Arrêtez donc ce fou de Macron avant qu’il ne commette l’irréparable !

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Mars 19, 2025 - 22:05
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Arrêtez donc ce fou de Macron avant qu’il ne commette l’irréparable !

Une contribution d’Arezki Belkacimi – Depuis son premier mandat, avec Macron, c’est le règne de l’imposture politique cynique couplé à une posture sécuritaire tyrannique et militaire velléitaire. Il faut entendre imposture politique dans le sens défini par le philosophe Jean-Jacques Rousseau. Selon la conception philosophique de Rousseau, l’imposture, c’est le pouvoir lui-même car, pour lui, prendre le pouvoir, en user ou en abuser, cela revient au même.

A plus forte raison avec le rusé Macron, qui aura usé et abusé du pouvoir. Qui aura usé le peuple. Et, surtout, abusé de sa civilité qu’il prend toujours pour de la servilité.

Le temps de la respectueuse résignation est révolu. Macron va devoir affronter la subversive et insurrectionnelle indignation du peuple.

D’autant plus quand on sait de quelle manière Macron s’est emparé du pouvoir, comment il a été propulsé à la plus haute magistrature sans avoir jamais présenté sa candidature à une quelconque élection municipale ou législative. On devine qu’il tient en piètre estime le suffrage des électeurs qu’il n’aura brigué que pour braquer le palais de l’Elysée, avec ses acolytes les puissants, en vue de faire main basse sur les coffres de Bercy, capter les richesses nationales pour les redistribuer à ses parrains de la finance et du complexe militaro-industriel.

«Dès lors qu’il y a du pouvoir, dès lors donc que quelqu’un se donne les moyens, le droit et l’autorité, de forcer un autre, de l’obliger, de le contraindre, ou simplement de lui faire croire quelque chose, il y a de l’imposture.» Avec Macron, cette imposture politique cynique se conjugue avec la posture sécuritaire tyrannique abondamment déployée et employée par sa gouvernance narcissique et mégalomaniaque. Et, dorénavant, elle se conjugue avec la posture militaire velléitaire. En effet, avec une velléité de fausse puissance, Macron se prend pour Napoléon 1er. Comme le notait un auteur du XVIIIe siècle : «Il y a très loin de la velléité à la volonté, de la volonté à la résolution, de la résolution au choix des moyens, du choix des moyens à l’application». Macron ne dispose aucunement des moyens de ses ambitions délirantes.

Avec Macron, on est passés de la folie des grandeurs à la grandeur des folies, à observer la configuration démentielle de son règne despotique incontrôlé. A observer le déchaînement pathologique de sa politique de démantèlement des «acquis sociaux», du saccage (bradage, largage) des services publics. A observer la jubilation psychopathique qu’il éprouve à superviser quotidiennement la répression des opposants à sa politique antisociale lors des manifestations menées sous escorte d’escadrons policiers surarmés, ces molosses de la bourgeoisie prêts à bondir sans scrupules sur la «foule» innocente pour la molester, la gazer, la nasser, la mutiler, l’embarquer, l’embastiller. A observer le sadisme belliciste et génocidaire qu’il manifeste à décréter la mobilisation générale, le déclenchement de la guerre contre la Russie, l’enrégimentement de la jeunesse, l’instauration de l’économie de guerre qui rime avec la guerre sociale contre le peuple.

On est presque tentés de s’écrier : arrêtez ce fou avant qu’il ne commette l’irréparable, si ce n’est déjà fait ! Il faut stopper ce train gouvernemental macronien qui déraille le pays, précipite son peuple dans le fossé, conduit la jeunesse française à la mort, avant qu’il ne soit trop tard !

Pour le moment, alors que la «foule» («son» peuple) le rejette comme un pestiféré tant son régime sent le soufre et répand la souffrance, seule la sulfureuse police lui demeure fidèle. Elle croit encore à sa gouvernance, puisqu’elle continue fidèlement à le servir. A lui servir furieusement à chaque manifestation, comme lors du massif mouvement des Gilets jaunes et de la lutte contre la réforme de la retraite, des dizaines de nouveaux corps de manifestants mutilés, des dizaines de protestataires brutalement arrêtés, pour nourrir sa faim de répression.

Le régime de Macron se nourrit de la faim de sa population, dorénavant paupérisée, et de la fin de toute liberté, désormais émasculée. Macron veut instaurer une liberté d’un nouveau genre, à l’image de la théorie du genre, fondée sur un modèle humain asexué, qu’il s’emploie énergiquement à populariser : une liberté apolitique, dépourvue d’organe politique combative et d’orgasme protestataire. Macron prône une liberté frigide, qui n’éprouve aucun désir d’émancipation, ni plaisir combatif. Où seule l’excitation hystérique sadique de ses policiers est tolérée, violemment encouragée. Les policiers, représentants de l’ordre à la «libido belliciste» désordonnée toujours électrisée, affectionnent s’adonner au corps à corps lubrique munis de leur matraque. Où seule la frénésie meurtrière de ses soldats est furieusement promue, fanatiquement exaltée.

Macron prône une liberté réduite à sa plus simple expression sociétale. Mieux : libidinale. Faites frénétiquement l’amour, pas la politique (revendicative). Faites fanatiquement la guerre, pas la politique (subversive : car mourir pour des idées, c’est idiot. Mais mourir pour les puissants, c’est une idée excellente, voire jouissive). Tel est le programme du va-t-en-guerre Macron dont la politique se cantonne à faire la guerre sociale à son peuple et, pour dévoyer la colère politique, les guerres diplomatique et militaire velléitaire aux pays érigés en ennemis, notamment l’Algérie et la Russie.

Cela rappelle l’époque nazie où la politique était l’apanage des seules bandes nazies, adeptes de la force brute. Ils s’adonnaient librement à leurs activités favorites : la bastonnade et l’extermination. Il est utile de rappeler que les nazis avaient un rapport très sexué au corps, cultivaient une promiscuité virile assaisonnée d’homosexualité. Une symbiose d’ordre phallique unissait les nazis à leur dieu Hitler, qui n’avait jamais su procréer quelque progéniture personnelle par manque de virilité, mais avait pu abondamment enfanter, de son vivant, par sublimation politique, de monstrueuses créatures nazifiées, bêtes immondes fabriquées en masse par la machine propagandiste hitlérienne manœuvrée par le grand capital allemand.

Toute ressemblance avec la France contemporaine macronienne n’est pas fortuite. Si on devait se livrer à une analyse psychanalytique primaire et primesautière, on dirait que Macron semble nouer une relation très sexuée avec la police et l’armée. Une symbiose d’ordre phallique semble unir le Jupiter-Macron à ses protégés et protecteurs les policiers et les militaires. Tout se passe comme si Macron, en voyeur lubrique, porté sur le luxe et, surtout, la luxure, aime allumer et attiser en permanence des conflits et des guerres pour pouvoir admirer ses forces de l’ordre bien équipées s’adonner à leurs frénétiques exercices policièrement et militairement concupiscents : le corps à corps.

«Vous êtes libres de jouir sans entrave, mais mon gouvernement a l’absolu droit d’entraver la jouissance de votre liberté.» C’est une liberté émasculée que prône Jupiter-Macron. On pourrait baptiser cette forme de liberté conçue par le jupitérien Macron d’émasculée conception. Une doctrine de la liberté sans tache, exempte du péché originel de la lutte (de classes).

Telle est la conception gouvernementale de Macron, fondée sur l’imposture politique et la posture sécuritaire et militaire.

Macron est un adepte de l’euthanasie sociale et démographique. Il œuvre à la destruction de son peuple par les deux bouts de la vie, en amont et en aval.

En aval, par la destruction des travailleurs seniors opérée par sa réforme retraite qui a instauré l’allongement de l’exploitation salariée. Cette réforme retraite génocidaire qui expédie définitivement à la mort anticipée des millions de travailleurs en les maintenant de force sur le front de l’abattage de l’entreprise jusqu’à leur usure physique et psychologique. En France, dorénavant, ce seront, pour toujours, des millions de travailleurs qui partiront avant la retraite dans leur cercueil. Un véritable génocide salarial.

En amont, par la destruction des forces vives de la nation décrétée par la volonté criminelle de Macron d’envoyer sur les champs de bataille la jeunesse française en Russie, de sacrifier des centaines de milliers de jeunes sur les fronts de guerre.

Avec Macron le tortionnaire gouvernemental et génocidaire social, c’est une main de fer dans un gant de velours, une population plongée dans l’enfer de la misère dans une France pourtant riche.

A. B.

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