Sécurité dans les quartiers criminogènes d’Annaba : Paix permanente ou illusion provisoire ?
Ces derniers temps, la situation en matière de paix, tant sur le plan social que sécuritaire, a connu à Annaba une amélioration sensible. Ce progrès est visible aussi bien au chef-lieu de la wilaya, où l’insécurité avait atteint, il n’y a pas si longtemps, des niveaux alarmants, notamment dans le quartier des Lauriers Roses, ou […] The post Sécurité dans les quartiers criminogènes d’Annaba : Paix permanente ou illusion provisoire ? first appeared on L'Est Républicain.
Ces derniers temps, la situation en matière de paix, tant sur le plan social que sécuritaire, a connu à Annaba une amélioration sensible. Ce progrès est visible aussi bien au chef-lieu de la wilaya, où l’insécurité avait atteint, il n’y a pas si longtemps, des niveaux alarmants, notamment dans le quartier des Lauriers Roses, ou dans l’ensemble du territoire d’Annaba, en particulier à la cité Sidi Salem. Ce calme est le résultat d’une réaction proactive des pouvoirs publics. D’une part, une prise en charge effective des préoccupations socioéconomiques exprimées par la population ; d’autre part, la multiplication des descentes policières dans les quartiers jugés sensibles. C’est le cas du quartier Didouche Mourad, situé au cœur d’Annaba, qui, jusqu’à récemment, était perçu comme une zone « interdite » en raison de son implication dans des trafics de stupéfiants. En effet, ce secteur fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics, sur un double plan social et sécuritaire. Les résultats probants enregistrés au cours des deux derniers mois à Annaba sont le fruit d’une politique adaptée et multisectorielle. Le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, a joué un rôle crucial dans cette diminution de l’insécurité, malgré une situation sociale préoccupante, marquée par des contestations récurrentes liées au logement social, à l’approvisionnement en eau potable et en gaz naturel, ainsi qu’au transport scolaire. La politique que le chef de l’exécutif a prôné a favorisé un rapprochement entre les administrateurs et les citoyens, privilégiant le dialogue plutôt que l’usage de la force publique. Pour lutter contre la criminalité urbaine sous toutes ses formes, la police ne ménage aucun effort pour assurer la surveillance générale, protéger les personnes et les biens, sécuriser les voies de communication et combattre le crime organisé ainsi que la délinquance. Cette dernière, au même titre que la criminalité de droit commun qui constitue un facteur d’affectation du sentiment de sécurité chez les citoyens, a diminué. Néanmoins, cet environnement reste encore impacté par des comportements inciviques et indécents qui persistent et touchent à la sécurité publique. En outre, le renforcement du maillage territorial et des dispositifs de surveillance et de contrôle, en surface et en profondeur, aux frontières, a contribué de manière significative à la lutte contre la criminalité organisée, avec des résultats encourageants qui témoignent de l’efficacité des mesures sécuritaires mises en place. La fréquence et qualité des opérations coup de poing, souvent menées conjointement par la police et la gendarmerie, reflètent la situation actuelle de la sécurité publique, principalement en lien avec les différents attroupements et conflits sociaux. Elles mettent également en évidence l’activité de la police judiciaire et les résultats obtenus dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes.
B. Salah-Eddine
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