De Bandung à l’ONU: L’Algérie fidèle à ses luttes
À l’occasion du 70e anniversaire de la Conférence de Bandung, événement fondateur du mouvement des non-alignés, l’Algérie fidèle à ses principes, poursuit son engagement en faveur des causes justes et assure la continuité de sa diplomatie militante au service des peuples opprimés. C’est ce qu’a indiqué Laïd Rebiga, ministre des Moudjahidine et des Ayants droit. […] The post De Bandung à l’ONU: L’Algérie fidèle à ses luttes appeared first on Le Jeune Indépendant.

À l’occasion du 70e anniversaire de la Conférence de Bandung, événement fondateur du mouvement des non-alignés, l’Algérie fidèle à ses principes, poursuit son engagement en faveur des causes justes et assure la continuité de sa diplomatie militante au service des peuples opprimés. C’est ce qu’a indiqué Laïd Rebiga, ministre des Moudjahidine et des Ayants droit.
Lors de son allocution d’ouverture de la conférence historique consacrée au 70e anniversaire de la participation du Front de libération nationale à la Conférence de Bandung en 1955, M. Rebiga a affirmé que « la diplomatie algérienne d’aujourd’hui est l’héritière directe de celle forgée dans les feux de la Révolution. Elle continue, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à défendre les peuples opprimés et à promouvoir la paix dans le respect des principes de justice et de souveraineté »
Organisée au Musée national du moudjahid, cette rencontre, intitulée « L’initiative qui a ouvert la voie à la victoire de la diplomatie algérienne », a été consacrée au rôle pionnier qu’a joué la diplomatie algérienne dès les premières années de la Révolution et la manière dont elle se prolonge aujourd’hui dans les arènes internationales, notamment au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
A l’époque, bien que toujours sous domination coloniale française, l’Algérie a su imposer sa cause à l’agenda d’un sommet mondial, réunissant pour la première fois les pays du Sud autour des valeurs de souveraineté, d’anticolonialisme et de solidarité entre les peuples.
Pour le ministre, cet épisode démontre que les pères fondateurs de la Révolution avaient pleinement conscience que « la lutte ne se menait pas uniquement par les armes mais aussi sur le front diplomatique ». En internationalisant la cause nationale dès les premières années de la lutte, ils ont jeté les bases d’une diplomatie militante, fondée sur la justice, la dignité des peuples et le rejet de toute forme de domination.
M. Rebiga a mis en relief la continuité de cette tradition sous l’actuelle présidence. Il a souligné que la diplomatie algérienne, dans sa forme contemporaine, « a su reconstruire la confiance avec les partenaires internationaux » et « affirmer le rôle de l’Algérie comme puissance de médiation » dans les grandes crises régionales et internationales.
La présence active de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent est, selon le ministre, une preuve tangible de son « engagement indéfectible en faveur des peuples opprimés, notamment en Afrique ». Cette implication proactive renforce la place de l’Algérie dans les arènes diplomatiques, tout en réaffirmant ses principes inaliénables, notamment le soutien indéfectible aux causes palestinienne et sahraouie.
Une position qui s’inscrit en droite ligne avec les idéaux de Novembre 1954, portés par des générations entières de diplomates, souvent issus des rangs de la Révolution.
La commémoration a également été marquée par un moment fort en symbolisme, incarnée par la remise, par la famille du défunt moudjahid Ahmed Belhadef, ancien membre de l’Armée de libération nationale dans la wilaya historique IV, de ses armes personnelles (un fusil et un pistolet) au Musée national du moudjahid. Ce don, comme l’a rappelé M. Rebiga, « vient enrichir le patrimoine mémoriel national et renforcer la transmission des valeurs historiques aux générations montantes ». Il s’agit là d’une manière concrète d’« ancrer dans la conscience collective l’héritage du sacrifice et de la dignité » sur lequel s’est fondée la République algérienne.
Il convient de rappeler que la participation de la délégation algérienne à Bandung avait été rendue possible grâce aux efforts diplomatiques inlassables des leaders du FLN, désireux de faire reconnaître la guerre de libération comme une lutte de décolonisation légitime sur la scène internationale. Ce fut l’un des premiers succès diplomatiques de la Révolution.
La conférence de Bandung, réunissant 29 pays d’Afrique et d’Asie nouvellement indépendants ou en lutte pour leur indépendance, a constitué un tournant dans l’histoire du tiers-monde. Ses 10 principes, notamment le respect de la souveraineté, la non-ingérence, l’égalité entre les nations et le soutien aux peuples colonisés, ont posé les jalons du mouvement des non-alignés. L’Algérie, bien qu’encore colonisée, y a été défendue avec ardeur par plusieurs délégations, sensibilisées par les efforts diplomatiques du FLN.
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