La Palestine, boussole de la diplomatie algérienne : La bataille d’Alger aux Nations Unies
Avec son combat aux Nations unies, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, l’Algérie a démontré au monde entier qu’elle demeure La Mecque des Révolutionnaires. Le président Abdelmadjid Tebboune l’a, d’ailleurs, rappelé à plusieurs reprises, la question palestinienne est la boussole qui guide la diplomatie algérienne. Et les discours au sein de […] The post La Palestine, boussole de la diplomatie algérienne : La bataille d’Alger aux Nations Unies appeared first on Le Jeune Indépendant.
Avec son combat aux Nations unies, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, l’Algérie a démontré au monde entier qu’elle demeure La Mecque des Révolutionnaires. Le président Abdelmadjid Tebboune l’a, d’ailleurs, rappelé à plusieurs reprises, la question palestinienne est la boussole qui guide la diplomatie algérienne. Et les discours au sein de l’instance onusienne, tant du chef de la diplomatie Ahmed Attaf que du représentant permanent de l’Algérie à l’Onu, Amar Bendjama, traduisent dans les faits la doctrine algérienne énoncé par le président de la République.
Ainsi, la diplomatie algérienne a réussi là où les autres pays arabes ont lamentablement échoué. Rendre la question palestinienne au centre de l’échiquier international après le début de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, le 07 octobre 2023. Il y a un an, de nombreux observateurs pensaient que la question palestinienne allait être une nouvelle fois soldée, après la fin de la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien. Avec l’accession de l’Algérie au siège de membre non permanent du Conseil de sécurité, la tendance allait être inversée.
Avec son expertise et sa maitrise des rouages et aux joutes diplomatiques, Alger a su mobiliser autour de cette question de nombreux consensus et des convergences intéressantes, créant notamment une sorte de troïka informelle défendant bec et ongle la cause palestinienne et clouant au pilori l’entité sioniste. Ainsi, Alger, Pékin et Moscou vont à de nombreuses reprises converger contre un bloc occidental cimenté par le véto américain et l’abstention britannique.
En proposant une résolution exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à toutes les parties, le 20 février dernier, l’Algérie a affronté le véto américain qui allait se répéter une nouvelle fois à l’occasion du vote, le 19 avril, sur la résolution sur l’admission de la Palestine en tant que membre à part entière de l’organisation onusienne. Un refus américain universellement condamné.
Pourtant, le 25 mars, l’Algérie avait réussi la prouesse de faire passer une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, sans véto américain. Washington s’est contenté d’une abstention.
Concernant la Palestine, il est clair que la position algérienne tranche avec celle de nombreux Etats arabes. Il y a les normalisateurs et à leur tête le Makhzen marocain qui n’a pu émettre un soupçon de critique à l’égard de son allié stratégique, l’entité sioniste. Idem pour les autres pays qui ont normalisé leurs relations avec Tel Aviv : l’Egypte, la Jordanie, les Emirats arabes unis, le Bahreïn. La seconde catégorie, ceux qui soutiennent la Palestine en silence ou qui manifestent leur solidarité au sein des instances internationales.
Reste que l’engagement algérien est un engagement révolutionnaire et inscrit en droite ligne d’une solidarité sans faille non seulement à la Palestine, qu’elle soit agresseur ou agressée, selon le propos de feu le président Houari Boumediene, mais aussi à tous le peuples qui souffrent du joug colonial comme le peuple sahraoui.
Les convergences diplomatiques construites par la diplomatie algérienne à l’Onu sont une véritable opportunité pour faire avancer le dossier palestinien dans le sens d’un règlement définitif. La défaite stratégique de l’entité sioniste à Gaza et son discrédit moral et éthique souligné par l’arrêt de la Cour Internationale de Justice (CIJ) suscité par la plainte sud-africaine soutenue énergiquement par l’Algérie, sont autant de socles à partir desquels les nations éprises de justice et de liberté puissent bâtir des lendemains plus équitables. Plus que jamais, l’Algérie est et demeurera La Mecque des Révolutionnaires.
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