondiales.
La Chine est un marché très important et que le monde reste très dépendant d’elle. Qu’il s’agisse de composants, de pièces détachées ou même de voitures électriques, la Chine sait faire et elle exporte ou produit pour elle-même.
Les États-Unis sont ainsi en première ligne. Cet exemple le prouve : si d’aventure Washington durcit les règles et taxe à hauteur de 60% comme Donald Trump le souhaite, il est tout à fait envisageable que Pékin réponde en faisant pression sur des groupes américains.
Tesla en étant un, Pékin pourrait mettre des bâtons dans les roues à son développement en Chine. De mauvais augure pour le géant américain de la voiture électrique puisque Tesla est implantée sur le sol chinois et y voit un marché très important. Tesla est un exemple, mais toutes les entreprises américaines globalisées sont concernées.
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