17e FNTP: le Théâtre de Béjaia entre en lice avec "Tariq Essaridj"
ALGER - La pièce "Tariq Essaridj" qui traite de l'engagement des jeunes algériens qui ont déserté les bancs de l'école pour rejoindre le maquis aux cotés des combattants pour l'indépendance a été présentée, lundi, en compétition officielle du 17e Festival national du théâtre national (FNTP). Produite par le Théâtre régional de Béjaia (TRB) Malek Bouguermouh, dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, "Tariq Essaridj" déroule en 65 mn l'histoire des jeunes Rachid, Miloud et Houria, qui ont rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale, en désertant les bancs de l'école, répondant à l'appel de la patrie à la lutte armée contre le colonialisme français. Mis en scène par Abdelghani Chentou, le texte d'Ali Tamert se réfère à l'appel historique du 19 mai 1956, dans une forme "minimaliste" qui a conforté le choix "délibéré" du metteur en scène à soustraire les faits qui ont accompagné cet évènement majeur qui restitue la mobilisation courageuse des lycéens et des étudiants algériens, résolus à répondre à l'appel de la patrie. Rendu par une vingtaine de comédiens, pour la plupart des jeunes, le spectacle a pour cadre le maquis qui a accueilli ces jeunes combattants -lycéens et étudiants-, aux côtés des paysans, mobilisés pour la lutte armée. Ils ont porté un texte exclusivement "narratif, dépourvu de "vision dramaturgique", et du principe académique de "l'action et de la réaction", nécessaire à un "spectacle scénique de cette envergure", ont relevé des intervenants lors des débats à l'après spectacle. La scénographie "minimaliste", œuvre de Faouzi Benhimi, a dégagé, à des niveaux différents, deux espaces scéniques distincts et opposées (maquis en haut et bureau de l'officier de l'armée coloniale en bas), "réduisant considérablement" l'espace de jeu et "contraignant les comédiens", aux mouvements ainsi limités, à s'investir dans des échanges "linéaires" et "statiques", ont encore constaté d'autres intervenants aux débats. "La pièce traite d'une période cruciale de l'histoire de l'Algérie et de la mémoire nationale à travers un fait révolutionnaire majeur, qui a marqué l'engagement des étudiants dans le combat libérateur", a résumé le metteur en scène. Ouvert vendredi, le 17e FNTP se poursuit jusqu'au 30 décembre avec 19 spectacles en compétition, en plus des spectacles programmés hors compétition à la salle Hadj-Omar (TNA), au Théâtre municipal d'Alger-centre et à la Place Mohamed-Touri.
ALGER - La pièce "Tariq Essaridj" qui traite de l'engagement des jeunes algériens qui ont déserté les bancs de l'école pour rejoindre le maquis aux cotés des combattants pour l'indépendance a été présentée, lundi, en compétition officielle du 17e Festival national du théâtre national (FNTP).
Produite par le Théâtre régional de Béjaia (TRB) Malek Bouguermouh, dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, "Tariq Essaridj" déroule en 65 mn l'histoire des jeunes Rachid, Miloud et Houria, qui ont rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale, en désertant les bancs de l'école, répondant à l'appel de la patrie à la lutte armée contre le colonialisme français.
Mis en scène par Abdelghani Chentou, le texte d'Ali Tamert se réfère à l'appel historique du 19 mai 1956, dans une forme "minimaliste" qui a conforté le choix "délibéré" du metteur en scène à soustraire les faits qui ont accompagné cet évènement majeur qui restitue la mobilisation courageuse des lycéens et des étudiants algériens, résolus à répondre à l'appel de la patrie.
Rendu par une vingtaine de comédiens, pour la plupart des jeunes, le spectacle a pour cadre le maquis qui a accueilli ces jeunes combattants -lycéens et étudiants-, aux côtés des paysans, mobilisés pour la lutte armée.
Ils ont porté un texte exclusivement "narratif, dépourvu de "vision dramaturgique", et du principe académique de "l'action et de la réaction", nécessaire à un "spectacle scénique de cette envergure", ont relevé des intervenants lors des débats à l'après spectacle.
La scénographie "minimaliste", œuvre de Faouzi Benhimi, a dégagé, à des niveaux différents, deux espaces scéniques distincts et opposées (maquis en haut et bureau de l'officier de l'armée coloniale en bas), "réduisant considérablement" l'espace de jeu et "contraignant les comédiens", aux mouvements ainsi limités, à s'investir dans des échanges "linéaires" et "statiques", ont encore constaté d'autres intervenants aux débats.
"La pièce traite d'une période cruciale de l'histoire de l'Algérie et de la mémoire nationale à travers un fait révolutionnaire majeur, qui a marqué l'engagement des étudiants dans le combat libérateur", a résumé le metteur en scène.
Ouvert vendredi, le 17e FNTP se poursuit jusqu'au 30 décembre avec 19 spectacles en compétition, en plus des spectacles programmés hors compétition à la salle Hadj-Omar (TNA), au Théâtre municipal d'Alger-centre et à la Place Mohamed-Touri.
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