Oran: la revue "Afak Sinimaïya" met en lumière le rôle du cinéma algérien dans la dénonciation du colonialisme français

ORAN - La revue "Afak Sinimaïya" (Horizons cinématographiques), du laboratoire "Index des films révolutionnaires dans le cinéma Algérien" de l’Université d’Oran 1 "Ahmed Ben Bella", a mis en avant, dans son dernier numéro, le rôle du cinéma révolutionnaire algérien dans la dénonciation du colonialisme français et sa résistance face aux médias coloniaux qui visaient à lisser l’image de la France vis à vis de l’opinion international. Dans ce contexte, le n17 de la revue "Afak Sinimaïya", publié en ce mois de juin, propose une étude intitulée "Le cinéma révolutionnaire entre construction de l'image de soi et dénonciation de l'autre", qui traite de l'engagement du cinéma algérien dans la lutte de libération, constituant ainsi une des armes contre le colonisateur français. L’auteur de cette étude, Fethi Bouaziz, souligne que ''l’Algérie a produit des films révolutionnaires qui ont permis de dessiner une image de l’identité algérienne et de ses composantes culturelles, tout en dévoilant la réalité du colonisateur français". "Ces films ont contrecarré la propagande mensongère des médias coloniaux visant à redorer leur image à l’échelle internationale et à déformer la vérité'', a-t-il indiqué. A travers cette étude, l’auteur propose une analyse comparative de l'image de soi (l’Algérien) face à celle de l’autre (le colonisateur) dans le cinéma révolutionnaire algérien, en s’appuyant notamment sur une lecture du film ''L’Opium et le Bâton'', du grand réalisateur Ahmed Rachedi. La revue englobe également une série d’analyses de films documentaires, dont un article intitulé "Le film documentaire comme outil de compréhension de l’histoire et de la mémoire : Etude sémiologique du film Tantoura", qui traite du massacre perpétré par l'entité sioniste contre les habitants du village palestinien de Tantoura, dans la nuit du 22 au 23 mai 1948, dans le cadre de la politique systématique d'expulsion des Palestiniens. D’autres articles sont également proposés dans ce numéro, abordant divers sujets tels que "Les problématiques de l’adaptation romanesque dans les séries télévisées", "Les dimensions communicationnelles des techniques d’intelligence artificielle", "Les techniques publicitaires dans le film", "L’interaction entre le cinéma algérien et les startups économiques", "Le discours prospectif dans le roman et le cinéma", ou encore "Les mécanismes de la captation télévisuelle des spectacles théâtraux", entre autres.

Juin 10, 2025 - 20:12
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Oran: la revue "Afak Sinimaïya" met en lumière le rôle du cinéma algérien dans la dénonciation du colonialisme français

ORAN - La revue "Afak Sinimaïya" (Horizons cinématographiques), du laboratoire "Index des films révolutionnaires dans le cinéma Algérien" de l’Université d’Oran 1 "Ahmed Ben Bella", a mis en avant, dans son dernier numéro, le rôle du cinéma révolutionnaire algérien dans la dénonciation du colonialisme français et sa résistance face aux médias coloniaux qui visaient à lisser l’image de la France vis à vis de l’opinion international.

Dans ce contexte, le n17 de la revue "Afak Sinimaïya", publié en ce mois de juin, propose une étude intitulée "Le cinéma révolutionnaire entre construction de l'image de soi et dénonciation de l'autre", qui traite de l'engagement du cinéma algérien dans la lutte de libération, constituant ainsi une des armes contre le colonisateur français.

L’auteur de cette étude, Fethi Bouaziz, souligne que ''l’Algérie a produit des films révolutionnaires qui ont permis de dessiner une image de l’identité algérienne et de ses composantes culturelles, tout en dévoilant la réalité du colonisateur français".

"Ces films ont contrecarré la propagande mensongère des médias coloniaux visant à redorer leur image à l’échelle internationale et à déformer la vérité'', a-t-il indiqué.

A travers cette étude, l’auteur propose une analyse comparative de l'image de soi (l’Algérien) face à celle de l’autre (le colonisateur) dans le cinéma révolutionnaire algérien, en s’appuyant notamment sur une lecture du film ''L’Opium et le Bâton'', du grand réalisateur Ahmed Rachedi.

La revue englobe également une série d’analyses de films documentaires, dont un article intitulé "Le film documentaire comme outil de compréhension de l’histoire et de la mémoire : Etude sémiologique du film Tantoura", qui traite du massacre perpétré par l'entité sioniste contre les habitants du village palestinien de Tantoura, dans la nuit du 22 au 23 mai 1948, dans le cadre de la politique systématique d'expulsion des Palestiniens.

D’autres articles sont également proposés dans ce numéro, abordant divers sujets tels que "Les problématiques de l’adaptation romanesque dans les séries télévisées", "Les dimensions communicationnelles des techniques d’intelligence artificielle", "Les techniques publicitaires dans le film", "L’interaction entre le cinéma algérien et les startups économiques", "Le discours prospectif dans le roman et le cinéma", ou encore "Les mécanismes de la captation télévisuelle des spectacles théâtraux", entre autres.