Tour de France cycliste: Le Slovène Tadej Pogacar remporte son troisième Tour
Tadej Pogacar a remporté dimanche son troisième Tour de France sur une nouvelle victoire d’étape, sa sixième dans cette 111e édition, lors du contre-la-montre final entre Monaco et Nice. Par Racim S./APS Déjà vainqueur en 2020 et 2021, le Slovène, qui a devancé le Danois Jonas Vingegaard de 1 min 3 sec dans le chrono, […]
Tadej Pogacar a remporté dimanche son troisième Tour de France sur une nouvelle victoire d’étape, sa sixième dans cette 111e édition, lors du contre-la-montre final entre Monaco et Nice.
Par Racim S./APS
Déjà vainqueur en 2020 et 2021, le Slovène, qui a devancé le Danois Jonas Vingegaard de 1 min 3 sec dans le chrono, devient le premier coureur à réaliser le doublé Giro-Tour de France la même année depuis l’Italien Marco Pantani en 1998.
Il devance au classement général final Vingegaard de 6:17 et le Belge Remco Evenepoel de 9:18, après avoir fait la différence dans les Pyrénées et enfoncé le clou dans les Alpes.
Les trois premiers du général ont également fini dans cet ordre aux trois premières places du contre-la-montre dimanche, Evenepoel, champion du monde de la spécialité, terminant à 1:14 du maillot jaune.
La domination de Pogacar sur cette 111e édition a été totale pendant les trois semaines depuis le départ de Florence, en Italie.
Le leader de l’équipe UAE a pris le maillot jaune dès le quatrième jour pour ne plus jamais le lâcher, tuant rapidement le suspense, pour finir avec six victoires d’étape.
Cette suprématie atteint des niveaux inégalés depuis cinquante ans et les triomphes d’un Eddy Merckx ou d’un Bernard Hinault.
Avec ce troisième sacre décroché à l’âge de 25 ans, il rejoint trois coureurs au palmarès du Tour de France, Louison Bobet, Greg Lemond et Philippe Thys.
Le record de cinq victoires est partagé par quatre champions, Eddy Merckx, Bernard Hinault, Jacques Anquetil et Miguel Indurain.
Vingegaard «fier de cette deuxième place»
Jonas Vingegaard, dauphin de Tadej Pogacar à l’issue du Tour de France dimanche, estime qu’il sera «peut-être plus fier de cette deuxième place» que de ses victoires, après avoir connu une grave blessure en avril.
«Quand je vais me retourner sur la course dans quelques jours et que j’y réfléchirai, je serai peut-être plus fier de cette deuxième place que de mes victoires», a estimé le Danois en conférence de presse après le contre-la-montre final entre Monaco et Nice dont il a également pris la deuxième place derrière le Slovène.
«J’ai eu seulement un mois et demi d’entraînement, c’est tout sauf idéal, j’ai passé 12 jours à l’hôpital, huit jours en soins intensifs», a rappelé Vingegaard, après une grave chute au Tour du Pays basque en avril, qui a complètement chamboulé sa préparation.
De quoi lui donner envie de revenir l’année prochaine pour reconquérir le maillot jaune, dont il s’était emparé en 2022 et 2023.
«Ce serait déjà un grand pas de ne pas briser presque chaque os de mon côté droit supérieur, et ne pas me perforer deux poumons», a expliqué Vingegaard, qui avait souffert de plusieurs fractures et d’un pneumothorax après sa chute. Le vainqueur de la 11e étape au Lioran s’est dit «mentalement vidé». «Je n’ai pas eu un jour de repos dans ma tête depuis novembre. Depuis, tout a tourné autour de l’entraînement, la nutrition, essayer d’aller mieux et de revenir», a-t-il déclaré, parlant d’un «grand combat» pour être présent et en forme au Grand départ de Florence fin juin.Il s’est également montré satisfait de ses jambes : «Certains jours, j’ai eu un niveau que je n’avais jamais eu avant», en référence notamment à l’ascension du Plateau de Beille lors de la 15e étape.
Mais le deuxième de la dernière Vuelta a rejeté l’idée de
s’aligner en Espagne à partir de la mi-août.
«J’ai vraiment besoin de me reposer maintenant, et je déciderai ensuite ce que je ferai pour le reste de la saison», a-t-il indiqué.
R. S./APS
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