Elle assure des repas pour les démunis et appelle à l’aide (Annaba) : Louisa, 76 ans, tend la main aux autres et se bat pour sa famille

En cette période d’adoration et de piété, l’élan de solidarité s’élargit et se propage parmi la population. Les âmes charitables ne cessent de faire du bien pour venir en aide aux pauvres, aux familles nécessiteuses, aux passants (aâber essabil) durant tout le mois sacré. C’est dans cette optique que « khalti Louisa » apporte sa contribution humanitaire pour assister les gens de passage, les voyageurs, les Sans Domicile Fixe (SDF) afin de leur offrir des repas chauds au moment de l’iftar. Louisa, âgée de 76 ans et mère de six enfants, est vendeuse de galettes dans une échoppe de fortune située dans le quartier du 11-Décembre-60, plus exactement en face du nouveau marché couvert des fruits et légumes « Souk Ellil » et à quelques mètres des anciens bâtiments de l’Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL). « C’est comme ça que je gagne mon pain à la sueur de mon front », a expliqué khalti Louisa. Et de poursuivre : « Je prépare de la galette, de la chakhchoukha, et du f’tir qui sont très convoités par les ménages durant le mois de Ramadhan. Les prix que j’applique à mes produits mis en vente sont très abordables ». « En ce moment, je suis en train de préparer du ‘jari’ ou de la chorba et du couscous pour les gens qui sont de passage. Ces repas leur seront servis avant ou au moment du f’tour », a-t-elle ajouté avec un large sourire. « Certaines personnes qui veulent faire du bien m’approvisionnent en produits de première nécessité tels que la tomate concentrée, l’huile de table, etc. », a-t-elle encore précisé. Par ailleurs, khalti Louisa, très connue dans ce quartier et estimée de tous, lance par le biais de notre journal un appel pressant aux autorités pour qu’elles lui viennent en aide. « Un de mes fils est handicapé. Je veux l’aider pour pouvoir subvenir à ses besoins. Tout ce que je demande aux responsables locaux, c’est de m’attribuer un local commercial digne de ce nom afin de continuer à travailler dans la légalité et de répondre aux besoins de ma famille », a-t-elle conclu.

Nejmedine Zéroug

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