Reprise prochaine de l’exploitation du corail rouge : Une dynamique économique attendue  

L’exploitation du corail rouge, qui devrait reprendre prochainement, va créer une dynamique économique à travers la création de postes d’emploi directs et indirects, et devrait aussi soutenir le Trésor public. C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, qui dit que plus de 167 millions de dinars par an de revenus sont attendus après l’ouverture de l’exploitation du corail rouge.

Suspendus durant plusieurs années, l’exploitation du corail rouge devrait reprendre prochainement, d’autant que toutes les procédures ont été finalisées. L’exploitation de l’« or rouge » par l’Algérie, qui dispose d’un potentiel important en la matière, notamment au niveau de la côte est du pays, va générer des gains importants. C’est d’ailleurs ce qu’a mis en avant le ministre de la Pêche lors de sa visite de travail dans la wilaya d’El-Taref.

Les revenus attendus après la réouverture prochaine de l’exploitation du corail rouge en Algérie dépasseront les 167 millions de dinars par an, a précisé M. Badani, affirmant que des bénéfices financiers supérieurs à 800 millions de dinars devront être réalisés en cinq années, outre la création de milliers d’emplois directs et indirects, estimés à pas moins de 1 400 postes.  

Le ministre a fait savoir que l’étude de la réouverture de l’exploitation du corail rouge en Algérie, actuellement en cours au niveau de son département ministériel, a atteint un stade avancé, soulignant que la décision de réouverture de l’exploitation du corail relèvera des prérogatives du gouvernement après le débat, à son niveau, de ce dossier.

La relance de l’exploitation du corail rouge et sa valorisation figurent dans la stratégie du département de la Pêche à l’horizon 2030. Celle-ci est axée sur cinq axes stratégiques. Il s’agit du développement de l’aquaculture marine et continentale, du développement de la pêche en haute mer, du renforcement des capacités nationales en construction et réparation navale, de la relance et de la valorisation de l’exploitation du corail rouge, en plus du soutien aux professionnels du secteur de la pêche et de l’aquaculture.  

Evoquant la production de poisson en Algérie, le ministre a affirmé que son département œuvre à atteindre une production annuelle de 200 000 tonnes de poissons à l’horizon 2030, dont la moitié issue de la pêche et l’autre moitié de l’aquaculture.

L’Algérie possède tous les atouts pour atteindre cette production, qui ne dépassait pas les 100 000 tonnes/an, a ajouté M. Badani, attribuant le doublement attendu de cette production aux investissements actuellement inscrits.

Le ministre a également évoqué l’immense potentiel s’agissant de l’aquaculture, sur laquelle, faut-il le signaler, on compte beaucoup pour accroître la production halieutique. Les incitations accordées pour promouvoir l’aquaculture ont été soulignée par le ministre, qui a évoqué, entre autres, les avantages fiscaux accordés aux opérateurs activant dans l’aquaculture et des subventions directes pour la production du tilapia ainsi que la suppression de la TVA pour les opérations de vente de ce poisson. Le ministre est également revenu sur les différents axes de la stratégie de son département à l’horizon 2030.

Il a, par ailleurs, présidé l’ouverture d’un séminaire national sur « l’investissement dans le domaine de l’aquaculture ». Il est revenu sur le rôle que joue la wilaya d’El-Tarf dans le programme sectoriel, compte tenu du grand potentiel dont dispose la wilaya, avec ses 8 700 km2 de zone de pêche et ses récifs de corail rouge.

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