Poutine: L’OTAN en Asie représente une menace pour la Russie
Le président russe, Vladimir Poutine, a mis en garde contre l’émergence d’un système de blocs en Asie. Phénomène qui crée une menace pour les pays de la région, Russie incluse, a-t-il déclaré, assurant que Moscou réagirait en conséquence. «Nous voyons ce qui se passe en Asie, n’est-ce pas ? Le système de blocs est en […] The post Poutine: L’OTAN en Asie représente une menace pour la Russie appeared first on Le Jeune Indépendant.
Le président russe, Vladimir Poutine, a mis en garde contre l’émergence d’un système de blocs en Asie. Phénomène qui crée une menace pour les pays de la région, Russie incluse, a-t-il déclaré, assurant que Moscou réagirait en conséquence.
«Nous voyons ce qui se passe en Asie, n’est-ce pas ? Le système de blocs est en train de se mettre sur pieds», a déclaré M. Poutine lors d’une conférence de presse à l’aéroport d’Hanoï.
«L’OTAN s’y installe déjà comme lieu de résidence permanent. Bien entendu, cela constitue une menace pour tous les pays de la région, y compris la Fédération de Russie. Nous sommes obligés d’y répondre et nous le ferons», a-t-il poursuivi devant les journalistes.
Également interrogé sur les fournitures occidentales d’armes à longues portées aux forces de Kiev, lors de cette séquence, le président russe a réitéré sa mise en garde à l’Occident. «Ceux qui fournissent ces armements déclarent qu’ils ne combattent pas, mais je le dis, nous nous réservons le droit de frapper d’autres points dans le monde», a-t-il averti.
«Ils livrent des armes à l’Ukraine et déclarent ensuite qu’ils ne contrôlent rien et qu’ils ne savent pas comment elles sont utilisées.
On peut dire la même chose : on peut livrer des armes ailleurs et après dire qu’on ne contrôle rien. Qu’ils réfléchissent à ce thème !» a poursuivi le président russe.
Celui-ci avait prévenu le 5 juin courant que la réponse russe serait «symétrique», en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg. «Si quelqu’un considère possible de livrer de tels missiles, pourquoi n’aurions-nous pas le droit de livrer des armes de même classe dans d’autres régions du monde contre des cibles sensibles ?» s’est-il enquis auprès des journalistes.
Vladimir Poutine a également rappelé que l’objectif de l’offensive dans la région de Kharkov visait à établir une zone tampon face aux frappes ukrainiennes en Russie. «Il y a six mois, j’ai dit que si le bombardement de nos zones peuplées dans les régions frontalières se poursuivait, nous serions obligés de créer une zone de sécurité sur le territoire ukrainien», a déclaré le président russe, avant d’ajouter : «ils ont continué ces bombardements et nous avons fait ce dont nous avions parlé».
À cet effet, Vladimir Poutine a réitéré que l’armée russe n’avait «pas pour objectif d’approcher Kharkov».
Interrogé sur l’état de préparation des forces russes dans cette zone, en cas d’éventuelle «contre-offensive» ukrainienne, le président russe a estimé que la politique jusqu’au-boutiste de Kiev «coûtera encore une fois très cher» à celle-ci.
Le chef d’État russe est par ailleurs revenu sur les réactions que sa visite à Pyongyang a suscitées, notamment via la signature d’un traité d’assistance mutuelle en cas d’agression militaire.
Le conseiller à la sécurité nationale du président sud-coréen, Chang Ho-jin, a déclaré avant-hier à la presse que Séoul allait «reconsidérer la question de la fourniture d’armes à l’Ukraine».
«Ce serait une très grave erreur et j’espère qu’elle ne surviendra pas», a répliqué le président russe au sujet de ce potentiel revirement de Séoul sur les fournitures d’armes à Kiev.
«Si c’est le cas, nous devrons alors prendre une décision appropriée, qui ne plaira probablement pas aux dirigeants sud-coréens», a-t-il ajouté.
Le président russe a assuré que les autorités sud-coréennes n’avaient «pas à s’inquiéter» de l’accord entre Pyongyang et Moscou, car il ne s’applique «qu’en cas d’agression contre l’un des signataires». Et d’insister : «Il n’y a pas lieu d’avoir peur de notre coopération dans ce domaine».
Il convient de rappeler que le président russe avait annoncé lors de sa visite, mardi et mercredi derniers en Corée du Nord, que le nouveau partenariat entre Moscou et Pyongyang prévoyait une «assistance mutuelle en cas d’agression», le qualifiant de «révolutionnaire».
«L’accord de partenariat global signé aujourd’hui prévoit, entre autres, la fourniture d’une assistance mutuelle en cas d’agression contre l’une des parties à cet accord», avait-il déclaré.
Vladimir Poutine avait notamment dénoncé la fourniture par Washington et les membres de l’OTAN de systèmes à longue portée de haute précision, d’avions F-16 et d’autres armes pour frapper le territoire russe, les qualifiant de «violation flagrante» de leurs obligations internationales.
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