Boukhalfa Yaici, D-G de Green Energy Cluster Algeria / Électricité et gaz : « Des opportunités d’exportation à saisir vers le marché européen »
La demande sur les différentes énergies, notamment l’électricité, s’est multipliée depuis la crise sanitaire. Aujourd’hui, «il y a un ensemble d’opportunités à saisir, aussi bien pour l’électricité que pour le gaz, à destination d’un marché en plein essor : le marché européen», a indiqué, hier, le directeur général de Green Energy Cluster Algeria, précisant que […]
La demande sur les différentes énergies, notamment l’électricité, s’est multipliée depuis la crise sanitaire. Aujourd’hui, «il y a un ensemble d’opportunités à saisir, aussi bien pour l’électricité que pour le gaz, à destination d’un marché en plein essor : le marché européen», a indiqué, hier, le directeur général de Green Energy Cluster Algeria, précisant que «l’Algérie se trouve actuellement dans l’obligation d’augmenter la cadence de l’exploitation et l’exportation de l’électricité et du gaz».
S’exprimant hier sur les ondes de la Radio nationale, Boukhalfa Yaici, directeur général de Green Energy Cluster Algeria, est revenu sur l’exportation de l’électricité. «Le marché de l’électricité est un marché en plein essor au niveau régional et principalement dans l’espace euro-méditerranéen», a précisé l’invité de la Chaîne 3, ajoutant que «les besoins ont été relativement bien affinés jusqu’en 2030». «Cette demande est de l’ordre 2400 terra kilowatt/heure avec une croissance de 1.8 % à 2.9 % qui va être portée principalement par le développement économique de la région», a indiqué Boukhalfa Yaici. L’intervenant a souligné qu’aujourd’hui, «il y a un ensemble d’opportunités, aussi bien pour l’électricité que pour le gaz, à destination d’un marché en plein essor : le marché européen, en l’occurrence, qui, précise-t-il, est la voie choisie pour le moment». Il dira, à ce propos, que «l’Italie, pour des critères bien établis, constitue avec l’Algérie un hub énergétique qui va rayonner dans la région». Face à une concurrence rude, l’Algérie se trouve, selon l’expert, dans l’obligation d’augmenter la cadence de l’exploitation et de l’exportation afin de répondre adéquatement à cette importante demande qu’on estime à
40 %, conditionnés par des exigences européennes. Une demande qui s’est, a-t-il rappelé, multipliée depuis la crise sanitaire du Covid-19, en 2021-2022, quand il y a eu rebond de la consommation d’électricité, augmentée par l’apparition des énergies renouvelables. Par ailleurs, il a souligné qu’«il est clair que le choix de l’Algérie d’aller vers les énergies renouvelables, et donc de produire de l’électricité verte, s’inscrit dans cette politique qui est destinée à répondre aux besoins de notre marché de proximité qui est celui de l’Union européenne». Il a indiqué, en outre, que «l’économie du gaz est un choix stratégique qui a été sous-tendu par un important programme de développement des énergies dédoublables». Cette économie de gaz naturel va permettre au pays, selon l’intervenant, de connaître une croissance économique plus importante. «Le fait d’économiser le gaz, c’est plus de devises qui rentrent mais aussi beaucoup de retombées positives pour le citoyen algérien, au niveau de la santé, de l’éducation, de l’infrastructure économique, industrielle…», a-t-il indiqué. Selon le directeur général de Green Energy Cluster Algeria, «l’énergie verte sera de plus en plus présente des les industries à travers le monde. C’est un changement qui est en train de se mettre en place ; cela ne se fera pas facilement puisqu’il y a encore beaucoup de solutions qui ne sont pas encore matures et économes. Mais la tendance est claire : comment réduire les effets du changement climatique, passer graduellement de l’énergie fossile aux énergies renouvelables avec une période transitoire», a expliqué l’invité de la Chaîne 3.
Thinhinane Khouchi
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