Deuxième Salon des startups à Annaba : Une participation réduite au tiers…

L’École Supérieure des Sciences de Gestion (ESSG) d’Annaba a accueilli avant-hier, jeudi 14 novembre, la deuxième édition du Salon des startups « Stareast ». Cet événement a été organisé par le club scientifique « Management Innovation » de l’ESSG avec le concours de l’incubateur de l’école et l’accélérateur de projets « Hedge » ainsi que la boîte de communication « Pimp My Com ». Malheureusement, cette année, le salon « Starteast » n’a compté que sept exposants sur les 22 initialement prévus, principalement à cause de sponsors qui se sont désistés au dernier moment. Cela a compromis les initiatives et les propositions innovantes de nombreux jeunes étudiants, ainsi que leurs rêves. C’est grâce à l’engagement de « Hedge », « Pimp My Com » et à la résilience des étudiants de l’ESSG que l’événement a néanmoins pu se tenir malgré ces difficultés. Cela illustre la nécessité, pour les entreprises naissantes, de s’adapter, de surmonter les obstacles et de se relever pour concrétiser leurs projets. Cela met également en lumière la raison de l’échec récurrent du concept de startup en Algérie : la peur de la nouveauté. De nombreuses entreprises traditionnelles s’appuient encore sur des notions dépassées depuis la dernière réédition en date des mémoires d’Adam Smith, au grand dam des jeunes entrepreneurs qui, faute de soutien local, se tournent vers d’autres pays plus réceptifs à leurs idées innovantes. Les exemples d’entreprises ayant réussi leur internationalisation sont d’ailleurs légion. Néanmoins, malgré ces défis, l’événement a réuni plusieurs jeunes entreprises et des centaines de visiteurs, dont de nombreux étudiants déterminés à faire la différence avec leurs propres moyens, car il faut bien commencer quelque part. C’est en grande partie grâce à l’engagement de « Hedge », « Pimp My Com » et à la résilience des étudiants de l’ESSG que l’évènement fut maintenu, envers et contre toutes les difficultés. Ce qui en soi est une bonne chose et une leçon à retenir dans l’impitoyable monde des entreprises naissantes, quelle que soit leur désignation : s’adapter, subir et se relever pour concrétiser ses projets et leur donner forme

Soufiane Sadouki 

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