Prochaine acquisition d’un équipement de dernière technologie : De l’espoir pour les patients atteints de tumeurs cérébrales

En dépit des progrès réels enregistrés dans la prise en charge des patients atteints de cancer, beaucoup reste à faire en Algérie afin que le processus de dépistage et de traitement puisse répondre aux normes. « Malgré les problèmes qui subsistent encore, nul ne peut nier le fait que le pays a enregistré des progrès remarquables en termes de prise en charge des patients atteints de cette maladie », avait souligné dans une interview accordée il y’a plus d’une année au quotidien El Watan. En plus des pannes récurrentes de l’équipement installé dans les hôpitaux publics, dénoncées aussi bien par les citoyens que par une partie de soignants, le Pr Bouzid avait évoqué l’absence totale de médicaments innovants jugés trop chers. En un mot, la prise en charge des patients atteints de cancer au niveau du secteur public n’arrive pas encore à se soustraire des nombreux dysfonctionnements causés par le facteur humain. Certes, la prochaine acquisition par l’Algérie d’un premier équipement de radio chirurgie stéréotaxique de dernière technologie, utilisé dans le traitement des tumeurs de cerveau va donner de l’espoir au plus de 500 malades enregistrés par an. Mais faudrait-il que cet équipement ne fasse pas l’objet de « fausses » manipulations, en attendant sa généralisation, du moins au niveau des grands hôpitaux du pays sans oublier le sud. Selon le Pr Souhil Tliba, chef de service neurochirurgie au CHU de Blida, où sera installé ce matériel, le projet, initié en 2007 par le Pr Bouyoucef Kheireddine, alors chef de service de neurochirurgie du CHU de Blida, a vu son budget réévalué et les réserves administratives levées en 2022 sur instruction du ministre de la Santé Abdelhak Saihi. « Cette technique de grande précision permet de traiter les tumeurs cérébrales, sans avoir recours à l’ouverture du crâne des patients », a expliqué le Pr Tliba à TSA. « L’équipement que va acquérir l’Algérie est de dernière génération et ce sera le premier du genre en Afrique. Il permet d’offrir aux patients des traitements efficaces et sécurisés », a-t-il indiqué. Le recours à cet équipement a une double portée économique. « D’abord le coût indirect car le traitement qui dure environ 30 minutes ne nécessite pas d’hospitalisation. Ensuite, le coût direct qui permet d’économiser des sommes importantes en devises sur le transfert à l’étranger des malades qui pourront désormais être pris en charge dans les hôpitaux algériens », a souligné le professeur. Celui-ci a affirmé que « le coût d’une seule séance de radiochirurgie stéréotaxique à l’étranger est d’environ 10.000 euros par patient ».

Mohamed M

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