La fabrique des faux opposants : quand le désespoir d’un visa devient «résistance politique»
Par Mohamed El-Maadi – Le pathétique spectacle offert par le nommé Chawki Benzehra au Figaro illustre parfaitement l’industrie florissante des... L’article La fabrique des faux opposants : quand le désespoir d’un visa devient «résistance politique» est apparu en premier sur Algérie Patriotique.
Par Mohamed El-Maadi – Le pathétique spectacle offert par le nommé Chawki Benzehra au Figaro illustre parfaitement l’industrie florissante des pseudo-opposants en quête de papiers. Voilà qu’un simple étudiant en situation irrégulière se métamorphose miraculeusement en «conscience politique» de l’Algérie. Quelle mascarade ! D’autant plus grotesque quand on sait qu’il a été régularisé en 2023 après avoir passé près de 10 ans dans l’illégalité en France depuis son arrivée en 2012. Une décennie dans la clandestinité qui soulève bien des questions : de quoi vivait-il pendant tout ce temps ? Comment ce prétendu défenseur de la légalité justifie-t-il ces années passées dans l’irrégularité ?
Ce personnage s’évertue à dépeindre une Algérie fantasmée que personne de sérieux ne reconnaît. L’Algérie d’aujourd’hui est devenue une destination prisée, bien loin du tableau apocalyptique qu’il brosse pour servir ses intérêts personnels. Que la critique du pouvoir algérien soit légitime, soit. Mais l’atteinte aux symboles de l’Etat ? Intolérable ! Comme toute nation qui se respecte, l’Algérie protège ses symboles nationaux. Mais cela, notre apprenti opposant l’ignore commodément.
Son numéro bien rodé coche toutes les cases du parfait petit manuel du «dissident sur commande» : antisémitisme, terrorisme, persécution – un cocktail aussi prévisible qu’artificiel, servi sur un plateau d’argent aux médias français en mal de sensationnalisme anti-algérien. La ficelle est tellement grosse qu’elle en devient risible.
Qu’un individu, dont le seul fait d’armes est l’expiration de son visa étudiant, ose se comparer aux véritables résistants qui ont affronté le colonialisme et le terrorisme, frise l’indécence. L’Algérie, qui a fait plier une puissance nucléaire et écrasé les plus redoutables organisations terroristes pendant la décennie noire, tremblerait-elle devant les élucubrations d’un foutriquet en mal de papiers ?
Le Figaro, dans sa grande «tradition» orientaliste, offre une tribune à ce théâtre de l’absurde. Un média qui préfère visiblement les fables d’un ex-étudiant opportuniste aux réalités d’une Algérie moderne et souveraine. Quelle ironie pour un journal qui se prétend sérieux !
Cette comédie serait presque divertissante si elle ne participait pas à une entreprise plus large de désinformation. Mais voilà le nouveau business model : transformez votre échec administratif en persécution politique, saupoudrez de quelques mots-clés sensationnalistes et observez les portes des rédactions s’ouvrir comme par magie !
L’opposition politique mérite mieux que ces pitoyables numéros de cirque médiatique. Et que dire de cette soudaine conversion en opposant politique, bien opportunément survenue après sa régularisation ? Un timing qui en dit long sur la sincérité de son engagement.
M. E.-M.
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