« La petite reine algérienne a retrouvé sa véritable place »
Dans cet entretien qui nous a cordialement accordé, le directeur des équipes nationales de cyclisme, Dahmane Abdesslem, a assuré que la « petite reine » algérienne a retrouvé le standing qui lui sied. Elle s’est frayée de nouveau une place dans le monde arabe et africain, ayant joué les premiers rôles lors de diverses échéances …
Dans cet entretien qui nous a cordialement accordé, le directeur des équipes nationales de cyclisme, Dahmane Abdesslem, a assuré que la « petite reine » algérienne a retrouvé le standing qui lui sied. Elle s’est frayée de nouveau une place dans le monde arabe et africain, ayant joué les premiers rôles lors de diverses échéances d’envergure.
Entretien réalisé par Mourad MELLAH
Voudriez-vous nous dire qui est Dahmane Abdesslem ?
Avec grand plaisir. Abdesslem Dahmane est né le 31 juillet 1992 à Oran, la capitale de l’ouest algérien. J’ai commencé le cyclisme à un âge précoce, très jeune quand j’avais 5 ans dans ma ville natale. C’est ma grande passion.
Votre palmarès est bien étoffé de victoire après victoire. Racontez-nous un peu…
Effectivement, j’ai eu beaucoup de chance depuis mes premières années en compétitions. Tout a commencé à l’âge de sept ans, où j’ai gagné mon premier défi et à partir de là, j’ai enchaîné les succès dans toutes les catégories jeunes. D’abord, je suis devenu champion d’Algérie cadet en 2007 à Terga à Ain Témouchent, ensuite en junior à Ténès 2010, Chlef.
Aviez-vous bénéficié à des stages à l’étranger ?
Puis, en juin 2009, j’ai été envoyé par la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) au centre mondial de cyclisme, pour préparer les championnats du monde sur route junior à Moscow.
Vous avez donc pris part à des courses importantes. Qu’en était-il de vos sorties ?
Vous avez raison. Après la préparation au CMC, j’ai participé à plusieurs courses nationales et internationales, entre autres l’Africa Tour et l’Europa Tour comme le Tour des Pays de Vaud en Suisse, le Tour Azerbaïdjan, le Tour du Maroc, et le Mzansi Tour RSA.
Vous aviez couru pour certains clubs algériens, où vous aviez façonné votre talent, n’est-ce-pas?
A vrai dire, j’ai passé 5 années passionnantes avec l’équipe du « Vélo Club Sovac », soit de 2010 à 2014. J’ai engrangé plusieurs victoires sous les couleurs du club. Après cette expérience bénéfique, j’étais engagé dans l’équipe cycliste militaire en fin de l’année 2014 pour un contrat de 4 ans. C’est une équipe cycliste militaire créée en 2014 par le ministère de la Défense nationale en collaboration avec la Fédération algérienne de cyclisme.
Avez-vous fait des études supérieures ?
Oui bien sûr. Je suis diplômé de l’ISTS Alger en 2021.Parlez-nous comment étiez-vous enrôlé en poste de DEN ?
Je vous informe qu’en plus de mon diplôme de conseiller en sport, je suis titulaire d’un autre UCI level 2, une certification reconnue internationalement dans le monde du cyclisme.Parlons maintenant de la dernière compétition à laquelle MPT a pris part, au Tour de
Salalah à Muscat, pour plus de précisions.
Notre objectif premier lors de cette joute d’envergure était de consolider le travail de groupe. Nous avons élaboré deux tactiques distinctes, dont la première est de viser à favoriser notre meilleur coureur à remporter des étapes, chose qui a été en effet réalisée par le biais de Yacine Hamza, ayant gagné la première et la dernière étape, tandis que la deuxième consistait à glaner de précieux points pour le classement général.
Avez-vous atteint ce deuxième objectif ?
Certainement. Sur le plan des clubs nous nous sommes classés les premiers.
Nous vous remercions beaucoup pour votre coopération et vous souhaitons plein succès dans votre mission. A mon tour, je tiens à rendre un grand merci à la rédaction de Planète Sport d’avoir consacré des pages entières pour notre discipline et également pour sa contribution à l’information de nos diverses activités et compétitions, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Quelle est votre réaction ?