Le projet de centrales solaires de 3.200 MW entre bientôt dans sa phase d’équipement
Le projet de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 3.200 mégawatts (MW), lancé cette année, entrera bientôt dans sa phase d’équipement, suite à l’achèvement des travaux de génie civil, a indiqué, mercredi à Alger, Boukhalfa Yaïci, directeur général de Green Energy Cluster Algeria (GEC’A). Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du plan global […]
Le projet de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 3.200 mégawatts (MW), lancé cette année, entrera bientôt dans sa phase d’équipement, suite à l’achèvement des travaux de génie civil, a indiqué, mercredi à Alger, Boukhalfa Yaïci, directeur général de Green Energy Cluster Algeria (GEC’A).
Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du plan global visant à installer une capacité totale de 15.000 MW d’ici 2035, « affiche un taux d’avancement de 15 %, les travaux de génie civil étant désormais terminés », a précisé M. Yaïci à l’APS, en marge du deuxième atelier international sur les énergies renouvelables, organisé sous le thème « La transition énergétique : perspectives et défis » par le Club algérien de l’excellence et des hautes compétences (ACEHC).
« Les travaux de terrassement, les clôtures et la préparation des sites ont été finalisés par la majorité des entreprises, qui vont désormais passer à la phase de fabrication, d’équipement et d’installation », a expliqué le directeur général de GEC’A, dont plusieurs entreprises membres sont impliquées dans ce projet pour lequel près de 3 milliards de dollars ont été mobilisés.
Cette capacité de 3.200 MW est répartie en trois tranches : 2.000 MW répartis sur 20 centrales connectées au réseau, 1.000 MW sur cinq autres entrales également connectées au réseau, et 200 MW pour une centrale isolée avec stockage à base de batteries pour le projet minier de Gara Djebilet (Tindouf).
Selon M. Yaïci, les premières centrales, dont les contrats de réalisation ont été signés en mars dernier, devraient être livrées « vers la fin de l’année prochaine », et « le gros du projet sera achevé d’ici 2026 ».
Le directeur général de GEC’A a également souligné l’importance de « préparer dès aujourd’hui l’après-projet 3.200 MW », en s’attachant notamment aux questions de financement, de fabrication locale et d’intégration des entreprises algériennes, insistant sur l’appel continu de GEC’A aux industriels et investisseurs nationaux et internationaux pour qu’ils participent au programme des 15.000 MW, ainsi qu’à la mise en oeuvre de la feuille de route nationale pour l’hydrogène vert.
Concernant les propositions du cluster pour promouvoir davantage les énergies renouvelables et réussir la transition énergétique en Algérie, M. Yaïci a souligné la nécessité « d’adapter la production au contexte algérien, en maximisant l’exploitation du solaire et en promouvant des installations d’hydrogène vert à petite et moyenne échelle ».
GEC’A plaide également pour « une approche collective, connectée avec les réseaux internationaux », en insistant sur le développement des « capacités nationales à travers des partenariats avec des acteurs étrangers favorisant le transfert de savoir-faire et renforçant ainsi l’écosystème local ».
Pour M. Yaïci, le programme national d’énergies renouvelables ouvre la voie à une activité d’exportation, en particulier vers les pays limitrophes et ceux du bassin méditerranéen, en exploitant les compétences nationales our conquérir des parts de marché à l’international, notamment en Afrique.
Enfin, le directeur général a souligné l’importance capitale de l’implication de la diaspora algérienne dans la transition énergétique.
Selon lui, les compétences nationales, composées d’experts, chercheurs et inventeurs de renom, doivent servir de passerelle entre les entreprises locales et internationales, en attirant des investissements, notamment dans les domaines des panneaux solaires, des onduleurs, des structures et des équipements liés à l’énergie éolienne.
Quelle est votre réaction ?