Agression sioniste: l'Algérie déplore le silence du Conseil de sécurité face aux "atrocités" à Ghaza
NEW YORK (Nations unies) - L'Algérie a déploré mardi depuis New York, le "silence" du Conseil de sécurité de l'ONU face aux "atrocités" commises à Ghaza, après la reprise par l'entité sioniste, à l'aube, de son agression à grande échelle contre l'enclave palestinienne. "Nous condamnons fermement ces attaques, qui constituent une violation de l'accord de cessez-le-feu", a déclaré le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama, devant les membres du Conseil de sécurité, réunis sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne. "Nous sommes témoins d'une nouvelle vague de châtiments collectifs infligés à la population de Ghaza", a-t-il dénoncé, rappelant à toutes les parties que "la résolution 2735 garantit le maintien du cessez-le-feu tant que les négociations sont en cours". Des sources médicales à Ghaza ont fait état de plus de 400 personnes tombées en martyres, en majorité des enfants et des femmes, dans les bombardements sionistes d'une violence inouïe. Lire aussi: Frappes sionistes sur Ghaza: au moins 330 martyrs Le diplomate a tenu, à ce titre, à souligner la responsabilité des médiateurs (Etats-Unis, Egypte et Qatar) de "veiller au respect de l'accord de cessez-le-feu", regrettant qu'"une fois de plus, le sang palestinien est utilisé au service des calculs politiques" par les politiciens sionistes. L'ambassadeur Amar Bendjama a relevé, dans ce contexte, que la réunion d'aujourd'hui n'est pas destinée à "rappeler les privations et les souffrances" du peuple palestinien, mais il s'agit d'un "appel à la justice contre une autorité d'occupation qui utilise la famine comme arme de guerre". "Il s'agit, sans l'ombre d'un doute, d'un crime de guerre", a-t-il affirmé, jugeant que "l'heure est venue de rendre des comptes". Selon le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, "le monde ne peut plus ignorer la sombre réalité de l'occupation" sioniste. Il a estimé qu'aujourd'hui, la vérité sur l'occupation sioniste, "si longtemps ignorée, ne peut plus être occultée", soulignant que les Algériens "comprennent bien la cruauté et l'oppression qu'implique l'occupation" pour l'avoir subie pendant plus de 130 ans. "L'occupation, le chapitre le plus horrible et le plus honteux de l'histoire moderne, continue de faire des ravages. Il faut y mettre fin, où qu'elle existe", a-t-il martelé. Rappelant que depuis plus de deux semaines, pas un seul camion d'aide n'a été autorisé à entrer à Ghaza, le diplomate a soutenu que "ce blocus délibéré, programmé pour coïncider avec le mois sacré du Ramadhan, est une tentative calculée, destinée à briser la résilience du peuple palestinien". "Avec près de 18 mois de famine déjà endurés, 80% de la population de Ghaza a vu ses sources de nourriture disparaître. Pourtant, comme si affamer la population palestinienne ne suffisait pas, la puissance occupante utilise l'eau comme arme de guerre", s'est-il insurgé. Le diplomate algérien a dénoncé, en outre, les pratiques de la puissance occupante qui ne se contente pas seulement de suspendre l'aide, mais "cible l'intégralité du système alimentaire de Ghaza, privant, aujourd'hui, la population de nourriture et rendant très difficile sa survie future". Selon le Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l'alimentation, Michael Fakhri, l'entité sioniste ne se contente pas de bloquer l'acheminement de l'aide. "Elle démantèle méthodiquement les infrastructures alimentaires de Ghaza", a-t-il ajouté. Il a fait remarquer, dans ce contexte, qu'après avoir attaqué l'UNRWA, épine dorsale de l'aide humanitaire à Ghaza, l'entité sioniste a imposé de nouvelles restrictions aux ONG, créant de nouveaux obstacles administratifs à leur capacité à agir et à aider le peuple palestinien. Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU a rappelé, à ce propos, que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à la puissance occupante de prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire d'urgence à la population de Ghaza et que le Conseil de sécurité, dans ses résolutions, a appelé à un accès humanitaire sûr et sans entrave. "Pourtant, la puissance occupante continue de bafouer le droit international, y compris les résolutions adoptées par ce Conseil", a-t-il déploré. A Ghaza, a-t-il poursuivi, nous assistons à "la dégradation systématique de la dignité humaine, à la privation délibérée des droits à la vie, à l'alimentation, à l'eau et à la décence humaine fondamentale", à "la disparition des valeurs et des principes qui devraient être le fondement de l'ordre international : l'égalité, la justice et l'humanité", mais aussi à la "brutalité" de l'occupation sioniste qui "se manifeste au grand jour, sans égard pour les vies innocentes". Regrettant le "silence" du Conseil de sécurité "face à ces atrocités", le diplomate algérien a estimé que "la pertinence de ce Conseil peut être sérieusement remise en question". "Osera-t-il un jour as


NEW YORK (Nations unies) - L'Algérie a déploré mardi depuis New York, le "silence" du Conseil de sécurité de l'ONU face aux "atrocités" commises à Ghaza, après la reprise par l'entité sioniste, à l'aube, de son agression à grande échelle contre l'enclave palestinienne.
"Nous condamnons fermement ces attaques, qui constituent une violation de l'accord de cessez-le-feu", a déclaré le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama, devant les membres du Conseil de sécurité, réunis sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
"Nous sommes témoins d'une nouvelle vague de châtiments collectifs infligés à la population de Ghaza", a-t-il dénoncé, rappelant à toutes les parties que "la résolution 2735 garantit le maintien du cessez-le-feu tant que les négociations sont en cours".
Des sources médicales à Ghaza ont fait état de plus de 400 personnes tombées en martyres, en majorité des enfants et des femmes, dans les bombardements sionistes d'une violence inouïe.
Lire aussi: Frappes sionistes sur Ghaza: au moins 330 martyrs
Le diplomate a tenu, à ce titre, à souligner la responsabilité des médiateurs (Etats-Unis, Egypte et Qatar) de "veiller au respect de l'accord de cessez-le-feu", regrettant qu'"une fois de plus, le sang palestinien est utilisé au service des calculs politiques" par les politiciens sionistes.
L'ambassadeur Amar Bendjama a relevé, dans ce contexte, que la réunion d'aujourd'hui n'est pas destinée à "rappeler les privations et les souffrances" du peuple palestinien, mais il s'agit d'un "appel à la justice contre une autorité d'occupation qui utilise la famine comme arme de guerre".
"Il s'agit, sans l'ombre d'un doute, d'un crime de guerre", a-t-il affirmé, jugeant que "l'heure est venue de rendre des comptes".
Selon le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, "le monde ne peut plus ignorer la sombre réalité de l'occupation" sioniste.
Il a estimé qu'aujourd'hui, la vérité sur l'occupation sioniste, "si longtemps ignorée, ne peut plus être occultée", soulignant que les Algériens "comprennent bien la cruauté et l'oppression qu'implique l'occupation" pour l'avoir subie pendant plus de 130 ans.
"L'occupation, le chapitre le plus horrible et le plus honteux de l'histoire moderne, continue de faire des ravages. Il faut y mettre fin, où qu'elle existe", a-t-il martelé.
Rappelant que depuis plus de deux semaines, pas un seul camion d'aide n'a été autorisé à entrer à Ghaza, le diplomate a soutenu que "ce blocus délibéré, programmé pour coïncider avec le mois sacré du Ramadhan, est une tentative calculée, destinée à briser la résilience du peuple palestinien".
"Avec près de 18 mois de famine déjà endurés, 80% de la population de Ghaza a vu ses sources de nourriture disparaître. Pourtant, comme si affamer la population palestinienne ne suffisait pas, la puissance occupante utilise l'eau comme arme de guerre", s'est-il insurgé.
Le diplomate algérien a dénoncé, en outre, les pratiques de la puissance occupante qui ne se contente pas seulement de suspendre l'aide, mais "cible l'intégralité du système alimentaire de Ghaza, privant, aujourd'hui, la population de nourriture et rendant très difficile sa survie future".
Selon le Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l'alimentation, Michael Fakhri, l'entité sioniste ne se contente pas de bloquer l'acheminement de l'aide. "Elle démantèle méthodiquement les infrastructures alimentaires de Ghaza", a-t-il ajouté.
Il a fait remarquer, dans ce contexte, qu'après avoir attaqué l'UNRWA, épine dorsale de l'aide humanitaire à Ghaza, l'entité sioniste a imposé de nouvelles restrictions aux ONG, créant de nouveaux obstacles administratifs à leur capacité à agir et à aider le peuple palestinien.
Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU a rappelé, à ce propos, que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à la puissance occupante de prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire d'urgence à la population de Ghaza et que le Conseil de sécurité, dans ses résolutions, a appelé à un accès humanitaire sûr et sans entrave.
"Pourtant, la puissance occupante continue de bafouer le droit international, y compris les résolutions adoptées par ce Conseil", a-t-il déploré.
A Ghaza, a-t-il poursuivi, nous assistons à "la dégradation systématique de la dignité humaine, à la privation délibérée des droits à la vie, à l'alimentation, à l'eau et à la décence humaine fondamentale", à "la disparition des valeurs et des principes qui devraient être le fondement de l'ordre international : l'égalité, la justice et l'humanité", mais aussi à la "brutalité" de l'occupation sioniste qui "se manifeste au grand jour, sans égard pour les vies innocentes".
Regrettant le "silence" du Conseil de sécurité "face à ces atrocités", le diplomate algérien a estimé que "la pertinence de ce Conseil peut être sérieusement remise en question".
"Osera-t-il un jour assumer ses responsabilités, agir pour mettre fin à ce génocide et préserver ce qui lui reste, s'il en reste, de crédibilité ?", s'est-il intérrogé.