Forum des think tanks du Sud global – Regard sur un monde inclusif, équitable et prospère

Le Sud, qui représente environ 40 % du PIB mondial et 85 % de la population mondiale, joue un rôle de plus en plus important dans les affaires internationales.

Alors que les pays des BRICS s’apprêtent à tenir leur sommet annuel dans la ville russe de Kazan, les questions les plus importantes pour les pays en développement occupent le devant de la scène.

Le Département international du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et China Media Group (CMG) ont organisé conjointement la conférence « Paix, développement, sécurité : construisons ensemble un monde prospère avec un avenir partagé », le forum des think tanks du Sud.

Des dignitaires et des représentants de gouvernements, des chercheurs des think tanks et des représentants des médias de 76 pays du monde entier ont participé au forum en combinant des moyens en ligne et hors ligne pour discuter de l’avenir du développement mondial à une époque de grands changements et de turbulences.

Liu Jianchao, chef du Département international du Comité central du PCC, a souligné que le Sud global était devenu une force motrice vitale pour un nouveau type de mondialisation universellement bénéfique et inclusive, qu’il a offert une base solide pour un monde multipolaire égal et ordonné et qu’il est devenu une force inébranlable pour une plus grande démocratie dans les relations internationales.

« À l’avenir, la Chine restera unie avec les autres pays du Sud, comme toujours, pour assumer ses responsabilités et jouer un rôle », a-t-il souligné.

Shen Haixiong, chef adjoint du Département de la communication du Comité central du PCC et président de CMG, a déclaré que les pays du Sud étaient en plein essor et devenaient une force de changement majeure dans l’élaboration du nouvel ordre de la gouvernance mondiale.

La Chine défend la cause du Sud, explore activement les voies de développement du Sud et apporte sa sagesse et sa force à l’amélioration de la gouvernance mondiale.

Erik Solheim, ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies et coprésident du Centre Europe-Asie, a déclaré que les pays du Sud étaient favorables à la paix, ce qui constituait une grande différence par rapport à l’agression et au militarisme de l’Occident.
Le respect et le dialogue sont nécessaires pour résoudre les problèmes et promouvoir la paix mondiale, a-t-il ajouté.

Dans son discours, Vladimir Norov, ancien secrétaire général de l’Organisation de coopération de Shanghai, a souligné l’importance de l’expansion de la coopération Sud-Sud dans la poursuite collective du développement, l’amélioration du bien-être et la garantie que les bénéfices de la croissance sont répartis équitablement entre toutes les nations.

Djoomart Otorbaev, ancien Premier ministre de la République kirghize, a exhorté les groupes de réflexion du monde entier, en particulier ceux du Sud, à partager leurs idées et leurs propositions pour rendre le monde meilleur. « Nous vous demandons d’être actifs et proactifs pour générer de nouvelles idées », a-t-il déclaré.

S’exprimant lors du Forum, Grzegorz Kolodko, professeur d’économie et ancien vice-premier ministre de Pologne, a déclaré que les pays du Sud souhaitaient être compris et respectés et qu’ils cherchaient à obtenir des opportunités de développement équitables. Il a également souligné que la recherche commune d’un développement durable était le lien qui unissait les pays du Sud.

Wang Wen, professeur et doyen exécutif de l’Institut Chongyang pour les études financières de l’Université Renmin de Chine, a souligné que pour faire face aux défis communs, notamment les guerres et les conflits, la stagnation du développement économique et le changement climatique, les pays du Sud devaient renforcer la communication, les échanges, la solidarité et la confiance mutuelle, et promouvoir la gouvernance mondiale par une coopération équitable.

Larissa Wachholz, chercheuse principale au Centre brésilien des relations internationales, a qualifié la coopération entre la Chine et le Brésil dans le domaine de la transition énergétique et des applications énergétiques propres de bon exemple de coopération entre les pays du Sud, affirmant que cette coopération apporte non seulement des emplois et de la croissance économique au Brésil, mais améliore également l’environnement écologique.

Partageant son point de vue lors du forum, Wang Dong, directeur de l’Institut pour la coopération et la compréhension mondiales de l’Université de Beijing, a estimé que la Chine était un membre important du Sud global, et qu’elle était l’épine dorsale du développement et de la revitalisation du Sud global. En pratique, les initiatives proposées par la Chine, telles que l’Initiative « la Ceinture et la Route », ont obtenu une large participation et le soutien des pays du Sud, et les idées de la Chine ont gagné la reconnaissance générale, a-t-il ajouté.

Yoro Diallo, directeur exécutif du Centre d’études francophones et directeur du Musée africain de l’Université normale du Zhejiang, a déclaré que la Chine avait non seulement fait un excellent travail pour améliorer le bien-être de la population et développer son économie, mais qu’elle avait également partagé son expérience avec le reste du monde et qu’elle était disposée à respecter la voie de développement unique de chaque pays, et qu’elle avait aidé les pays du Sud à faire face aux défis qu’ils avaient rencontrés.

Au cours du forum, 40 groupes de réflexion du Sud ont également publié une initiative commune appelant au renforcement de la coopération au développement et à la promotion de l’équité et de la justice.
Ils ont également promis d’amplifier la voix du Sud et de s’efforcer de construire une communauté avec un avenir commun de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès pour l’humanité.

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