Concert prévu ce soir au théâtre «La Fourmi» à Oran: Samira Brahmia rencontre ses fans

Une soirée pleine de rythmes et d’émotions sera animée ce soir par l’artiste Samira Brahmia. Prévue au théâtre La Fourmi, situé à l’Hôtel Liberté à Oran, «cette soirée sera pleine de surprises et de sonorités», promettent les organisateurs. L’artiste présentera, à cette occasion, des chansons de son nouvel album «Awa».

Par Abla Selles

Passionnée de musique algérienne, Samira Brahmia est aussi une artiste ouverte sur les autres cultures. Elle puise dans le folk, le rock et les sonorités algériennes traditionnelles. Cette artiste connue par sa voix chaleureuse anime à des soirées de haut niveau. Ses fans l’aiment aussi pour son charisme sur scène et l’énergie positive qu’elle dégage. Artiste spontanée, Samira Brahmia est aussi d’une générosité artistique hors pair.
A propos des projets artistiques de Samira Brahmia, cette dernière a annoncé récemment, lors d’une émission télévisée, la sortie prochaine du remix, par dj Ita, de son célèbre morceau «Mama», extrait de son album «Awa».
Originaire de Chlef et née en France, Samira Brahmia partage sa vie entre les deux rives de la Méditerranée. Depuis plus de 10 ans, dans le milieu de la musique «du monde», elle se fait repérer pour sa voix et sa personnalité à la force tranquille. Mais avec son passage à l’émission «The Voice» où elle défendait crânement «Haramtou Bik Nouassi», chanson d’amour du creuset arabo-andalou, Samira Brahmia a plus que galvanisé un auditoire des deux côtés de la Méditerranée. Un signe d’encouragement pour une chanteuse qui revendique son identité plurielle et a l’ambition de bousculer les codes esthétiques pour faire voyager son art hors des territoires assignés.
Avec ce second album «Awa», composé au plus près de ses émotions, Samira Brahmia offre un aperçu fidèle de sa personnalité. Evoquant les trajectoires de Myriam Makeba ou de Cheikha Rimiti, elle y revendique ses libertés de femme et son éthique d’artiste. Un album qu’elle a imaginé comme un tour de chant, jouant de l’intime et de la sensualité, de la gravité et de l’humour, tricotant des écheveaux arabo-andalou, africain, jazzy ou pop. Ces treize titres évoquent aussi bien l’abnégation des mères africaines, l’exil, l’altruisme, les ancêtres, les réfugiés, que le désir et l’ivresse…
Devant son implication depuis de nombreuses années en Afrique et partout dans le monde, Samira Brahmia a été nommée ambassadrice des droits d’auteur en Afrique auprès de la CISAC (Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs). Elle est aussi l’ambassadrice de l’ONDA (Office national des droits d’auteur et droits voisins en Algérie).
A. S.